Le plateau de To'aroturahi culmine à 840 mètres
PUNAAUIA, le lundi 04 avril 2016 - Les propriétaires des terrains qui mènent au plateau To'aroturahi, à Punaauia ont décidé, le samedi 2 avril, d'interdire l'accès à leur propriété. Le duathlon organisé par l'association Mararatri ne pourra pas se tenir à Vaitavere.
Vaitavere n'est plus. Samedi dernier une des familles propriétaires des terrains menant au plateau To'aroturahi a tranché : après le portail vert, la randonnée de Vaitavere ne sera plus ouverte au public. La décision a été effective immédiatement. Ainsi, les marcheurs et randonneurs qui passeraient outre cette décision se verrait en train de violer une propriété privée, en délit d'effraction.
La famille Deligny propriétaire des terres partant du château d'eau ou se trouve le chemin et de tout le côté droit de la montagne s'est rendu sur le site samedi avec le représentant des parapentistes Pierre Florentin afin d'évaluer la situation et de décider quel serait le sort du site. Après avoir longuement discuté, et malgré quelques désaccords, la famille a choisi de n'autoriser l'accès qu'aux parapentistes.
Certains membres de la famille regrettent néanmoins cette décision. "Nous n'étions pas tous d'accord, mais c'est la majorité qui l'a emporté", raconte un des membres de la famille Deligny. Désormais, les parapentistes auront l'exclusivité du site.
Le duathlon n'aura pas lieu
Par ailleurs, une course était organisée le 24 avril à Vaitavere par l'association Mararatri. Celle-ci ne verra pas le jour. En effet, le refus a été voté à l'unanimité par les membres de la famille Deligny offusqués de voir une manifestation payante s'organiser sur leur terrain sans leur autorisation. "La moindre des choses, c'est de nous demander l'autorisation avant", s'étonne un des membres de la famille.
Cette décision intervient après la popularisation du site. Mais aujourd'hui, Vaitavere est victime de son succès. Après le week-end pascal, les propriétaires des terrains privés de la fin du parcours ont pris contact avec l'association de parapentiste chargée d'entretenir le chemin en échange d'une autorisation de décoller du plateau, afin de leur faire part de leur inquiétude de cette recrudescence de la fréquentation.
De leur côté, les parapentistes étaient eux aussi agacé de la situation. Pierre Florentin un des membres de l'association des parapentistes de Tahiti fait partie des créateurs du chemin de terre et s'était exprimé dans nos colonnes "nous avons créé ce chemin avec l'autorisation des propriétaires, nous l'entretenons et maintenons le site propre".
Il faut savoir que Vaitavere est un domaine communal, mais il s'arrête à la bambouseraie. Au-dessus, du château d'eau, à partir du portail vert, c'est un domaine privé qui ne porte plus le nom de Vaitavere. La première partie s'appelle "Moine" et appartient à la famille Deligny. La deuxième partie, la piste de décollage de parapente s'appelle "To'aroturahi" et est-elle aussi une propriété privée.
Vaitavere n'est plus. Samedi dernier une des familles propriétaires des terrains menant au plateau To'aroturahi a tranché : après le portail vert, la randonnée de Vaitavere ne sera plus ouverte au public. La décision a été effective immédiatement. Ainsi, les marcheurs et randonneurs qui passeraient outre cette décision se verrait en train de violer une propriété privée, en délit d'effraction.
La famille Deligny propriétaire des terres partant du château d'eau ou se trouve le chemin et de tout le côté droit de la montagne s'est rendu sur le site samedi avec le représentant des parapentistes Pierre Florentin afin d'évaluer la situation et de décider quel serait le sort du site. Après avoir longuement discuté, et malgré quelques désaccords, la famille a choisi de n'autoriser l'accès qu'aux parapentistes.
Certains membres de la famille regrettent néanmoins cette décision. "Nous n'étions pas tous d'accord, mais c'est la majorité qui l'a emporté", raconte un des membres de la famille Deligny. Désormais, les parapentistes auront l'exclusivité du site.
Le duathlon n'aura pas lieu
Par ailleurs, une course était organisée le 24 avril à Vaitavere par l'association Mararatri. Celle-ci ne verra pas le jour. En effet, le refus a été voté à l'unanimité par les membres de la famille Deligny offusqués de voir une manifestation payante s'organiser sur leur terrain sans leur autorisation. "La moindre des choses, c'est de nous demander l'autorisation avant", s'étonne un des membres de la famille.
Cette décision intervient après la popularisation du site. Mais aujourd'hui, Vaitavere est victime de son succès. Après le week-end pascal, les propriétaires des terrains privés de la fin du parcours ont pris contact avec l'association de parapentiste chargée d'entretenir le chemin en échange d'une autorisation de décoller du plateau, afin de leur faire part de leur inquiétude de cette recrudescence de la fréquentation.
De leur côté, les parapentistes étaient eux aussi agacé de la situation. Pierre Florentin un des membres de l'association des parapentistes de Tahiti fait partie des créateurs du chemin de terre et s'était exprimé dans nos colonnes "nous avons créé ce chemin avec l'autorisation des propriétaires, nous l'entretenons et maintenons le site propre".
Il faut savoir que Vaitavere est un domaine communal, mais il s'arrête à la bambouseraie. Au-dessus, du château d'eau, à partir du portail vert, c'est un domaine privé qui ne porte plus le nom de Vaitavere. La première partie s'appelle "Moine" et appartient à la famille Deligny. La deuxième partie, la piste de décollage de parapente s'appelle "To'aroturahi" et est-elle aussi une propriété privée.
