Shell Va'a à la lutte avec Team Opt
La 12e édition de la Tahiti Nui Va’a a débuté ce jeudi matin. Le départ a été donné comme prévu à 8H à Mataiea. Le cortège d’une trentaine de pirogues est sorti par la grande passe, la petite passe étant rendue difficile d’accès par une houle de deux mètres arrivant par le sud-ouest. C’est la pirogue d’Enviropol qui a pris le meilleur départ, suivie par Shell Va’a, Team Opt et Manihi Va’a.
Malgré la houle de deux mètres générant de gros creux, l’absence de vent significatif a permis aux pirogues de se diriger vers Teahupo’o sans trop de complications. Après 45 minutes de course, Shell Va’a s’était finalement positionnée en tête, une position que le team au coquillage ne lâchera plus. Derrière, on retrouve Team Opt, Edt Va’a, Air Tahiti et Manihi Va’a.
Les changements étaient autorisés après une heure de course, chaque équipage comportant neuf rameurs et les changements s’effectuant sur six rameurs à la fois. Shell Va’a, bien rôdé à cet exercice grâce aux multiples victoires à Moloka’i - également une course à changements -, a pu progressivement creuser un écart de plus en plus important de 100, 200 puis 300 mètres.
Malgré la houle de deux mètres générant de gros creux, l’absence de vent significatif a permis aux pirogues de se diriger vers Teahupo’o sans trop de complications. Après 45 minutes de course, Shell Va’a s’était finalement positionnée en tête, une position que le team au coquillage ne lâchera plus. Derrière, on retrouve Team Opt, Edt Va’a, Air Tahiti et Manihi Va’a.
Les changements étaient autorisés après une heure de course, chaque équipage comportant neuf rameurs et les changements s’effectuant sur six rameurs à la fois. Shell Va’a, bien rôdé à cet exercice grâce aux multiples victoires à Moloka’i - également une course à changements -, a pu progressivement creuser un écart de plus en plus important de 100, 200 puis 300 mètres.
Belle deuxième place pour Air Tahiti Va'a
Au niveau de la pointe sud de l’île, un spectacle grandiose attendait les participants, des vagues de grosse taille se brisant sur les hauts-fonds. Comme prévu, les organisateurs ont fait se positionner des bateaux pour que les pirogues puissent passer avec une bonne marge de sécurité par rapport aux « Maoti ». Après cette zone de turbulence, le cortège a retrouvé un océan plus calme.
Pirogues et bateaux accompagnateurs ont ensuite longé la côte sauvage de Tahiti, la côte où la route de ceinture est inexistante. Falaises abruptes, flancs de montagne verdoyants, vallées vierges luxuriantes…un spectacle à couper le souffle. Les pirogues ont ensuite rejoint le récif menant à Tautira, en faisant bien attention de ne pas se risquer trop près du platier.
Une belle animation et de nombreux spectateurs profitant du jour férié attendaient les va’a à l’arrivée, à Tautira. Shell Va’a est finalement arrivé largement en tête avec presque 5’ d’avance sur Air Tahiti Va’a et Team Opt. Edt Va’a, barrée par Rete Ebb, arrive en quatrième position quelques dizaines de secondes derrière Air Tahiti Va’a et Team Opt. Manihi Va’a, Enviropol, Paddling Connection, Manutahi Va’a, Pirae Va’a et Pihaena Va’a complètent le Top 10 de cette première étape. SB
Pirogues et bateaux accompagnateurs ont ensuite longé la côte sauvage de Tahiti, la côte où la route de ceinture est inexistante. Falaises abruptes, flancs de montagne verdoyants, vallées vierges luxuriantes…un spectacle à couper le souffle. Les pirogues ont ensuite rejoint le récif menant à Tautira, en faisant bien attention de ne pas se risquer trop près du platier.
Une belle animation et de nombreux spectateurs profitant du jour férié attendaient les va’a à l’arrivée, à Tautira. Shell Va’a est finalement arrivé largement en tête avec presque 5’ d’avance sur Air Tahiti Va’a et Team Opt. Edt Va’a, barrée par Rete Ebb, arrive en quatrième position quelques dizaines de secondes derrière Air Tahiti Va’a et Team Opt. Manihi Va’a, Enviropol, Paddling Connection, Manutahi Va’a, Pirae Va’a et Pihaena Va’a complètent le Top 10 de cette première étape. SB
Patrick Moux et David Tepava, coach et barreur de Shell Va'a
Parole à David Tepava, coach de Shell Va’a :
Ton analyse de la course ?
