Manarii Laurent a arraché la victoire pour sa mère et sa fille
PIRAE, le 31 mai 2015. Le record de participation a été battu pour cette 4e édition de la Ronde Tahitienne que l’on peut considérer, sous divers aspects, comme l’événement cycliste de l’année. C’est Manarii Laurent qui s’impose en bouclant le parcours de 110 km en 2H35’40, une seconde avant Olivier Goulard. Thomas Loreille arrive environ 20 secondes plus tard, suivi d’Alain Maestrati et d’Opeta Vernaudon.
Benoit Rivals peut être fier de son événement qui a vu la participation de 500 coureurs cyclistes, du jamais vu à Tahiti. Son pari a été à nouveau gagné, il a réussi à impliquer de nombreux sponsors et partenaires locaux. Il est parvenu également à mettre en place un nouveau système électronique de pointage des arrivants, chaque coureur ayant une puce électronique, une première sur le territoire.
La Ronde Tahitienne est plus qu’une course cycliste, plusieurs actions sociales ont été mises en place. Pour le Vélo Club de Tahiti, le but était également d’attirer un public de ‘touristes sportifs’ de tous âges. Même si le nombre de participants étrangers n’est pas encore énorme, tout est mis en œuvre pour le faire croitre, à travers la mise en place de ‘packages touristiques’ et grâce à une couverture médiatique importante.
Tahiti a eu à nouveau le privilège d’accueillir le monument du journalisme sportif qu’est Henri Sannier qui a fait le parcours de la petite ronde. Il reste un fervent promoteur de l’évènement et il s’est prêté en toute simplicité et avec beaucoup de sympathie au jeu des photos avec ses fans.
Benoit Rivals peut être fier de son événement qui a vu la participation de 500 coureurs cyclistes, du jamais vu à Tahiti. Son pari a été à nouveau gagné, il a réussi à impliquer de nombreux sponsors et partenaires locaux. Il est parvenu également à mettre en place un nouveau système électronique de pointage des arrivants, chaque coureur ayant une puce électronique, une première sur le territoire.
La Ronde Tahitienne est plus qu’une course cycliste, plusieurs actions sociales ont été mises en place. Pour le Vélo Club de Tahiti, le but était également d’attirer un public de ‘touristes sportifs’ de tous âges. Même si le nombre de participants étrangers n’est pas encore énorme, tout est mis en œuvre pour le faire croitre, à travers la mise en place de ‘packages touristiques’ et grâce à une couverture médiatique importante.
Tahiti a eu à nouveau le privilège d’accueillir le monument du journalisme sportif qu’est Henri Sannier qui a fait le parcours de la petite ronde. Il reste un fervent promoteur de l’évènement et il s’est prêté en toute simplicité et avec beaucoup de sympathie au jeu des photos avec ses fans.
Henri Sannier s'est montré vraiment enthousiaste et très sympa avec ses fans
Henri Sannier au micro de Tahiti Infos :
Quelques mots sur votre parcours ?
« Super. Le départ en paquet a été quelque peu mouvementé parce que des gens doublaient à droite ou à gauche pour bien se placer dans le peloton. Dans la montée du Tahara’a, cela s’est bien passé, en paquet on ne souffre pas. Il y avait du monde qui applaudissait, des gamins qui lançaient des fleurs. La descente c’était beau, il y avait quelques faux plats avec le vent dans le nez, là il a fallu être courageux. »
« Le retour s’est merveilleusement bien passé, on eu quelques petites gouttes d’eau, cela aide pour moi qui viens du nord et de Paris. Le paysage était à couper le souffle. Avec le vent dans le dos c’était extraordinaire, j’ai pu me prendre par instants pour un ‘vrai coureur’, j’ai fait un petit sprint et un tour de vélodrome à la fin pour le ‘fun’. C’est un vrai plaisir, les gens sont charmants dans le peloton, il y a de la générosité, tout le monde dit bonjour, on me passait de l’eau quand j’avais soif, très très bien, une belle cyclo sportive ! »
Cela monte en puissance ?
« En France ce n’est pas du tout comme ça. Bon chez moi ça l’est est un peu parce que les gens m’aiment bien, mais sinon, en général, on fait des courses cyclistes dans l’indifférence générale ! 500 c’est énorme pour ici. Chez nous on fait 1000 participants mais on est 60 millions d’habitants ! Donc c’est fabuleux. Bien organisé, bonne sécurité, des bénévoles partout et des gens enthousiastes sur les motos qui demandent si ça va… On repart et on appuie sur les pédales parce qu’on ne veut pas montrer qu’on a mal. »
Malgré un planning chargé vous trouvez le temps de venir ?
