Vaimiti Laurens, une vahine accomplie


Vaimiti et Michel lors de l'inauguration de leur boutique, le 7 août, au Vaima.
PAPEETE, le 13 août 2015 - Vaimiti Laurens, la fiancée du champion de surf Michel Bourez, vient d'ouvrir sa boutique de prêt-à-porter 'Ohani, au centre Vaima. Professeur d'école et maman d'un petit garçon, la vahine est aujourd'hui une femme accomplie. Rencontre avec la promise de "Spartan".


Présente nous ta boutique 'Ohani ouverte au Vaima depuis le 7 août dernier. Qu'est-ce qu'on peut y trouver ?
Vaimiti Laurens : 'Ohani signifie en reo Tahiti "un amour de femme", "un amour de bikini"… On laisse libre cours à l'imagination des clients. Pour l'intitulé de l'enseigne, j'ai contacté Régina Suen Ko, une spécialiste en noms polynésiens, qui m'avait également aidée à trouver le prénom de mon fils. Ma boutique a été inaugurée vendredi 7 août. On y trouve des lignes de maillots de bain hauts de gamme, avec des marques bien connues des vahine. J'ai eu le contact grâce à mon tane (Michel Bourez, ndlr), car ce sont notamment les compagnes de Kelly Salter, d'Andy Irons, etc. qui ont lancé leurs marques et explosent actuellement leurs ventes. Des grandes stars portent leurs maillots, comme Rihanna, Beyoncé… Le standing est assez élevé.
Nous proposons donc du prêt-à-porter pour les femmes et pour les petites filles : des bikinis, des colliers, des bijoux, des petits sacs pochettes (créés par Hinatea Boosie à Hossegor), des sacs de plage (signés Angelina Hills à Hawaii), des taies d'oreillers avec des imprimés, tout ce qui est en relation avec la plage et la mer. Nous avons aussi une marque locale, qui réalise des collections en exclusivité pour la boutique.

As-tu une page Facebook dédiée ?
Oui, bien sûr, il faut tout simplement aller sur la page Facebook : OHANI. Vous pouvez nous retrouver par ailleurs sur Instagram : @ohani.tahiti.

Comment est né ce projet ? C'est la première fois que tu lances une société ?
C'est un projet mûrement réfléchi, qui me tenait à cœur. C'est mon rêve depuis longue date ! Quand je voyage et que je vois tous ces beaux maillots à Hawaii ou à Los Angeles, cela m'a donné envie de créer ma boutique. Maintenant que mon fils est un peu plus grand, c'est le bon moment. Je suis responsable de la boutique, mais c'est Michel qui est le gérant. Nous avons deux employées pour nous aider. J'essaie d'être au top sur tous les fronts, de faire ma "wonder woman", mais heureusement qu'elles sont là pour m'épauler (rire) !

En effet, tu es professeur d'école. Qu'est-ce que tu aimes dans l'enseignement auprès des enfants ?
Cela reste ma priorité. J'aime beaucoup le contact avec les élèves, et surtout monter, partager des projets avec eux. J'enseigne à l'école primaire de Papehue, à Paea, aux CM1 et CM2, ce qui permet de faire des activités intéressantes, comme des sorties voile, des expositions, etc.



"Nous allons peut-être nous marier l'année prochaine"


Difficile de ne pas évoquer Michel Bourez… Tu parles de lui en disant "mon mari" : avez-vous fait le grand saut ou êtes-vous fiancés ?
Oui, plus ou moins. Nous allons peut-être nous marier l'année prochaine (sourire)… Nous attendons encore un peu, car nous avons des rythmes de vie assez soutenus entre nos activités professionnelles, notre enfant, maintenant la boutique... Il y a beaucoup de choses à gérer et cela nous laisse peu de temps pour penser à cela pour l'instant.

Comment s'appelle votre petit garçon ?
Il a trois ans et demi maintenant et se prénomme Kaoriki ; cela veut dire en reo Paumotu "Le faisceau lumineux qui émerge de l'obscurité". Cela symbolise en outre l'extrémité du palmier, qui représente la lance du guerrier… C'est notre petit guerrier (sourire).

Ton tane est champion de surf, il est souvent sur les routes ou plutôt dans les vagues… Comment gérez-vous votre vie de famille ? Arrives-tu à le suivre sur le circuit ?
Mon métier d'enseignante me permet d'avoir des vacances toutes les cinq semaines. Dès que je peux, je le rejoins donc avec notre fils, et nous profitons au maximum du temps qui nous est offerts. Et puis, bien sûr, il y a Skype qui nous permet de rester en contact, de nous voir, de nous parler. Au début, ce n'était pas facile, mais nous avons trouvé notre équilibre à présent, et notre fils s'est habitué. Nous avons choisi ce mode de vie, nous l'assumons et nous sommes bien comme ça.

Michel participe à la Billabong Pro Tahiti ce matin. Comment le sens-tu ? S'est-il bien remis de sa chute (à Teahupo'o, en avril dernier, il s'est cassé la main et a eu une vertèbre un peu fêlée) ?
Son caoch est à la maison depuis quelque temps et il s'entraîne à fond pour la compétition. Il est tout le temps à l'eau et paraît motivé comme jamais. Après ses deux étapes manquées du championnat du monde, il veut faire bien !

Trembles-tu à chacune de ses vagues ou t'es-tu habituée à son rythme de sportif de l'extrême ?
Oui, toujours, je ne suis toujours pas habituée… Je me ronge les ongles jusqu'à me faire saigner et je suis même obligée de porter des faux ongles (rire) !

Es-tu sportive également : pratiques-tu le surf ou d'autres activités ?
J'aime le surf, mais ne le pratique pas. Je suis danseuse de 'ori Tahiti à la base, c'est ma première passion. J'ai participé au Heiva l'année dernière avec la troupe de Tahiti Ora, et nous avons gagné, mais je n'ai plus de temps pour moi en ce moment… Sinon, je fais de l'Insanity à la maison, ça me permet de bien me défouler.

Tu fais aussi de la musique avec ton papa (Guy Laurens)…
Oui, je chante avec mon papa. Je fais des voix lorsqu'il prépare un nouvel album et participe parfois à ses représentations. C'est très sympa.

Un message pour les vahine ?
J'espère de tout cœur que la boutique vous plaira et je suis ravie de partager avec les femmes polynésiennes ma passion pour les beaux maillots. Peut-être qu'un jour, je lancerais ma propre ligne de maillots.



Rédigé par Dominique Schmitt le Jeudi 13 Aout 2015 à 16:44 | Lu 7233 fois