PAPEETE, le 10 mars 2019 - Réale Couchaud, représentante locale de l’association L 214 a lancé le VegOresto polynésien. Une action de plus pour celle qui s’attache à sensibiliser les consommateurs sur une façon de s’alimenter durablement.
La troisième édition du défi VegOresto a eu lieu samedi au Poké Bar. "En moyenne on essaie de faire une édition par trimestre", précise Réale Couchaud qui co-organise les défis. Elle est ambassadrice de l’initiative du le territoire pour l’association nationale L 214.
"Le concept est simple", poursuit-elle. "On contacte un restaurant du territoire et on lui demande de mettre au point, le temps d’un repas, un menu végétalien. Ce qui signifie qu’aucune protéine animale n’est utilisée. Il ne doit donc y a voir ni viande, ni poisson, ni œufs, ni produits laitiers."
Les restaurateurs qui acceptent de jouer le jeu (il y a déjà eu La Villa Thaï et le Belvédère) envoient une proposition de menu à Réale Couchaud qui le transmet à L 214 pour validation. "VegOresto commence là, lors de l’échange avec le restaurateur, nous vérifions qu’il compose bien des mets sans aucune protéine animale, nous le sensibilisons et nous lui démontrons qu’il existe des amateurs pour ce genre de menu."
Les clients ont toujours été au rendez-vous des défis VegOresto. "On est entre 20 et 30 à chaque fois", confirme Réale Couchaud qui se charge des inscriptions et de la communication. Ce sont pour l’instant des résidents. Mais l’ambassadrice espère qu’à long terme Tahiti devienne "vegan friendly".
Si les restaurateurs locaux font entrer le menu végétalien composé pour VegOresto dans leur carte, ils signent une charte et peuvent prétendre à une inscription sur le site internet de L 214. Ils rejoignent ainsi les plus de 1 800 établissements déjà recensés.
Pour Réale Couchaud la démarche de végétalisation de l’assiette vise plusieurs objectifs. Il est une question de santé personnelle, de bien-être animal et de préservation de l’environnement. "En réduisant sa consommation de protéines animales on agit trois fois par jour pour la planète", glisse-t-elle
En effet, l’élevage est une activité qui nécessite beaucoup d’eau, qui monopolise de grands espaces de terres souvent arables et qui dégage une grande quantité de dioxyde de carbone, l’un des principaux acteurs du réchauffement climatique. "L’idée n’est pas que tout le monde devienne végan du jour au lendemain, mais il faut l’on réduise notre consommation de protéines animales. Il y a urgence."
Pour en savoir plus, vous pourrez retrouver l’ambassadrice de VegOresto au village de l’alimentation & de l’innovation. Elle donnera une conférence sur l’alimentation durable et sur les aspects sanitaires, environnementaux et éthiques de l’alimentation.
La troisième édition du défi VegOresto a eu lieu samedi au Poké Bar. "En moyenne on essaie de faire une édition par trimestre", précise Réale Couchaud qui co-organise les défis. Elle est ambassadrice de l’initiative du le territoire pour l’association nationale L 214.
"Le concept est simple", poursuit-elle. "On contacte un restaurant du territoire et on lui demande de mettre au point, le temps d’un repas, un menu végétalien. Ce qui signifie qu’aucune protéine animale n’est utilisée. Il ne doit donc y a voir ni viande, ni poisson, ni œufs, ni produits laitiers."
Les restaurateurs qui acceptent de jouer le jeu (il y a déjà eu La Villa Thaï et le Belvédère) envoient une proposition de menu à Réale Couchaud qui le transmet à L 214 pour validation. "VegOresto commence là, lors de l’échange avec le restaurateur, nous vérifions qu’il compose bien des mets sans aucune protéine animale, nous le sensibilisons et nous lui démontrons qu’il existe des amateurs pour ce genre de menu."
Les clients ont toujours été au rendez-vous des défis VegOresto. "On est entre 20 et 30 à chaque fois", confirme Réale Couchaud qui se charge des inscriptions et de la communication. Ce sont pour l’instant des résidents. Mais l’ambassadrice espère qu’à long terme Tahiti devienne "vegan friendly".
Si les restaurateurs locaux font entrer le menu végétalien composé pour VegOresto dans leur carte, ils signent une charte et peuvent prétendre à une inscription sur le site internet de L 214. Ils rejoignent ainsi les plus de 1 800 établissements déjà recensés.
Pour Réale Couchaud la démarche de végétalisation de l’assiette vise plusieurs objectifs. Il est une question de santé personnelle, de bien-être animal et de préservation de l’environnement. "En réduisant sa consommation de protéines animales on agit trois fois par jour pour la planète", glisse-t-elle
En effet, l’élevage est une activité qui nécessite beaucoup d’eau, qui monopolise de grands espaces de terres souvent arables et qui dégage une grande quantité de dioxyde de carbone, l’un des principaux acteurs du réchauffement climatique. "L’idée n’est pas que tout le monde devienne végan du jour au lendemain, mais il faut l’on réduise notre consommation de protéines animales. Il y a urgence."
Pour en savoir plus, vous pourrez retrouver l’ambassadrice de VegOresto au village de l’alimentation & de l’innovation. Elle donnera une conférence sur l’alimentation durable et sur les aspects sanitaires, environnementaux et éthiques de l’alimentation.
Rendez-vous au Village de l'alimentation Innovante
Au Petit théâtre de la Maison de la culture le vendredi 29 mars de 9 heures à 10 heures.
Au Petit théâtre de la Maison de la culture le vendredi 29 mars de 9 heures à 10 heures.