© Olivier Blanchet/Alea
En mer, Non défini | AFP | mardi 17/11/2020 - La tête de la flotte, toujours emmenée par le Gallois Alex Thomson, est entrée mardi dans le Pot-au-Noir, une zone imprévisible qui peut favoriser ou engluer les skippers du Vendée Globe qui naviguent depuis huit jours.
Grand favori de cette neuvième édition de la course autour du monde en solitaire et sans escale, Jérémie Beyou (Charal) s'apprête mardi après-midi à prendre un second départ après avoir dû revenir au port des Sables-d'Olonne pour réparer plusieurs avaries sur son bateau dit +volant+.
C'est d'ailleurs à la barre d'une de ces machines ultra rapides et qui sont au nombre de huit sur ce Vendée Globe, que Thomson (Hugo Boss) reste toujours premier au classement de 12hb00 françaises (11h00 GMT) mardi.
Le Britannique a été le premier à entrer dans le fameux Pot-au-Noir, cette zone de convergence intertropicale tant redoutée des marins car tout peut y arriver.
Le vent peut souffler très fort en un rien de temps pour laisser place l'instant d'après à de longues heures sans que rien ne se passe vraiment.
Cette zone météorologique instable semble plutôt bien réussir à Thomson, qui naviguait entre 30 et 40 nœuds mardi (55 et 75 km/h).
Mais derrière lui, le Français Thomas Ruyant (LinkedOut) a fait une remontée spectaculaire, à bord lui aussi d'un voilier volant de dernière génération. Ces bateaux sont appelés des 'foilers', car équipés de foils, des grands appendices latéraux qui permettent à la coque de sortir le plus possible au-dessus de l'eau pour filer à vive allure.
'la surprise'
Ruyant, qui participe à son deuxième Vendée Globe, a avalé pas moins de 800 km (500 milles nautiques) en 24 heures.
"Je suis toujours assez rapide, ça commence à bourgeonner un peu à l’approche du Pot-au-Noir, on y est quasiment. Je regarde assez régulièrement pour essayer de trouver un petit passage. Ça n’a pas l’air trop actif mais on ne sait jamais à quelle sauce on va être mangé, c'est un peu la surprise à chaque fois", a indiqué mardi matin Ruyant, qui venait de prendre la deuxième place au classement après avoir doublé Jean Le Cam (Yes We Cam!) sur son bateau vieux de 13 ans.
"Je suis content de retrouver la deuxième place du classement. Jean a été énorme sur ce début de course, évidemment je le double car ce n’est pas les mêmes générations de bateaux et le mien cartonne à ces allures-là, mais il a fait une course incroyable. Après, malin comme il est, il sera peut-être à nouveau devant à la sortie du Pot-au-Noir", a ajouté Ruyant, qui espère sortir du Pot-au-Noir au mieux mercredi soir.
Bien loin de cette zone redoutable, Beyou est tout prêt de repasser la ligne de départ du Vendée Globe.
Contraint de rentrer samedi, son équipe à réussi à remettre en état son bateau. Et comme le prévoit le règlement, un skipper peut revenir au port des Sables-d'Olonne pour souci technique et devra repartir dans les 10 jours qui suivent le départ, soit avant mercredi 14h20. Il s'agit de la seule escale technique autorisée sur le tour du monde.
Même s'il a fait une croix sur la victoire, Beyou, qui participe à son quatrième Vendée Globe, peut aller chercher le record de la course qui est de 74 jours et 3 heures (Armel Le Cléac'h en 2016/2017).
"Se remotiver, partir avec les autres qui sont aussi loin, quasiment au Pot-au-Noir, ce serait extraordinaire de courage et de ténacité. Ce serait beau qu'il le fasse", avait plaidé lundi Michel Desjoyeaux, seul double vainqueur du Vendée Globe.
Grand favori de cette neuvième édition de la course autour du monde en solitaire et sans escale, Jérémie Beyou (Charal) s'apprête mardi après-midi à prendre un second départ après avoir dû revenir au port des Sables-d'Olonne pour réparer plusieurs avaries sur son bateau dit +volant+.
C'est d'ailleurs à la barre d'une de ces machines ultra rapides et qui sont au nombre de huit sur ce Vendée Globe, que Thomson (Hugo Boss) reste toujours premier au classement de 12hb00 françaises (11h00 GMT) mardi.
Le Britannique a été le premier à entrer dans le fameux Pot-au-Noir, cette zone de convergence intertropicale tant redoutée des marins car tout peut y arriver.
Le vent peut souffler très fort en un rien de temps pour laisser place l'instant d'après à de longues heures sans que rien ne se passe vraiment.
Cette zone météorologique instable semble plutôt bien réussir à Thomson, qui naviguait entre 30 et 40 nœuds mardi (55 et 75 km/h).
Mais derrière lui, le Français Thomas Ruyant (LinkedOut) a fait une remontée spectaculaire, à bord lui aussi d'un voilier volant de dernière génération. Ces bateaux sont appelés des 'foilers', car équipés de foils, des grands appendices latéraux qui permettent à la coque de sortir le plus possible au-dessus de l'eau pour filer à vive allure.
'la surprise'
Ruyant, qui participe à son deuxième Vendée Globe, a avalé pas moins de 800 km (500 milles nautiques) en 24 heures.
"Je suis toujours assez rapide, ça commence à bourgeonner un peu à l’approche du Pot-au-Noir, on y est quasiment. Je regarde assez régulièrement pour essayer de trouver un petit passage. Ça n’a pas l’air trop actif mais on ne sait jamais à quelle sauce on va être mangé, c'est un peu la surprise à chaque fois", a indiqué mardi matin Ruyant, qui venait de prendre la deuxième place au classement après avoir doublé Jean Le Cam (Yes We Cam!) sur son bateau vieux de 13 ans.
"Je suis content de retrouver la deuxième place du classement. Jean a été énorme sur ce début de course, évidemment je le double car ce n’est pas les mêmes générations de bateaux et le mien cartonne à ces allures-là, mais il a fait une course incroyable. Après, malin comme il est, il sera peut-être à nouveau devant à la sortie du Pot-au-Noir", a ajouté Ruyant, qui espère sortir du Pot-au-Noir au mieux mercredi soir.
Bien loin de cette zone redoutable, Beyou est tout prêt de repasser la ligne de départ du Vendée Globe.
Contraint de rentrer samedi, son équipe à réussi à remettre en état son bateau. Et comme le prévoit le règlement, un skipper peut revenir au port des Sables-d'Olonne pour souci technique et devra repartir dans les 10 jours qui suivent le départ, soit avant mercredi 14h20. Il s'agit de la seule escale technique autorisée sur le tour du monde.
Même s'il a fait une croix sur la victoire, Beyou, qui participe à son quatrième Vendée Globe, peut aller chercher le record de la course qui est de 74 jours et 3 heures (Armel Le Cléac'h en 2016/2017).
"Se remotiver, partir avec les autres qui sont aussi loin, quasiment au Pot-au-Noir, ce serait extraordinaire de courage et de ténacité. Ce serait beau qu'il le fasse", avait plaidé lundi Michel Desjoyeaux, seul double vainqueur du Vendée Globe.