« Dans la première partie de la course, cela a été dur pour nous, je ne sais pas pourquoi, on était crispés, on a pas bien trouvé nos marques. C’est pour cela qu’on était au contact de Team Opt. Heureusement, on a eu un petit sursaut avant le premier changement pour creuser un petit écart. On avait confiance en notre B, on savait qu’elle était aussi forte que nous pour pouvoir faire la différence et c’est ce qui s’est passé. Une course n’est jamais facile mais c’est positif pour nous. On s’était bien préparés pour cette course. On se devait de gagner la première étape. Maintenant, on l’a fait avec cinq minutes d’avance, c’est encore mieux. Félicitations à tout le monde, le travail cela paye. »
Les changements sont votre point fort ?
« Nous n’avons pas véritablement de point fort. Course à changements ou pas, il faut être prêt le jour J, comme on dit, mais c’est sûr qu’il faut bien gérer ses changements, il faut perdre le moins de secondes possibles. On a fait nos changements toutes les quinze minutes, puis douze, puis dix à la fin. Le plus important, c’est de gérer la pression parce que tout le monde change, tout le monde récupère donc pour faire la différence, il faut y aller. Notre stratégie, c’était de faire notre course, comme on était loin devant, tous seuls. On avait plus de repères par rapport aux changements des autres. On s’est battus contre le chrono jusqu’à la fin. »
C’est encourageant pour le reste de la course et de la saison ?
« C’est sûr. Gagner est une chose mais gagner avec une distance d’avance pareille, c’est sûr que c’est motivant pour la suite. Tout le monde a répondu présent donc j’en profite pour remercier tous nos rameurs, qui ont été sérieux. Il ne faut pas oublier qu’arrivés à ce niveau-là, il faut beaucoup de sérieux pour faire la différence. Merci à tout le monde, au staff, à notre patron Albert Moux qui nous suit, qui est toujours derrière nous. Merci à tout le monde. » Propos recueillis par SB
Ton analyse de la course ?
« Dans la première partie de la course, cela a été dur pour nous, je ne sais pas pourquoi, on était crispés, on a pas bien trouvé nos marques. C’est pour cela qu’on était au contact de Team Opt. Heureusement, on a eu un petit sursaut avant le premier changement pour creuser un petit écart. On avait confiance en notre B, on savait qu’elle était aussi forte que nous pour pouvoir faire la différence et c’est ce qui s’est passé. Une course n’est jamais facile mais c’est positif pour nous. On s’était bien préparés pour cette course. On se devait de gagner la première étape. Maintenant, on l’a fait avec cinq minutes d’avance, c’est encore mieux. Félicitations à tout le monde, le travail cela paye. »
Les changements sont votre point fort ?
« Nous n’avons pas véritablement de point fort. Course à changements ou pas, il faut être prêt le jour J, comme on dit, mais c’est sûr qu’il faut bien gérer ses changements, il faut perdre le moins de secondes possibles. On a fait nos changements toutes les quinze minutes, puis douze, puis dix à la fin. Le plus important, c’est de gérer la pression parce que tout le monde change, tout le monde récupère donc pour faire la différence, il faut y aller. Notre stratégie, c’était de faire notre course, comme on était loin devant, tous seuls. On avait plus de repères par rapport aux changements des autres. On s’est battus contre le chrono jusqu’à la fin. »
C’est encourageant pour le reste de la course et de la saison ?
« C’est sûr. Gagner est une chose mais gagner avec une distance d’avance pareille, c’est sûr que c’est motivant pour la suite. Tout le monde a répondu présent donc j’en profite pour remercier tous nos rameurs, qui ont été sérieux. Il ne faut pas oublier qu’arrivés à ce niveau-là, il faut beaucoup de sérieux pour faire la différence. Merci à tout le monde, au staff, à notre patron Albert Moux qui nous suit, qui est toujours derrière nous. Merci à tout le monde. » Propos recueillis par SB
Lono Teururai, d'Edt Va'a
Parole à Lono Teururai, d’Edt Va’a :
De belles conditions de course ?
