Shell Vodafone va'a
Samedi 5 octobre. Trois équipes sénior et une équipe vétéran ont pris l’avion samedi soir en direction de Hawaii. Il s’agit de Shell-Vodafone Va’a, Edt Va’a, Tahaa Nui Va’a et l’équipe vétéran de Tahitian Ohana. A noter que les ‘vétérans’ ont terminé 9ème au classement général en 2012.
La course aura lieu le dimanche 13 octobre. Elle est la course la plus réputée au niveau international. L’équipe de Shell-Vodafone Va’a a gagné sept fois d’affilée cette course et sera attendue de pied ferme. 12 rameurs sont partis pour Shell-Vodafone mais seulement 9 seront retenus pour cette course à changement de 76 km environ.
Edt Va’a est toujours privée de son ‘leader’ Steeve Teihotaata, convalescent. Malheureusement, en raison d’un passeport non conforme, les rameurs d’Edt Va’a sont partis à 9. Absents aux dernières courses locales, ils essayeront malgré tout de tirer leur épingle du jeu dans cette course prestigieuse.
Richel Moux, entraîneur de Shell-Vodafone Va’a :
« On a fait quelques tests sur des courses au niveau local, cela s‘est bien passé, on va dire qu’on est optimistes. C’est vrai que notre V6 n’a pas perdu depuis le début de l’année mais cela ne veut pas dire que cela ne peut pas arriver, on a l’exemple de l’année dernière où l’on avait tout gagné jusqu’à Hawaiki Nui… »
« En ce qui concerne les nouvelles recrues, certains nous ont rejoint cette année, d’autres sont là depuis deux-trois ans. C’est un amalgame entre les anciens et les nouveaux. C’est vrai qu’on a tendance à aller vers la jeunesse mais cela ne se fait pas du jour au lendemain, il y a forcément la ‘patte’ du club avec des anciens d’expérience comme David Tepava…C’est un tout. Il faut toujours prévoir l’avenir et la succession des champions d’aujourd’hui. »
« La particularité de Molokai, c’est une course à changement, avec trois changements autorisés au bout d’une certaine période. C’est une course qui a une histoire et qui est la course la plus renommée internationalement. Hawaiki Nui commence à prendre du galon, mais à Molokai il y a beaucoup plus d’équipes étrangères. »
« On vient de gagner 7 fois d’affilée cette course, ce qui fait qu’au niveau du palmarès on a dépassé le club qui avait gagné six fois d’affilée dans les années 50. On va essayer de faire la ‘passe de 8’. Chaque année, ce n’est jamais la même pression, on nous attend toujours sur des valeurs différentes : ‘les conditions étaient favorables aux tahitiens’…Il y a toutes sortes d’excuses, de considérations…Ils veulent à tout prix arrêter cette série, quitte à ce que ce soit une équipe tahitienne qui coupe cette série, je ne pense pas que cela les dérange. »
« Les conditions sont spécifiques, surtout au niveau du courant, qui est beaucoup plus fort par rapport à ici, avec une pirogue beaucoup plus lourde qu’ici, 180 kg minimum au lieu de 150. Ce sont deux paramètres qui font que l’on travaille beaucoup l’aspect physique. »
« Cette année on a de la chance, on a un choix large, on doit retirer quelques très bons du groupe, le choix se fera lors des deniers entraînements sur Molokai pour constituer les neuf titulaires. »
Hiromana Florès de Shell-Vodafone Va’a :
« J’ai participé l’année dernière en junior, on est arrivés 3èmes. Cette année je me suis dit que j’allais essayer de monter sur l’équipe type mais c’est pas encore fait, l’équipe n’est pas encore constituée, on verra ça le jour J. On est 12 ‘bons’ et il n’en faut que 9 à la fin. On peut dire que c’est très difficile pour avoir sa place sur les 9. C’est comme ça, il faut aller chercher sa place et la mériter. »
La course aura lieu le dimanche 13 octobre. Elle est la course la plus réputée au niveau international. L’équipe de Shell-Vodafone Va’a a gagné sept fois d’affilée cette course et sera attendue de pied ferme. 12 rameurs sont partis pour Shell-Vodafone mais seulement 9 seront retenus pour cette course à changement de 76 km environ.
Edt Va’a est toujours privée de son ‘leader’ Steeve Teihotaata, convalescent. Malheureusement, en raison d’un passeport non conforme, les rameurs d’Edt Va’a sont partis à 9. Absents aux dernières courses locales, ils essayeront malgré tout de tirer leur épingle du jeu dans cette course prestigieuse.
