Tahiti, le 20 août 2022 – Vanessa Pesquié, la fille du photographe Lucien Pesquié, présente Vahine Tātau, un ouvrage rassemblant près de 200 photographies réalisées par son père, décédé en 2019. Elle souhaite ainsi continuer le travail de celui-ci, puisqu'il a travaillé sur ce projet de livre pendant cinq ans. L'ouvrage sera disponible en librairie mi-septembre.
Vanessa Pesquié, la fille du photographe Lucien Pesquié, décédé en mars 2019, a présenté à la presse, samedi matin, en avant-première, Vahine Tātau, un ouvrage de photographies réalisées par son père. Il ne s'agit pas d'un hommage posthume, mais de l'aboutissement d'un travail entamé par le photographe, puisqu'il a travaillé dessus pendant cinq ans. “Ce livre, c'est le sien, ce n'est pas du tout le mien”, dit-elle. Il s'agit du tout premier livre rassemblant les œuvres de Lucien Pesquié.
L'ouvrage se présente en format carré en 20x20, souple, et compte 200 pages, presque autant de photographies et met à l'honneur le corps de la femme et le tatouage polynésien. “C'est une constatation qui avait été faite au cours des différents Heiva puisqu'il l'a couvert pendant plus de 20 ans. Il a vu l'évolution du tatouage sur les corps féminins et la place que ça prenait de plus en plus, et il a eu envie, en tant qu'amoureux de la culture polynésienne et des vahine, de mettre ça en corrélation et de faire un ouvrage sur le renouveau du tatouage polynésien sur les vahine.” Les photographies présentent une spécificité : on n'y voit aucun visage. Cela afin de mettre les tatouages en valeur. En revanche, le nom du tatoueur apparaît sur chaque cliché. L'ouvrage rassemble les œuvres d'une soixantaine de tatoueurs, principalement de Tahiti, mais aussi quelques-uns de Moorea, et un Marquisien installé en métropole. Pour Vanessa Pesquié, il était important qu'il fasse partie du livre : “C'est pour montrer que le tatouage polynésien a sa place en France et que les tatoueurs polynésiens sont de plus en plus demandés.”
Vanessa Pesquié, la fille du photographe Lucien Pesquié, décédé en mars 2019, a présenté à la presse, samedi matin, en avant-première, Vahine Tātau, un ouvrage de photographies réalisées par son père. Il ne s'agit pas d'un hommage posthume, mais de l'aboutissement d'un travail entamé par le photographe, puisqu'il a travaillé dessus pendant cinq ans. “Ce livre, c'est le sien, ce n'est pas du tout le mien”, dit-elle. Il s'agit du tout premier livre rassemblant les œuvres de Lucien Pesquié.
L'ouvrage se présente en format carré en 20x20, souple, et compte 200 pages, presque autant de photographies et met à l'honneur le corps de la femme et le tatouage polynésien. “C'est une constatation qui avait été faite au cours des différents Heiva puisqu'il l'a couvert pendant plus de 20 ans. Il a vu l'évolution du tatouage sur les corps féminins et la place que ça prenait de plus en plus, et il a eu envie, en tant qu'amoureux de la culture polynésienne et des vahine, de mettre ça en corrélation et de faire un ouvrage sur le renouveau du tatouage polynésien sur les vahine.” Les photographies présentent une spécificité : on n'y voit aucun visage. Cela afin de mettre les tatouages en valeur. En revanche, le nom du tatoueur apparaît sur chaque cliché. L'ouvrage rassemble les œuvres d'une soixantaine de tatoueurs, principalement de Tahiti, mais aussi quelques-uns de Moorea, et un Marquisien installé en métropole. Pour Vanessa Pesquié, il était important qu'il fasse partie du livre : “C'est pour montrer que le tatouage polynésien a sa place en France et que les tatoueurs polynésiens sont de plus en plus demandés.”
D'autres livres à venir
Afin d'éditer cet ouvrage, Vanessa Pesquié a créé son entreprise, Lucien Pesquié Photography, avec plusieurs membres de sa famille en septembre 2021. “Ça me permet de pouvoir continuer à utiliser ses clichés et à prolonger ses projets”, dit-elle. D'autres livres sont d'ailleurs en projet. “Déjà, il va y avoir un Vahine Tātau 2, parce que j'ai le stock pour le faire. J'aimerais après travailler sur le Heiva parce que j'ai des archives de Heiva, avec des photos top, notamment Tiare Trompette quand elle dansait dans O Tahiti e. Et j'aimerais aussi présenter un livre où il y aurait un regard complet sur la Polynésie, où on va aller du paysage à la vahine, en passant par le tātau, la bijouterie d'art, les fleurs… Faire vraiment comme un petit recueil de la Polynésie.“
Vahine Tātau sera disponible en librairie en Polynésie en exclusivité à partir de mi-septembre, puis il sortira en métropole une à deux semaines plus tard. Il sera notamment présenté fin septembre au salon nautique le Grand Pavois de La Rochelle, où Tahiti et ses îles est l'invité d'honneur.
Vahine Tātau sera disponible en librairie en Polynésie en exclusivité à partir de mi-septembre, puis il sortira en métropole une à deux semaines plus tard. Il sera notamment présenté fin septembre au salon nautique le Grand Pavois de La Rochelle, où Tahiti et ses îles est l'invité d'honneur.
Lucien Pesquié, le militaire devenu photographe
Le parcours de Lucien Pesquié est “atypique”. Ce militaire, passionné de photographie, est devenu professionnel en 1998, au hasard de rencontres, comme l'explique sa fille, Vanessa : “Mon père était militaire dans l'armée de l'air, il était nageur de combat. C'est pour ça qu'on a baigné dans la plongée sous-marine depuis toutes petites, ma sœur et moi. On a beaucoup voyagé. On a habité en Afrique, en Corse et en Polynésie, à partir de 1992, pendant trois ans. Et il avait comme passion la photo. Pour lui, ce n'était pas un vrai métier. Un jour, il a rencontré une équipe de tournage d'Ushuaïa et l'équipe de Florent Carmin qui était venu faire des photos de Pamela Anderson et il s'était retrouvé par hasard avec eux chez le médecin à Bora Bora. Il leur a montré ses photos et ils l'ont pris sous leur aile. Et ses premières vraies photos “posées” sont celles de Pamela Anderson. Après, il a eu quelques publications dans Géo, National Geographic, mais des photos de plongée. Donc la passion est devenue une activité. Il a pris sa retraite de l'armée. Il est reparti en métropole, et après trois ans, il est revenu définitivement à Tahiti, où il a vécu plus de vingt ans. Il repose désormais au cimetière de Orofara, à Mahina.”