Port-Vila, Vanuatu | AFP | jeudi 12/10/2022 - Des élections anticipées, en raison d'une crise politique, se sont déroulées jeudi au Vanuatu, archipel du Pacifique, après une brève campagne électorale de dix jours.
Six anciens Premiers ministres ainsi que l'actuel chef du gouvernement, Bob Loughman, se disputent les voix des 302.307 électeurs inscrits sur les quelque 80 îles situées au niveau du tropique du Capricorne.
Les élections ont été convoquées deux ans avant la date prévue après que M. Loughman a fait suspendre le Parlement pour éviter un vote de défiance qu'il risquait de perdre.
Un jour férié a été déclaré pour la tenue du scrutin mais le président du conseil électoral de Vanuatu, Edward Kaltamat, a dit à l'AFP s'attendre à un faible taux de participation.
"Le bureau électoral, les candidats et les électeurs n'étaient pas prêts", a expliqué M. Kaltamat, ajoutant que "beaucoup de personnes vivant à l'étranger ont dû se précipiter pour remplir des demandes de procuration".
Pour faire campagne dans un laps de temps aussi court, les candidats se sont tournés vers les réseaux sociaux, notamment TikTok et Facebook.
"Les élections anticipées ont perturbé le cycle électoral", estime M. Kaltamat, indiquant que son bureau avait "du mal à [y] faire face".
La moitié des anciens Premiers ministres du Vanuatu sont candidats, mais tous ne sont pas considérés comme des prétendants sérieux à la formation d'un gouvernement.
Sept femmes tentent de faire leur entrée dans le Parlement exclusivement masculin de Vanuatu.
Parmi elles, l'indépendante Céline Bareus, PDG d'une entreprise de technologie, dont les meetings ont attiré des foules considérables.
La dissolution du Parlement par M. Loughman a déclenché une crise politique dans cette nation mélanésienne habituellement stable. Le chef de l'opposition, Ralph Regenvanu, s'y est opposé, lançant un âpre combat juridique.
La Cour suprême du Vanuatu a soutenu le gouvernement en décidant que la dissolution était conforme à la Constitution.
L'économie du pays, qui repose en grande partie sur le tourisme, a été durement touchée par les restrictions de voyage liées à la pandémie.
Six anciens Premiers ministres ainsi que l'actuel chef du gouvernement, Bob Loughman, se disputent les voix des 302.307 électeurs inscrits sur les quelque 80 îles situées au niveau du tropique du Capricorne.
Les élections ont été convoquées deux ans avant la date prévue après que M. Loughman a fait suspendre le Parlement pour éviter un vote de défiance qu'il risquait de perdre.
Un jour férié a été déclaré pour la tenue du scrutin mais le président du conseil électoral de Vanuatu, Edward Kaltamat, a dit à l'AFP s'attendre à un faible taux de participation.
"Le bureau électoral, les candidats et les électeurs n'étaient pas prêts", a expliqué M. Kaltamat, ajoutant que "beaucoup de personnes vivant à l'étranger ont dû se précipiter pour remplir des demandes de procuration".
Pour faire campagne dans un laps de temps aussi court, les candidats se sont tournés vers les réseaux sociaux, notamment TikTok et Facebook.
"Les élections anticipées ont perturbé le cycle électoral", estime M. Kaltamat, indiquant que son bureau avait "du mal à [y] faire face".
La moitié des anciens Premiers ministres du Vanuatu sont candidats, mais tous ne sont pas considérés comme des prétendants sérieux à la formation d'un gouvernement.
Sept femmes tentent de faire leur entrée dans le Parlement exclusivement masculin de Vanuatu.
Parmi elles, l'indépendante Céline Bareus, PDG d'une entreprise de technologie, dont les meetings ont attiré des foules considérables.
La dissolution du Parlement par M. Loughman a déclenché une crise politique dans cette nation mélanésienne habituellement stable. Le chef de l'opposition, Ralph Regenvanu, s'y est opposé, lançant un âpre combat juridique.
La Cour suprême du Vanuatu a soutenu le gouvernement en décidant que la dissolution était conforme à la Constitution.
L'économie du pays, qui repose en grande partie sur le tourisme, a été durement touchée par les restrictions de voyage liées à la pandémie.