Loic VENANCE / AFP
Paris, France | AFP | mardi 18/11/2024 - Jean Le Cam (Tout commence en Finistère – Armor-Lux), repassé en tête de la 10e édition du Vendée Globe la veille, a creusé un petit écart durant la nuit en parcourant en 24 heures le double de la distance parcourue par ses adversaires.
Au pointage de 07h00 (GMT+1), le doyen de la course (65 ans) compte près de 48 milles d'avance sur son premier poursuivant, Sam Goodchild (Vulnerable), et 80 sur le troisième, Sébastien Simon (Groupe Dubreuil).
Tenant de la stratégie est, Le Cam est passé entre le Cap Vert et les côtes africaines, et a profité de vents un peu plus porteurs que la quasi totalité de la flotte qui est passée à l'ouest de l'archipel. Il a ainsi maintenu une vitesse moyenne de 13,1 noeuds sur 24 heures quand ses concurrents ont peiné à atteindre les 10 noeuds.
Mais désormais, il a lui aussi mis le cap à l'ouest en conservant pour le moment une vitesse nettement supérieure aux autres (14,65 noeuds à 07h00).
"A présent, tout le jeu pour lui est de gagner dans l'ouest à fond pour essayer d'aller chercher son point de passage dans le Pot-au-Noir (la fameuse zone de convergence intertropicale où les vents tombent, ndlr). Ça se fait au portant, avec des empannages, ce qui n'est pas ce qu'il y a de plus rapide mais Jean et très malin. Ce n'est clairement pas aux vieux singes que l'on apprend à faire la grimace !", a commenté pour les organisateurs Nicolas Lunven (Holcim – PRB), 7e à 107 milles de Le Cam.
Dans des conditions de vent capricieuses depuis le début de la course, les skippers ont pris l'habitude de plus se fier à leurs observations qu'aux routages.
"On regarde beaucoup dehors pour éviter les nuages ou, au contraire, en profiter quand c’est possible. Globalement, on prend un peu notre mal en patience, même si c’est plutôt chouette d’être là", a confirmé Lunven.
A l'approche du Pot-au-Noir, où les bateaux s'engluent dans la pétole, les skippers passés bien à l'ouest se félicitent d'aborder la zone par sa portion la plus étroite.
"On sait que plus on passe le Pot-au-Noir dans l'ouest, plus il est étroit et donc facile à traverser en principe. Il se trouve que la stratégie de ces derniers jours nous a amené à faire énormément de gain de ce côté ce qui, d'une certaine manière, nous simplifie les choses aujourd'hui", s'est félicité Lunven.
Selon les organisateurs, les leaders devraient débuter la traversée du Pot-au-Noir mercredi.
A l'arrière de la course, Louis Burton (Bureau Vallée) a réussi à colmater les fissures soudainement apparues sur le pont et a repris sa marche dans des conditions moins stressantes (25e à 214 milles de la tête), selon l'organisation.
Szabolcs Weöres (New Europe), bon dernier à 774,79 milles, a lui aussi enfin pu reprendre la course après avoir recousu sa grand voile à l'abri dans l'archipel des Canaries qu'il a quitté lundi vers 18h30 (GMT+1).
Au pointage de 07h00 (GMT+1), le doyen de la course (65 ans) compte près de 48 milles d'avance sur son premier poursuivant, Sam Goodchild (Vulnerable), et 80 sur le troisième, Sébastien Simon (Groupe Dubreuil).
Tenant de la stratégie est, Le Cam est passé entre le Cap Vert et les côtes africaines, et a profité de vents un peu plus porteurs que la quasi totalité de la flotte qui est passée à l'ouest de l'archipel. Il a ainsi maintenu une vitesse moyenne de 13,1 noeuds sur 24 heures quand ses concurrents ont peiné à atteindre les 10 noeuds.
Mais désormais, il a lui aussi mis le cap à l'ouest en conservant pour le moment une vitesse nettement supérieure aux autres (14,65 noeuds à 07h00).
"A présent, tout le jeu pour lui est de gagner dans l'ouest à fond pour essayer d'aller chercher son point de passage dans le Pot-au-Noir (la fameuse zone de convergence intertropicale où les vents tombent, ndlr). Ça se fait au portant, avec des empannages, ce qui n'est pas ce qu'il y a de plus rapide mais Jean et très malin. Ce n'est clairement pas aux vieux singes que l'on apprend à faire la grimace !", a commenté pour les organisateurs Nicolas Lunven (Holcim – PRB), 7e à 107 milles de Le Cam.
Dans des conditions de vent capricieuses depuis le début de la course, les skippers ont pris l'habitude de plus se fier à leurs observations qu'aux routages.
"On regarde beaucoup dehors pour éviter les nuages ou, au contraire, en profiter quand c’est possible. Globalement, on prend un peu notre mal en patience, même si c’est plutôt chouette d’être là", a confirmé Lunven.
A l'approche du Pot-au-Noir, où les bateaux s'engluent dans la pétole, les skippers passés bien à l'ouest se félicitent d'aborder la zone par sa portion la plus étroite.
"On sait que plus on passe le Pot-au-Noir dans l'ouest, plus il est étroit et donc facile à traverser en principe. Il se trouve que la stratégie de ces derniers jours nous a amené à faire énormément de gain de ce côté ce qui, d'une certaine manière, nous simplifie les choses aujourd'hui", s'est félicité Lunven.
Selon les organisateurs, les leaders devraient débuter la traversée du Pot-au-Noir mercredi.
A l'arrière de la course, Louis Burton (Bureau Vallée) a réussi à colmater les fissures soudainement apparues sur le pont et a repris sa marche dans des conditions moins stressantes (25e à 214 milles de la tête), selon l'organisation.
Szabolcs Weöres (New Europe), bon dernier à 774,79 milles, a lui aussi enfin pu reprendre la course après avoir recousu sa grand voile à l'abri dans l'archipel des Canaries qu'il a quitté lundi vers 18h30 (GMT+1).