« Oui, les conditions étaient très bonnes. On attendait une grosse houle, on pensait que les bateaux à contourner par rapport aux Maoti étaient carrément au large mais finalement ils n’étaient pas tant au large que ça. Pas beaucoup de vent, pas trop de houle, cela nous a aidés. Au niveau chrono, on a pas dépassé les quatre heures, c’est allé très vite. »
Une reprise pour Edt Va’a ?
« Voilà, pour Edt Va’a c’est la première course de l’année. On a pas fait le Marathon Polynésie 1e par manque d’effectif. Pour cette Tahiti Nui Va’a, on a fait une fusion avec Hinaraurea vu que le règlement autorisait six prêts. Au niveau d’Edt Va’a, on a même pas réussi à réunir 12 bonhommes, donc c’est un peu un renouveau pour le club. On essaye encore de se trouver. Je pense que c’est ça qui fait notre quatrième place aujourd’hui. Le club est en phase de reconstruction, on a perdu quelques rameurs. Bon, ce n’est pas un problème, Edt Va’a est toujours là, il faut repartir sur de nouvelles bases et aller de l’avant. »
Une belle bataille pour les 2,3 et 4e places ?
« Exact. Il n’y a pas eu de combat pour la première place, Shell Va’a est parti comme une fusée mais c’est vrai que pendant deux heures, on s’est bien battu avec Air Tahiti et Team Opt et même jusqu’à la fin. Je crois qu’on est à 1’30 d’Air Tahiti et moins d’une minute de team Opt donc ce n’est pas fini. Il reste deux jours de course et un peu plus de 100 kilomètres. Tout peut encore se jouer, il ne faut pas baisser les bras. »
Une course exceptionnelle pour le personnel d’Edt-Engie ?
« Oui, ce tour de Tahiti, surtout l’étape qui passe au large du Te Pari, c’est beau. C’est pas tous les jours qu’on a la possibilité de faire ça. C’est le personnel d’Edt qui en charge de l’organisation donc c’est un moment fort pour nous. On a pas pu faire de podium aujourd’hui mais il reste encore deux jours de course. Mauruuru à tous. » Propos recueillis par SB
De belles conditions de course ?
« Oui, les conditions étaient très bonnes. On attendait une grosse houle, on pensait que les bateaux à contourner par rapport aux Maoti étaient carrément au large mais finalement ils n’étaient pas tant au large que ça. Pas beaucoup de vent, pas trop de houle, cela nous a aidés. Au niveau chrono, on a pas dépassé les quatre heures, c’est allé très vite. »
Une reprise pour Edt Va’a ?
« Voilà, pour Edt Va’a c’est la première course de l’année. On a pas fait le Marathon Polynésie 1e par manque d’effectif. Pour cette Tahiti Nui Va’a, on a fait une fusion avec Hinaraurea vu que le règlement autorisait six prêts. Au niveau d’Edt Va’a, on a même pas réussi à réunir 12 bonhommes, donc c’est un peu un renouveau pour le club. On essaye encore de se trouver. Je pense que c’est ça qui fait notre quatrième place aujourd’hui. Le club est en phase de reconstruction, on a perdu quelques rameurs. Bon, ce n’est pas un problème, Edt Va’a est toujours là, il faut repartir sur de nouvelles bases et aller de l’avant. »
Une belle bataille pour les 2,3 et 4e places ?
« Exact. Il n’y a pas eu de combat pour la première place, Shell Va’a est parti comme une fusée mais c’est vrai que pendant deux heures, on s’est bien battu avec Air Tahiti et Team Opt et même jusqu’à la fin. Je crois qu’on est à 1’30 d’Air Tahiti et moins d’une minute de team Opt donc ce n’est pas fini. Il reste deux jours de course et un peu plus de 100 kilomètres. Tout peut encore se jouer, il ne faut pas baisser les bras. »
Une course exceptionnelle pour le personnel d’Edt-Engie ?
« Oui, ce tour de Tahiti, surtout l’étape qui passe au large du Te Pari, c’est beau. C’est pas tous les jours qu’on a la possibilité de faire ça. C’est le personnel d’Edt qui en charge de l’organisation donc c’est un moment fort pour nous. On a pas pu faire de podium aujourd’hui mais il reste encore deux jours de course. Mauruuru à tous. » Propos recueillis par SB
Le cortège est sorti par la grande passe de Mataiea
Presque cinq minutes d'avance pour Shell Va'a
Edt Va'a termine quatrième