Va'a V6 - Hawaiki Nui Va'a : La grande course approche

La conférence de presse de la 27e édition de la grande course de va'a annuelle Hawaiki Nui Va'a a eu lieu ce mardi matin à Pirae. Pas moins de 128 équipages prendront part à cette course exceptionnelle entre Huahine, Raiatea, Taha'a et Bora Bora prévue le 31 octobre, le 1er et le 2 novembre. Pour la troisième année consécutive, Tahiti Infos est partenaire officiel de l'événement.


La conférence de presse de la 27e édition d’Hawaiki Nui Va’a s’est déroulée ce mardi matin en présence des représentants du comité organisateur présidé par Elise Maamaatuaiahutapu. Etaient également présents les représentants de l’Etat, du Pays et des divers partenaires et sponsors. Pas moins de 128 équipages seront au rendez-vous dont plusieurs équipages étrangers.
 
La première étape se déroulera entre Huahine et Raiatea sur 44,5 km, la deuxième entre Raiatea et Taha’a sur 26 km et la troisième entre Taha’a et Bora Bora sur 58,5 km. Les clubs favoris sont encore cette année Edt Va’a, Shell Va’a, Team Opt, Paddling Connection, Air Tahiti Va’a ou encore Hinaraurea. Une édition spéciale de votre Tahiti Infos sera produite le samedi 3 novembre prochain. SB

Parole à Alfred Mata, directeur de course :
 
Le message est-il passé concernant les nouvelles consignes de sécurité ?
 
« On verra ça lors de chaque journée de compétition mais je pense qu’on aura pas de problème avec les clubs. C’est surtout au niveau des spectateurs des îles qui viendront rejoindre l’armada de cet événement. Ce n’est pas une course de bateaux, on demande le respect des rameurs et de tous ceux qui participent à Hawaiki Nui Va’a. Je pense que cela va bien se passer. »
 
Si on devait citer les trois points les plus importants ?
 
« Le nombre de personnes sur un bateau accompagnateur que l’on doit vraiment respecter (ndlr 7 maximum sur un poti de 20 pieds), le respect de la distance de 25 mètres entre les pirogues et les bateaux. Enfin, attention cette année à l’entrée à Raiatea qui se fera par la petite passe, uniquement pour les rameurs qui ne devront pas être gênés. D’une manière générale, il faudra respecter les couloirs de sécurité mis en place par toute l’organisation. »
 
Les derniers chiffres des engagés ?
 
« On se retrouve à 79 équipages sénior, ce qui est beaucoup. Au niveau des femmes, juniors et handisport, on a 49 équipages soit 128 équipages au total. On a aussi les équipages qui viennent de l’extérieur : le Brésil, la Calédonie, Hawai’i, la métropole, l’Italie…On est très fiers de leur participation. »
 
Un dernier mot, un remerciement ?
 
« Merci à l’Etat, à la gendarmerie maritime, à notre Pays et son président, aux ministres de la jeunesse et des sports, de l’environnement. Merci aux secouristes, bien sûr aux communes des îles qui nous accueillent, sans oublier nos partenaires officiels qui nous soutiennent chaque année, avec un nouveau également, Saltwater Family, une jeune société qui nous a permis de boucler le budget de cette course qui fêtera ses trente ans l’année prochaine. » Propos recueillis par SB

Colonel Rodolphe Charlot, commandant en second pour la gendarmerie en Polynésie française :
 
Quel sera le dispositif ?
 
« La gendarmerie aura un dispositif permanent sur l’eau composé des militaires, notamment de la brigade nautique de Papeete, qui feront le déplacement spécialement. Il y aura un dispositif à terre qui est déjà composé par les brigades territoriales qui sont sur les quatre îles concernées. Ces brigades bénéficieront des renforts des gendarmes réservistes mais également d’une vingtaine de militaires qui viendront de Papeete pour assurer la sécurité et l’ordre. »
 
Le comité voudrait mettre fin à un certain laxisme ?
 
« Je n’ai pas connaissance des courses précédentes donc je manque de recul là-dessus mais je sais que la gendarmerie de son côté se met en ordre de bataille pour pouvoir assurer sa part de sécurité compte tenu du nombre de participants. Il y a bien entendu plusieurs partenaires, notamment certains propres à la course. La gendarmerie viendra apporter officiellement le poids de ce qu’elle représente. La peur du gendarme est aussi efficace sur terre que sur l’eau. »
 
Par rapport au non-respect des couloirs de sécurité ?
 
« La brigade nautique remplira son rôle. Il faut que les infractions puissent être constatées compte tenu de l’étendue de la course. Si des infractions sont constatées, que les auteurs commettent vraiment des fautes graves d’imprudence, les gendarmes feront ce qu’ils ont à faire. Ils prendront les immatriculations des navires et ils convoqueront les propriétaires à l’issue de la course. »
 
La sécurité c’est important, même dans ce genre de course très populaire ?
 
« La sécurité en termes de navigation, c’est comme en sécurité routière. Il y a des règles de distance à respecter, des règles de sécurité à bord des embarcations, gilets de sauvetages etc…C’est aussi des conduites appropriées concernant l’alcoolémie car on trouve de l’alcoolémie également en mer. Tous ces comportements-là seront surveillés et les gens seront repris. »
 
Un dernier mot, un remerciement ?
 
« Je peux vous dire qu’il y a des gendarmes qui participent comme équipiers sur des va’a, je leur souhaite bon courage et de se positionner à la hauteur de ce représente la gendarmerie. » Propos recueillis par SB

Rédigé par SB le Mardi 23 Octobre 2018 à 13:30 | Lu 2245 fois