PORT-VILA, vendredi 1er juillet 2011 (Flash d'Océanie) – Un ancien ministre de Vanuatu, Harry Iauko, a été condamné jeudi par un tribunal de Port-Vila à payer une amende de 15.000 vatu (l’équivalent d’un peu moins de 160 euros) dans le cadre du procès impliquant également huit comparses reconnus coupables d’agression physique en réunion sur la personne du directeur de la publication du quotidien de cet archipel.
Les faits remontent au 4 mars 2011, lorsqu’aux de quinze heures locales (GMT+11), le Britannique Marc Neil-Jones, directeur de la publication du seul quotidien de Vanuatu, aurait été violemment pris à partie par un groupe de huit hommes et en présence de l’ancien ministre de l’équipement (encore en fonction à l’époque), au siège du journal.
Un plainte avait été déposée auprès de la police concernant cette agression, dont le plaignant affirmait qu’elle avait été directement commanditée par celui qui était encore membre du gouvernement national, mécontent de récents articles publié dans ce quotidien le mettant en cause.
Dans plusieurs de ses éditions de ces derniers jours, le Daily Post avait publié une série d’articles mettant directement en cause le ministre, à la fois dans le cadre de transactions foncières douteuses ainsi que dans une affaire de mise à pied des membres du conseil d’administration de la société des aéroports de Vanuatu.
En rendant son verdict jeudi 30 juin 2011, la juge Rita Naviti (qui a aussi condamné les autres accusés à des amendes diverses allant dans certains cas jusqu’à huit cent euros) a trouvé u ministre des circonstances atténuantes, comme par exemple le fait qu’il avait, au cours des audiences, exprimé des « remords » de ne pas avoir empêche ces actes et avait plaidé coupable.
La magistrate a aussi retenu le fait que M. Iauko avait coopéré dans le cadre de l’enquête qui avait précédé le procès et ne possédait pas de casier judiciaire avant ces faits.
Il avait notamment été accusé d’avoir aidé les exécutants à endommager les biens et le matériel du quotidien, ainsi que de s’être comporté de manière à inciter ses comparses à se comporter de manière violente.
L’un d’entre eux avait entrepris d’étrangler le directeur de la publication, à terre, alors qu’un autre commençait à le frapper à coups de poings et de pieds.
Au cours des audiences, l’avocat de M. Iauko avait fait valoir que le quotidien, en ne publiant pas de droit de réponse pourtant sollicité par son client, qui s’estimait diffamé, avait « contribué à cette situation ».
La juge a rappelé en rendant son verdict qu’il existait des moyens légaux pour faire cesser ces publications « au lieu de faire les choses à sa manière en tentant de se faire justice soi-même ».
M. Neil-Jones a déclaré depuis envisager désormais de faire appel de cette décision.
Ce Britannique d’origine depuis naturalisé ni-Vanuatu est arrivé dans cet archipel mélanésien
M. Neil-Jones, arrivé à Vanuatu à la fin des années1980 et qui a ensuite fondé plusieurs magazines à vocation de guides touristiques avant de lancer le Daily Post au milieu des année 1990, a fait l'objet de plusieurs agressions, dont la précédente remontait à janvier 2009, lorsqu’il avait déjà été agressé par un groupe de policiers affectés à la surveillance de la petite prison de la capitale, d’où venaient de s’évader en masse plusieurs dizaines de prisonniers.
L’un d’entre eux, rattrapé, avait été retrouvé mort à l’hôpital central de Port-Vila.
Au début des années 2000, le directeur de la publication avait aussi été déclaré persona non grata et expulsé de Vanuatu par le gouvernement de l’époque, mis en cause dans des affaires de corruption.
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Les faits remontent au 4 mars 2011, lorsqu’aux de quinze heures locales (GMT+11), le Britannique Marc Neil-Jones, directeur de la publication du seul quotidien de Vanuatu, aurait été violemment pris à partie par un groupe de huit hommes et en présence de l’ancien ministre de l’équipement (encore en fonction à l’époque), au siège du journal.
Un plainte avait été déposée auprès de la police concernant cette agression, dont le plaignant affirmait qu’elle avait été directement commanditée par celui qui était encore membre du gouvernement national, mécontent de récents articles publié dans ce quotidien le mettant en cause.
Dans plusieurs de ses éditions de ces derniers jours, le Daily Post avait publié une série d’articles mettant directement en cause le ministre, à la fois dans le cadre de transactions foncières douteuses ainsi que dans une affaire de mise à pied des membres du conseil d’administration de la société des aéroports de Vanuatu.
En rendant son verdict jeudi 30 juin 2011, la juge Rita Naviti (qui a aussi condamné les autres accusés à des amendes diverses allant dans certains cas jusqu’à huit cent euros) a trouvé u ministre des circonstances atténuantes, comme par exemple le fait qu’il avait, au cours des audiences, exprimé des « remords » de ne pas avoir empêche ces actes et avait plaidé coupable.
La magistrate a aussi retenu le fait que M. Iauko avait coopéré dans le cadre de l’enquête qui avait précédé le procès et ne possédait pas de casier judiciaire avant ces faits.
Il avait notamment été accusé d’avoir aidé les exécutants à endommager les biens et le matériel du quotidien, ainsi que de s’être comporté de manière à inciter ses comparses à se comporter de manière violente.
L’un d’entre eux avait entrepris d’étrangler le directeur de la publication, à terre, alors qu’un autre commençait à le frapper à coups de poings et de pieds.
Au cours des audiences, l’avocat de M. Iauko avait fait valoir que le quotidien, en ne publiant pas de droit de réponse pourtant sollicité par son client, qui s’estimait diffamé, avait « contribué à cette situation ».
La juge a rappelé en rendant son verdict qu’il existait des moyens légaux pour faire cesser ces publications « au lieu de faire les choses à sa manière en tentant de se faire justice soi-même ».
M. Neil-Jones a déclaré depuis envisager désormais de faire appel de cette décision.
Ce Britannique d’origine depuis naturalisé ni-Vanuatu est arrivé dans cet archipel mélanésien
M. Neil-Jones, arrivé à Vanuatu à la fin des années1980 et qui a ensuite fondé plusieurs magazines à vocation de guides touristiques avant de lancer le Daily Post au milieu des année 1990, a fait l'objet de plusieurs agressions, dont la précédente remontait à janvier 2009, lorsqu’il avait déjà été agressé par un groupe de policiers affectés à la surveillance de la petite prison de la capitale, d’où venaient de s’évader en masse plusieurs dizaines de prisonniers.
L’un d’entre eux, rattrapé, avait été retrouvé mort à l’hôpital central de Port-Vila.
Au début des années 2000, le directeur de la publication avait aussi été déclaré persona non grata et expulsé de Vanuatu par le gouvernement de l’époque, mis en cause dans des affaires de corruption.
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