Paris, France | AFP | vendredi 18/03/2022 - La quatrième dose de vaccin anti-Covid doit être proposée aux personnes de plus de 65 ans les "plus à risque", ont estimé vendredi les autorités sanitaires françaises, se distinguant du gouvernement qui l'a ouverte à tous les plus de 80 ans.
La Haute autorité de santé (HAS) s'est prononcée dans un communiqué pour "une seconde dose de rappel pour les personnes de plus de 65 ans les plus à risque de forme sévère de la maladie et qui le souhaitent".
L'idée d'une seconde dose de rappel, généralement qualifiée de "quatrième dose", est évoquée depuis plusieurs mois, face à l'essor du variant Omicron qui est particulièrement contagieux et résiste en partie aux vaccins existants.
Le consensus scientifique est loin d'être établi en ce qui concerne l'intérêt d'une extension à toute la population mais plusieurs pays ont fait le choix d'en donner la possibilité aux personnes jugées les plus à risque.
C'est le choix de la France qui a annoncé, voici quelques jours, par la voix du Premier ministre Jean Castex, que la quatrième dose serait proposée à toutes les personnes de plus de 80 ans.
Mais cette annonce a été faite sans attendre l'avis de la Haute autorité de santé, qui avait pourtant été saisie sur le sujet par le ministre de la Santé, Olivier Véran.
La HAS ne se prononce pas clairement sur le bien-fondé d'une telle ouverture aux plus âgés sans discrimination, se contentant de "prend(re) acte de l'annonce gouvernementale".
Mais elle estime qu'à partir de 65 ans, seules les personnes "à très haut risque de forme sévère" de Covid, ou celles atteintes de plusieurs maladies chroniques, devraient avoir accès à la quatrième dose.
Qui plus est, alors que le gouvernement ouvre la possibilité d'une quatrième dose trois mois après la troisième, la HAS juge que cet intervalle devrait être porté à six mois "pour ne pas diminuer l'adhésion de la population à la vaccination par des rappels trop fréquents".
La HAS insiste enfin sur le fait qu'il n'est pas "pertinent" d'ouvrir la quatrième dose à toute la population, après que son homologue européenne, l'Agence européenne des médicaments (EMA) a pris une position semblable jeudi.
L'autorité française a par ailleurs communiqué d'autres recommandations: elle juge désormais possible de vacciner les enfants qui ont été atteints d'un syndrome inflammatoire multi-systémique pédiatrique (PIMS), complication la plus fréquente du Covid chez les plus jeunes.
Enfin, elle souhaite élargir l'usage d'un traitement préventif, l'Evusheld d'AstraZeneca, à l'ensemble des patients immunodéprimés chez qui la vaccination fonctionne mal, y compris les adolescents de plus de 12 ans.
La Haute autorité de santé (HAS) s'est prononcée dans un communiqué pour "une seconde dose de rappel pour les personnes de plus de 65 ans les plus à risque de forme sévère de la maladie et qui le souhaitent".
L'idée d'une seconde dose de rappel, généralement qualifiée de "quatrième dose", est évoquée depuis plusieurs mois, face à l'essor du variant Omicron qui est particulièrement contagieux et résiste en partie aux vaccins existants.
Le consensus scientifique est loin d'être établi en ce qui concerne l'intérêt d'une extension à toute la population mais plusieurs pays ont fait le choix d'en donner la possibilité aux personnes jugées les plus à risque.
C'est le choix de la France qui a annoncé, voici quelques jours, par la voix du Premier ministre Jean Castex, que la quatrième dose serait proposée à toutes les personnes de plus de 80 ans.
Mais cette annonce a été faite sans attendre l'avis de la Haute autorité de santé, qui avait pourtant été saisie sur le sujet par le ministre de la Santé, Olivier Véran.
La HAS ne se prononce pas clairement sur le bien-fondé d'une telle ouverture aux plus âgés sans discrimination, se contentant de "prend(re) acte de l'annonce gouvernementale".
Mais elle estime qu'à partir de 65 ans, seules les personnes "à très haut risque de forme sévère" de Covid, ou celles atteintes de plusieurs maladies chroniques, devraient avoir accès à la quatrième dose.
Qui plus est, alors que le gouvernement ouvre la possibilité d'une quatrième dose trois mois après la troisième, la HAS juge que cet intervalle devrait être porté à six mois "pour ne pas diminuer l'adhésion de la population à la vaccination par des rappels trop fréquents".
La HAS insiste enfin sur le fait qu'il n'est pas "pertinent" d'ouvrir la quatrième dose à toute la population, après que son homologue européenne, l'Agence européenne des médicaments (EMA) a pris une position semblable jeudi.
L'autorité française a par ailleurs communiqué d'autres recommandations: elle juge désormais possible de vacciner les enfants qui ont été atteints d'un syndrome inflammatoire multi-systémique pédiatrique (PIMS), complication la plus fréquente du Covid chez les plus jeunes.
Enfin, elle souhaite élargir l'usage d'un traitement préventif, l'Evusheld d'AstraZeneca, à l'ensemble des patients immunodéprimés chez qui la vaccination fonctionne mal, y compris les adolescents de plus de 12 ans.