"C'est dommage pour les marcheurs"
La famille Deligny s'est réunie le samedi 02 avril afin de décider du sort de la randonnée de Vaitavere
Yann Doom est un des propriétaires de Vaitavere. Membre de la famille Deligny, il a accepté de répondre à nos questions.
Qu'est-il ressorti de la réunion familiale de samedi ?
Yann Doom : Malheureusement pour les marcheurs, la famille a décidé de fermer l'accès de nos propriétés au public. Nous avons longuement discuté, tout le monde n'était pas d'accord. Je fais partie de ceux qui auraient aimé laisser un libre accès aux marcheurs et randonneurs, mais c'est la majorité qui l'emporte. La décision est prise.
La montagne a été partagée en neuf branches, mais elles n'étaient pas toutes concernées par le chemin de Vaitavere.
Pourquoi avoir fermé l'accès au Public ?
YD : Alors, la famille Deligny est propriétaire à partir du château d'eau de tout le côté droit de la montagne. Le chemin ouvert par les parapentistes se trouve sur notre propriété. Certains membres de la famille ont été effrayés par le nombre de personnes qui venaient. Quelques-uns de mes cousins trouvaient que les incivilités étaient trop nombreuses. Je suis désolé et c'est dommage pour les marcheurs, mais la famille a estimé que pour préserver la propriété il était nécessaire d'en limiter l'accès.
Pierre Florentin s'est fait le porte-parole de votre inquiétude, il s'était par ailleurs lui-même inquiété que vous ne fermiez la propriété à tout le monde, parapentistes y compris.
YD : Pierre Florentin représente les parapentistes. Il n'est en aucun cas le porte-parole de la famille Deligny. Il n'a jamais été question d'interdire l'accès du site aux parapentistes, d'autant qu'aujourd'hui, ils sont les seuls à avoir le droit de venir sur le terrain que nous leur accordons gratuitement contre l'entretien du lieu.
Une course était organisée à Vaitavere par une association le 24 avril, pourquoi l'avoir interdite ?
YD : C'est gonflé, nous, les propriétaires avons découverts sur les réseaux sociaux qu'ils organisaient une course sur notre propriété. Puis nous avons appris que la course était payante. Personne ne nous avait demandé l'autorisation d'organiser quoi que ce soit. Nous avons contacté l'association via les réseaux sociaux afin de leur faire savoir qu'ils n'ont pas le droit d'organiser cette course sur nos terrains. Les gens se font de l'argent sur notre dos sans nous demander quoi que ce soit. C'est un non catégorique et unanime pour cette course.
Comment allez-vous informer les randonneurs de cette interdiction ?
YD : Nous avons confié cette tâche à Pierre Florentin. Les parapentistes se chargeront de placer les panneaux de signalisation. Après nous sommes prêts à discuter avec une association, si nous arrivons à un accord comme avec les parapentistes, pourquoi ne pas rouvrir partiellement l'accès. Le moment venu, ça fera l'objet d'une nouvelle réunion de famille.
Qu'est-il ressorti de la réunion familiale de samedi ?
Yann Doom : Malheureusement pour les marcheurs, la famille a décidé de fermer l'accès de nos propriétés au public. Nous avons longuement discuté, tout le monde n'était pas d'accord. Je fais partie de ceux qui auraient aimé laisser un libre accès aux marcheurs et randonneurs, mais c'est la majorité qui l'emporte. La décision est prise.
La montagne a été partagée en neuf branches, mais elles n'étaient pas toutes concernées par le chemin de Vaitavere.
Pourquoi avoir fermé l'accès au Public ?
YD : Alors, la famille Deligny est propriétaire à partir du château d'eau de tout le côté droit de la montagne. Le chemin ouvert par les parapentistes se trouve sur notre propriété. Certains membres de la famille ont été effrayés par le nombre de personnes qui venaient. Quelques-uns de mes cousins trouvaient que les incivilités étaient trop nombreuses. Je suis désolé et c'est dommage pour les marcheurs, mais la famille a estimé que pour préserver la propriété il était nécessaire d'en limiter l'accès.
Pierre Florentin s'est fait le porte-parole de votre inquiétude, il s'était par ailleurs lui-même inquiété que vous ne fermiez la propriété à tout le monde, parapentistes y compris.
YD : Pierre Florentin représente les parapentistes. Il n'est en aucun cas le porte-parole de la famille Deligny. Il n'a jamais été question d'interdire l'accès du site aux parapentistes, d'autant qu'aujourd'hui, ils sont les seuls à avoir le droit de venir sur le terrain que nous leur accordons gratuitement contre l'entretien du lieu.
Une course était organisée à Vaitavere par une association le 24 avril, pourquoi l'avoir interdite ?
YD : C'est gonflé, nous, les propriétaires avons découverts sur les réseaux sociaux qu'ils organisaient une course sur notre propriété. Puis nous avons appris que la course était payante. Personne ne nous avait demandé l'autorisation d'organiser quoi que ce soit. Nous avons contacté l'association via les réseaux sociaux afin de leur faire savoir qu'ils n'ont pas le droit d'organiser cette course sur nos terrains. Les gens se font de l'argent sur notre dos sans nous demander quoi que ce soit. C'est un non catégorique et unanime pour cette course.
Comment allez-vous informer les randonneurs de cette interdiction ?
YD : Nous avons confié cette tâche à Pierre Florentin. Les parapentistes se chargeront de placer les panneaux de signalisation. Après nous sommes prêts à discuter avec une association, si nous arrivons à un accord comme avec les parapentistes, pourquoi ne pas rouvrir partiellement l'accès. Le moment venu, ça fera l'objet d'une nouvelle réunion de famille.