Une dizaine de kiosques ont été construits et végétalisés pour l’occasion (Crédit : Anne-Charlotte Lehartel).
Tahiti, le 12 juillet 2024 – Créations locales, produits agricoles, massage, tatouage, restauration… Un village des artisans a été inauguré au quai de Vairao, vendredi. Les exposants de Taiarapu-Ouest espèrent ainsi profiter de l’attractivité des épreuves de surf des Jeux olympiques, sur la route de Teahupo’o. Les premiers clients locaux et internationaux sont déjà au rendez-vous.
Des chapiteaux végétalisés et une dizaine de fare construits spécialement pour l’occasion. Le quai de Vairao s’est métamorphosé à l’approche de la grande fête du surf, sous l’impulsion du maire délégué, Jonathan Tarihaa. “Vairao, c’est la commune voisine de Teahupo’o, dans la commune de Taiarapu-Ouest qui accueille les Jeux olympiques, et c’est important pour nous, élus du conseil municipal, de mettre en place des structures afin que notre population puisse participer au développement économique.” Avec un atout majeur : Vairao n’est soumis à aucune restriction de circulation.
Vendredi matin, des danses et chants offerts par les enfants de la colonie voisine, ainsi qu’une bénédiction ont donné le coup d’envoi des festivités, tandis que les 17 exposants de Vairao, Teahupo’o et Toahotu, mais aussi quelques-uns de Taiarapu-Est, mettaient la dernière touche à leurs stands.
Des chapiteaux végétalisés et une dizaine de fare construits spécialement pour l’occasion. Le quai de Vairao s’est métamorphosé à l’approche de la grande fête du surf, sous l’impulsion du maire délégué, Jonathan Tarihaa. “Vairao, c’est la commune voisine de Teahupo’o, dans la commune de Taiarapu-Ouest qui accueille les Jeux olympiques, et c’est important pour nous, élus du conseil municipal, de mettre en place des structures afin que notre population puisse participer au développement économique.” Avec un atout majeur : Vairao n’est soumis à aucune restriction de circulation.
Vendredi matin, des danses et chants offerts par les enfants de la colonie voisine, ainsi qu’une bénédiction ont donné le coup d’envoi des festivités, tandis que les 17 exposants de Vairao, Teahupo’o et Toahotu, mais aussi quelques-uns de Taiarapu-Est, mettaient la dernière touche à leurs stands.
Dix-sept artisans de Taiarapu-Ouest sont au rendez-vous.
Des kiosques “à l’ancienne”
Avec ses nombreuses créations, dont des pāreu aux couleurs des anneaux olympiques, Myriam Lucas était ravie du résultat. “Ces kiosques qui s’ouvrent à l’ancienne nous font voyager dans le temps. Ça manquait à la Presqu’île !” Même ambiance chez ses voisines, Hereiti et sa maman, Moeata, en pleine reconversion professionnelle, entre bijoux, pāreu peints à la main et sacs en crochet. “C’est magnifique de pouvoir mettre en valeur nos créations pour les JO ! C’est vraiment une chance de contribuer à la promotion de notre commune”, nous ont-elles confié. De l’autre côté du quai, sur la place Tavania, Fabiola Hauata représente six artisanes en tant que présidente de l’association Taure’a no Vavi. “Ce sont surtout des jeunes qui font de la couture, du tressage, des bijoux, etc. C’est une bonne initiative, qui va nous permettre de montrer notre savoir-faire et de conclure des ventes.”
Sculptés par les élèves du Centre des jeunes adolescents (CJA) de Vairao, trois unu à l’effigie de Teahupo’o, Vairao et Toahotu ont été dévoilés à cette occasion. Un parcours-santé et un terrain de beach-volley, prochainement inauguré, complètent l’ensemble. Prochaine étape pour les artisans, vendredi 19 juillet, avec l’accueil de l’Aranui, village olympique flottant, dans la baie de Tapuaeraha.
Elfriede et Mark, touristes australiens : “Nous nous sommes arrêtés, en passant”
“Nous allons à Teahupo’o, bien sûr ! En passant, nous avons vu toutes ces couleurs et nous nous sommes arrêtés pour voir ce qui se passait. Les décorations naturelles sont absolument magnifiques, en particulier les créations florales. Nous sommes ravis d’être tombés sur ce marché. Nous avons acheté des bijoux à base de nacres, de coquillages et de perles pour nous, notre fille et notre petite-fille.”
Jonathan Tarihaa tenait à ce “que notre population puisse participer”.