Paris, France | AFP | lundi 18/01/2021 - Le retard de livraison de vaccins anti-Covid de Pfizer/BioNTech sera rattrapé "à la fin du premier trimestre", a assuré lundi la ministre déléguée à l'Industrie Agnès Pannier-Runacher, qui s'est cependant dite "vigilante".
"Le calendrier prévoit une baisse de livraison de 140.000 doses cette semaine et, à partir de la semaine prochaine, nous aurons 520.000 livraisons hebdomadaires", comme initialement prévu, a-t-elle dit sur CNews.
"Nous rattraperons à la fin du premier trimestre le retard de cette semaine. (...) Pfizer nous garantit quelque chose de quasiment indolore, mais nous serons vigilants", a ajouté la ministre, évoquant "un challenge industriel énorme" pour répondre à des commandes massives.
Vendredi, les deux laboratoires avaient annoncé de façon inopinée ne pas être en mesure de fournir la quantité de doses à laquelle ils s'étaient engagés, déclenchant le courroux des pays européens, déjà critiqués pour la lenteur de la campagne de vaccination.
Ils avaient assuré le lendemain avoir mis en place un "plan" pour limiter à une semaine les retards de livraison de leur vaccin, alors que l'Europe craignait de voir faiblir les livraisons de doses pendant "trois à quatre semaines".
"A la fin du mois, un million de Français seront vaccinés et notre objectif est de vacciner 15 millions de Français à la fin du mois de juin", a encore dit la ministre, qui a aussi évoqué la livraison hebdomadaire de 50.000 doses du laboratoire Moderna.
L'UE a sécurisé pour l'ensemble de l'Europe 600 millions de doses du vaccin Pfizer (les Etats-Unis en ont sécurisé 200 millions). Les autorités de santé doivent encore se prononcer sur les vaccins AstraZeneca et Janssen.
En France, trois sites vont fabriquer des vaccins, pour Pfizer, Moderna et Janssen, selon la ministre française.
Concernant l'éventuelle mise à disposition de chaînes de fabrication par Sanofi, elle a évoqué la "bonne volonté" de l'entreprise mais aussi des contacts avec d'autres laboratoires.
"Nous regardons avec Sanofi s'ils peuvent débloquer des capacités de remplissage de flacons de vaccin, car ils ont de grosses capacités en la matière (...) En revanche, les plus grosses capacités de production de vaccin à ARN messager sont en Suisse, en Allemagne et en Belgique, et nous récupérons ces quantités pour les mettre dans du flaconnage", a-t-elle dit.
Selon elle, "il faut prendre les sites les plus gros, capables de basculer le plus rapidement. C'est ce que nous faisons avec Sanofi pour voir si c'est la meilleure solution, mais nous avons d'autres contacts avec d'autres labos".
"Le calendrier prévoit une baisse de livraison de 140.000 doses cette semaine et, à partir de la semaine prochaine, nous aurons 520.000 livraisons hebdomadaires", comme initialement prévu, a-t-elle dit sur CNews.
"Nous rattraperons à la fin du premier trimestre le retard de cette semaine. (...) Pfizer nous garantit quelque chose de quasiment indolore, mais nous serons vigilants", a ajouté la ministre, évoquant "un challenge industriel énorme" pour répondre à des commandes massives.
Vendredi, les deux laboratoires avaient annoncé de façon inopinée ne pas être en mesure de fournir la quantité de doses à laquelle ils s'étaient engagés, déclenchant le courroux des pays européens, déjà critiqués pour la lenteur de la campagne de vaccination.
Ils avaient assuré le lendemain avoir mis en place un "plan" pour limiter à une semaine les retards de livraison de leur vaccin, alors que l'Europe craignait de voir faiblir les livraisons de doses pendant "trois à quatre semaines".
"A la fin du mois, un million de Français seront vaccinés et notre objectif est de vacciner 15 millions de Français à la fin du mois de juin", a encore dit la ministre, qui a aussi évoqué la livraison hebdomadaire de 50.000 doses du laboratoire Moderna.
L'UE a sécurisé pour l'ensemble de l'Europe 600 millions de doses du vaccin Pfizer (les Etats-Unis en ont sécurisé 200 millions). Les autorités de santé doivent encore se prononcer sur les vaccins AstraZeneca et Janssen.
En France, trois sites vont fabriquer des vaccins, pour Pfizer, Moderna et Janssen, selon la ministre française.
Concernant l'éventuelle mise à disposition de chaînes de fabrication par Sanofi, elle a évoqué la "bonne volonté" de l'entreprise mais aussi des contacts avec d'autres laboratoires.
"Nous regardons avec Sanofi s'ils peuvent débloquer des capacités de remplissage de flacons de vaccin, car ils ont de grosses capacités en la matière (...) En revanche, les plus grosses capacités de production de vaccin à ARN messager sont en Suisse, en Allemagne et en Belgique, et nous récupérons ces quantités pour les mettre dans du flaconnage", a-t-elle dit.
Selon elle, "il faut prendre les sites les plus gros, capables de basculer le plus rapidement. C'est ce que nous faisons avec Sanofi pour voir si c'est la meilleure solution, mais nous avons d'autres contacts avec d'autres labos".