Vendée Globe: Dalin toujours leader, statu quo en tête de la flotte


Loic VENANCE / AFP
Paris, France | AFP | mardi 26/11/2024 - Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance) emmène toujours lundi soir un groupe de neuf skippeurs en direction du cap de Bonne Espérance (Afrique du sud) dont les positions n'ont pas changé, selon le dernier pointage à 19H00 des organisateurs du Vendée Globe.

Ses proches poursuivants, de Thomas Ruyant (Vulnerable), 2e, à Nicolas Lunven (Holcim - PRB), 5e et le plus rapide sur les dernières 24 heures, se sont néanmoins rapprochés du Normand et se tiennent en moins de 100 milles nautiques.

La flotte de tête, qui surfe depuis dimanche sur une dépression née au large du Brésil, traverse toujours l'Atlantique à une allure soutenue (entre 20 et 22 noeuds sur les dernières 24 heures), vers le sud-est.

"C’est vraiment une course de vitesse... Je n’aime pas trop ce groupe qui bombarde n’importe comment, j’en fais partie hein mais je trouve qu’on ne va pas pouvoir durer comme ça deux mois!", a déclaré Yoann Richomme (Paprec Arkéa), détenteur du record de distance parcourue en 24 heures lors de cette 10e édition (plus de 1.000 km entre dimanche et lundi).

"Ca été une dure journée, le vent est monté assez fort et la mer s'est formée", a résumé Paul Meilhat (Biotherm), qui ferme la marche du groupe de tête en 9e position, à 207,79 mn de Dalin.

Derrière lui, une vraie cassure s'est formée, la Britannique Samantha Davies (Initiatives-Cœur), 10e, pointant à 338,42 mn du leader.

"La dépression qui nous accompagne semble se concentrer. Certains ne vont pas réussir à rester sur son dos alors que de notre côté, on va se retrouver en plein dedans !", anticipe Sébastien Simon (4e). "Les prochaines 24 heures vont être intenses, ça va être dur mentalement", ajoute-t-il.

Un rythme qui pourrait durer jusqu'au cap de Bonne Espérance avant que la flotte ne prenne la direction du sud et de la Zone d'Exclusion Antarctique (ZEA), réduite lundi de près de 100 mn sur décision des organisateurs, ce qui doit permettre aux navigateurs de raccourcir leur route et de profiter des dépressions australes.

Des "échos" proches de la ZEA avaient été détectés au début de la course mais "depuis, de nouvelles images satellites ont permis d’identifier ces échos comme étant ceux de bateaux de pêche et d’établir que les icebergs et les growlers (petits icebergs, ndlr) se situent assez loin", a expliqué Fabien Delahaye, de la direction de course. 

le Mardi 26 Novembre 2024 à 09:26 | Lu 240 fois