« Oui. Ce sont mes grandes vacances que je prends au moment de Roland Garros. Mon émission devient plus petite parce qu’on consacre tout au tennis, alors moi je consacre ça au vélo ! Je ne l’ai jamais regretté et je reviendrais l’année prochaine sans problème. Spéciale dédicace pour Benoit Rivals qui est un mec extraordinaire, pour Stéphanie, Roger, Jimmy qui se décarcassent, je les vois travailler jour et nuit sur la ronde tahitienne. (…) L’année prochaine je vais peut être leur amener Laurent Jalabert par exemple, j’ai pleins de copains qui veulent venir et je vais tout faire pour les convaincre. Merci à tous. »
Quelques mots sur votre parcours ?
« Super. Le départ en paquet a été quelque peu mouvementé parce que des gens doublaient à droite ou à gauche pour bien se placer dans le peloton. Dans la montée du Tahara’a, cela s’est bien passé, en paquet on ne souffre pas. Il y avait du monde qui applaudissait, des gamins qui lançaient des fleurs. La descente c’était beau, il y avait quelques faux plats avec le vent dans le nez, là il a fallu être courageux. »
« Le retour s’est merveilleusement bien passé, on eu quelques petites gouttes d’eau, cela aide pour moi qui viens du nord et de Paris. Le paysage était à couper le souffle. Avec le vent dans le dos c’était extraordinaire, j’ai pu me prendre par instants pour un ‘vrai coureur’, j’ai fait un petit sprint et un tour de vélodrome à la fin pour le ‘fun’. C’est un vrai plaisir, les gens sont charmants dans le peloton, il y a de la générosité, tout le monde dit bonjour, on me passait de l’eau quand j’avais soif, très très bien, une belle cyclo sportive ! »
Cela monte en puissance ?
« En France ce n’est pas du tout comme ça. Bon chez moi ça l’est est un peu parce que les gens m’aiment bien, mais sinon, en général, on fait des courses cyclistes dans l’indifférence générale ! 500 c’est énorme pour ici. Chez nous on fait 1000 participants mais on est 60 millions d’habitants ! Donc c’est fabuleux. Bien organisé, bonne sécurité, des bénévoles partout et des gens enthousiastes sur les motos qui demandent si ça va… On repart et on appuie sur les pédales parce qu’on ne veut pas montrer qu’on a mal. »
Malgré un planning chargé vous trouvez le temps de venir ?
« Oui. Ce sont mes grandes vacances que je prends au moment de Roland Garros. Mon émission devient plus petite parce qu’on consacre tout au tennis, alors moi je consacre ça au vélo ! Je ne l’ai jamais regretté et je reviendrais l’année prochaine sans problème. Spéciale dédicace pour Benoit Rivals qui est un mec extraordinaire, pour Stéphanie, Roger, Jimmy qui se décarcassent, je les vois travailler jour et nuit sur la ronde tahitienne. (…) L’année prochaine je vais peut être leur amener Laurent Jalabert par exemple, j’ai pleins de copains qui veulent venir et je vais tout faire pour les convaincre. Merci à tous. »
Manarii Laurent termine une seconde devant le 2e, Olivier Goulard.
Manarii Laurent au micro de Tahiti Infos :
Comment tu analyses ta course ?
« Dès l’allée c’était vraiment dur, cela attaquait de partout, tout le monde voulait gagner car c’est quand même ‘la Ronde’, ça passe dans un magasine international, c’est super. Sur le retour, je suis parti avec un copain du VCT on a super bien roulé jusqu’à la fin. J’avais des crampes mais je voulais vraiment gagner ça, pour ma maman et ma fille, super top, maururu. »
Beaucoup d’entrainement pour arriver à ce résultat ?
« Pas facile de trouver le temps de s’entraîner, parce que je fais aussi de la pirogue, mais j’aime beaucoup le vélo. Mes prochains objectifs c’est le Tour de l’amitié et le championnat des dom-tom, c’est pour cela aussi que je suis venu, on verra pour la suite. Maururu. » SB
Comment tu analyses ta course ?
« Dès l’allée c’était vraiment dur, cela attaquait de partout, tout le monde voulait gagner car c’est quand même ‘la Ronde’, ça passe dans un magasine international, c’est super. Sur le retour, je suis parti avec un copain du VCT on a super bien roulé jusqu’à la fin. J’avais des crampes mais je voulais vraiment gagner ça, pour ma maman et ma fille, super top, maururu. »
Beaucoup d’entrainement pour arriver à ce résultat ?
« Pas facile de trouver le temps de s’entraîner, parce que je fais aussi de la pirogue, mais j’aime beaucoup le vélo. Mes prochains objectifs c’est le Tour de l’amitié et le championnat des dom-tom, c’est pour cela aussi que je suis venu, on verra pour la suite. Maururu. » SB