Cumaná, Venezuela | AFP | lundi 26/03/2018 - Une cloche en bronze plusieurs fois centenaire de 500 kilos a été volée dans une église de Cumana, a quelques heures du lancement des célébration de la semaine sainte, dans ce pays très croyant durement touché par une crise économique.
"Des inconnus sont entrés" dans la cour de l'Eglise de Sainte Inés, en plein centre historique de la capitale de l'Etat de Sucre (nord-est), et ont subtilisé l'objet, selon la plainte déposée durant le week-end par le curée de la paroisse Jesus Senior, qui a diffusé la copie du document.
L'édifice, déclaré monument national, a été bâti entre 1862 et 1866 sur les fondations d'une église du XVIIIe siècle.
La cloche, datant du bâtiment original, était exhibée dans la cour sur un socle en pierre.
"On ne s'explique pas comment ils ont pu déplacer cette cloche. Quatre hommes ne peuvent pas la soulever", a raconté à l'AFP Orlando Ramos, membre du conseil paroissial de Sainte Inés.
Lors de la cérémonie du dimanche des Rameaux, coup d'envoi de la semaine sainte, le père Senior a prié pour les voleurs et demandé qu'ils rapportent la cloche.
L'ONG Centre au service de l'action populaire (CESAP) dénonce la disparition de statues et plaques en bronze ces derniers mois à travers le pays, frappé par une grave crise économique et où la majorité des biens de première nécessité sont introuvables.
"Nous assistons à un démantèlement progressif du patrimoine historique de certaines villes du Venezuela qui n'est pas protégé", déplore l'ONG.
"Des inconnus sont entrés" dans la cour de l'Eglise de Sainte Inés, en plein centre historique de la capitale de l'Etat de Sucre (nord-est), et ont subtilisé l'objet, selon la plainte déposée durant le week-end par le curée de la paroisse Jesus Senior, qui a diffusé la copie du document.
L'édifice, déclaré monument national, a été bâti entre 1862 et 1866 sur les fondations d'une église du XVIIIe siècle.
La cloche, datant du bâtiment original, était exhibée dans la cour sur un socle en pierre.
"On ne s'explique pas comment ils ont pu déplacer cette cloche. Quatre hommes ne peuvent pas la soulever", a raconté à l'AFP Orlando Ramos, membre du conseil paroissial de Sainte Inés.
Lors de la cérémonie du dimanche des Rameaux, coup d'envoi de la semaine sainte, le père Senior a prié pour les voleurs et demandé qu'ils rapportent la cloche.
L'ONG Centre au service de l'action populaire (CESAP) dénonce la disparition de statues et plaques en bronze ces derniers mois à travers le pays, frappé par une grave crise économique et où la majorité des biens de première nécessité sont introuvables.
"Nous assistons à un démantèlement progressif du patrimoine historique de certaines villes du Venezuela qui n'est pas protégé", déplore l'ONG.