Crédit Damien MEYER / AFP
Les Sables-d'Olonne, France | AFP | vendredi 17/11/2023 - Un site expérimental en France de traitement des eaux usées pour les transformer en eau potable, d'un coût de 24 millions d'euros, a été inauguré jeudi aux Sables-d’Olonne (Vendée), a constaté une journaliste de l'AFP.
Cette unité d’affinage va fonctionner à blanc pendant un an en rejetant l'eau filtrée et désinfectée sur place en mer.
"Il s’agit de tester le modèle et de réaliser un maximum d’analyses pour montrer que cela fonctionne et que c’est réplicable", a expliqué Denis Guilbert, directeur général du syndicat d’alimentation Vendée Eau, initiateur de ce programme inédit appelé Jourdain.
Cette usine, financée à hauteur de 24 millions, dont la moitié par des subventions publiques (État, agence de l’eau, région, département...), va faire subir plusieurs traitements aux eaux usées venues de la station d’épuration des Sables-d’Olonne.
Deux étapes de filtration ont vocation à enlever les matières en suspension, virus et bactéries puis les pollutions dissoutes (sel, pesticides, résidus de médicaments).
L’eau passera ainsi à travers des tuyaux munis de pores "10.000 fois plus petits qu’un cheveu, puis un million de fois plus petits pour retenir les pollutions", a précisé M. Guilbert.
Deux étapes de désinfection, l’une aux rayons ultraviolets et l’autre au chlore, achèveront l’opération.
L’eau sera ensuite acheminée via 27 km de tuyaux vers une zone de transition végétale, située à Saint-Julien-des-Landes (Vendée), puis elle arrivera dans la retenue du Jaunay, qui alimente déjà en eau potable une quinzaine de communes autour de Saint-Gilles-Croix-de-Vie et du nord des Sables d’Olonne.
"Nous utilisons ici des techniques largement éprouvées ailleurs, mais en les améliorant", a expliqué Jean-François Nogrette, directeur général de Veolia France, concepteur et exploitant de cette usine, soulignant qu’une ville comme Barcelone réutilise de longue date ses eaux usées après avoir connu une grande crise de l'eau.
"Sous l’effet de notre développement démographique, économique et du changement climatique, la ressource en eau est de plus en plus en tension dans notre département", a rappelé Jacky Dallet, président de Vendée Eau, qui a initié ce projet en 2011.
Une fois que la France aura adapté sa réglementation en la matière, cette usine vendéenne pourrait traiter 600 m3 d’eaux usées par heure en 2027, soit l'équivalent de la consommation de 60.000 habitants.
Cette unité d’affinage va fonctionner à blanc pendant un an en rejetant l'eau filtrée et désinfectée sur place en mer.
"Il s’agit de tester le modèle et de réaliser un maximum d’analyses pour montrer que cela fonctionne et que c’est réplicable", a expliqué Denis Guilbert, directeur général du syndicat d’alimentation Vendée Eau, initiateur de ce programme inédit appelé Jourdain.
Cette usine, financée à hauteur de 24 millions, dont la moitié par des subventions publiques (État, agence de l’eau, région, département...), va faire subir plusieurs traitements aux eaux usées venues de la station d’épuration des Sables-d’Olonne.
Deux étapes de filtration ont vocation à enlever les matières en suspension, virus et bactéries puis les pollutions dissoutes (sel, pesticides, résidus de médicaments).
L’eau passera ainsi à travers des tuyaux munis de pores "10.000 fois plus petits qu’un cheveu, puis un million de fois plus petits pour retenir les pollutions", a précisé M. Guilbert.
Deux étapes de désinfection, l’une aux rayons ultraviolets et l’autre au chlore, achèveront l’opération.
L’eau sera ensuite acheminée via 27 km de tuyaux vers une zone de transition végétale, située à Saint-Julien-des-Landes (Vendée), puis elle arrivera dans la retenue du Jaunay, qui alimente déjà en eau potable une quinzaine de communes autour de Saint-Gilles-Croix-de-Vie et du nord des Sables d’Olonne.
"Nous utilisons ici des techniques largement éprouvées ailleurs, mais en les améliorant", a expliqué Jean-François Nogrette, directeur général de Veolia France, concepteur et exploitant de cette usine, soulignant qu’une ville comme Barcelone réutilise de longue date ses eaux usées après avoir connu une grande crise de l'eau.
"Sous l’effet de notre développement démographique, économique et du changement climatique, la ressource en eau est de plus en plus en tension dans notre département", a rappelé Jacky Dallet, président de Vendée Eau, qui a initié ce projet en 2011.
Une fois que la France aura adapté sa réglementation en la matière, cette usine vendéenne pourrait traiter 600 m3 d’eaux usées par heure en 2027, soit l'équivalent de la consommation de 60.000 habitants.