Richel Moux, entraîneur de Shell-Vodafone Va’a :
« On a fait quelques tests sur des courses au niveau local, cela s‘est bien passé, on va dire qu’on est optimistes. C’est vrai que notre V6 n’a pas perdu depuis le début de l’année mais cela ne veut pas dire que cela ne peut pas arriver, on a l’exemple de l’année dernière où l’on avait tout gagné jusqu’à Hawaiki Nui… »
« En ce qui concerne les nouvelles recrues, certains nous ont rejoint cette année, d’autres sont là depuis deux-trois ans. C’est un amalgame entre les anciens et les nouveaux. C’est vrai qu’on a tendance à aller vers la jeunesse mais cela ne se fait pas du jour au lendemain, il y a forcément la ‘patte’ du club avec des anciens d’expérience comme David Tepava…C’est un tout. Il faut toujours prévoir l’avenir et la succession des champions d’aujourd’hui. »
« La particularité de Molokai, c’est une course à changement, avec trois changements autorisés au bout d’une certaine période. C’est une course qui a une histoire et qui est la course la plus renommée internationalement. Hawaiki Nui commence à prendre du galon, mais à Molokai il y a beaucoup plus d’équipes étrangères. »
« On vient de gagner 7 fois d’affilée cette course, ce qui fait qu’au niveau du palmarès on a dépassé le club qui avait gagné six fois d’affilée dans les années 50. On va essayer de faire la ‘passe de 8’. Chaque année, ce n’est jamais la même pression, on nous attend toujours sur des valeurs différentes : ‘les conditions étaient favorables aux tahitiens’…Il y a toutes sortes d’excuses, de considérations…Ils veulent à tout prix arrêter cette série, quitte à ce que ce soit une équipe tahitienne qui coupe cette série, je ne pense pas que cela les dérange. »
« Les conditions sont spécifiques, surtout au niveau du courant, qui est beaucoup plus fort par rapport à ici, avec une pirogue beaucoup plus lourde qu’ici, 180 kg minimum au lieu de 150. Ce sont deux paramètres qui font que l’on travaille beaucoup l’aspect physique. »
« Cette année on a de la chance, on a un choix large, on doit retirer quelques très bons du groupe, le choix se fera lors des deniers entraînements sur Molokai pour constituer les neuf titulaires. »
Hiromana Florès de Shell-Vodafone Va’a :
« J’ai participé l’année dernière en junior, on est arrivés 3èmes. Cette année je me suis dit que j’allais essayer de monter sur l’équipe type mais c’est pas encore fait, l’équipe n’est pas encore constituée, on verra ça le jour J. On est 12 ‘bons’ et il n’en faut que 9 à la fin. On peut dire que c’est très difficile pour avoir sa place sur les 9. C’est comme ça, il faut aller chercher sa place et la mériter. »
EDT Va'a
Rete Ebb, Aito et Super Aito 2013, rameur de Edt Va’a :
« C’est la 3ème fois que je participe. Il va falloir montrer qu’on est là aussi. Edt Va’a n’a pas participé à deux courses localement. On ne sait pas où on en est au niveau du classement. Il ne va pas falloir faire partir Shell et tenir jusqu’à la fin. Le danger c’est Shell, ça c’est sûr. Ils ont tout gagné dernièrement et les deux formations sont très en forme. On espère le retour de Steeve pour Hawaiki Nui, il est toujours en phase de récupération de son opération. »
« La houle là-bas est différente, c’est un peu dans tous les sens. Le courant est fort, surtout à un moment de la course, et c’est là qu’il faut vraiment être le plus fort dans la tête. Je suis content d’aller faire des courses à l’extérieur, ce n’est pas souvent. Ca fait plaisir de voir qu’il y a du soutien, merci aux copains. C’est un honneur de représenter Tahiti. »
« C’est la 3ème fois que je participe. Il va falloir montrer qu’on est là aussi. Edt Va’a n’a pas participé à deux courses localement. On ne sait pas où on en est au niveau du classement. Il ne va pas falloir faire partir Shell et tenir jusqu’à la fin. Le danger c’est Shell, ça c’est sûr. Ils ont tout gagné dernièrement et les deux formations sont très en forme. On espère le retour de Steeve pour Hawaiki Nui, il est toujours en phase de récupération de son opération. »
« La houle là-bas est différente, c’est un peu dans tous les sens. Le courant est fort, surtout à un moment de la course, et c’est là qu’il faut vraiment être le plus fort dans la tête. Je suis content d’aller faire des courses à l’extérieur, ce n’est pas souvent. Ca fait plaisir de voir qu’il y a du soutien, merci aux copains. C’est un honneur de représenter Tahiti. »
Sébastien Tapi entraîneur de ‘Tahitian Ohana’
« On est bien préparés cette année, mieux que l’année dernière. On avait fait 9ème avec les séniors et 1ers en vétérans. L’objectif est d’être dans les 5 premiers en sénior cette année. On est toujours là, les anciens champions sont là pour montrer l’exemple, j’espère que les jeunes vont suivre le chemin des anciens. »
«C’est l’amour de la pirogue, on a monté ce club pour réunir les anciens champions de chaque club. Comme Roland (Teahui), Louison (Mati)…On sélectionne les meilleurs anciens. Les hawaiiens nous respectent, on se connaît bien. Lanikai, Outrigger, ce ne sont que des ‘collègues’. Mais sur l’eau, on n’est plus des ‘collègues’. (rires) Voilà. »
« Hawaiki Nui cela reste important mais on aime aller à l’extérieur pour changer du même train-train. On fait ça aussi pour les jeunes, pour l’exemple. On ne prend ‘rien’, tu vois ce que je veux dire, et on est toujours là. » SB
« On est bien préparés cette année, mieux que l’année dernière. On avait fait 9ème avec les séniors et 1ers en vétérans. L’objectif est d’être dans les 5 premiers en sénior cette année. On est toujours là, les anciens champions sont là pour montrer l’exemple, j’espère que les jeunes vont suivre le chemin des anciens. »
«C’est l’amour de la pirogue, on a monté ce club pour réunir les anciens champions de chaque club. Comme Roland (Teahui), Louison (Mati)…On sélectionne les meilleurs anciens. Les hawaiiens nous respectent, on se connaît bien. Lanikai, Outrigger, ce ne sont que des ‘collègues’. Mais sur l’eau, on n’est plus des ‘collègues’. (rires) Voilà. »
« Hawaiki Nui cela reste important mais on aime aller à l’extérieur pour changer du même train-train. On fait ça aussi pour les jeunes, pour l’exemple. On ne prend ‘rien’, tu vois ce que je veux dire, et on est toujours là. » SB
Tahitian Ohana.jpg Tahitian Ohana