Hinatea Bernadino a mené la course des femmes du début à la fin
La deuxième journée de compétition du Te Aito 2016 a tenu toutes ses promesses avec de l’émotion, du suspense et de très belles performances. La course la plus attendue, celle des hommes, a été remportée pour la troisième année d’affilée par le rameur émérite de Shell Va’a, Kévin Céran Jérusalemy. Kévin faisait partie des favoris mais sa victoire reste un exploit, beaucoup de pronostics donnaient Steeve Teihotaata gagnant.
Chez les femmes, Hinatea Bernadino partait grande favorite. Après avoir pris un excellent départ, qui a été donné à 8H40 juste après celui des vétérans, elle a pris la tête de la course qu’elle n’a plus lâchée. Elle remporte sa 8e victoire au Te Aito, après avoir terminé la boucle de 14 km devant Marguerite Temaiana, suivie de la Néozélandaise Rosie King qui fait une belle course également. La Néozélandaise devance Tenaturanui Maono de Huahine et la championne du monde Vaimiti Maoni, qui termine 5e.
Du côté des vétérans, grosse participation et grosse concurrence. Les vétérans avaient une boucle de 14 km à faire. Après la descente en « downwind », c’est à dire avec le vent dans le dos, les deux premiers, Rauhiri Varuahi et Teriimana Mapuhi sont arrivés au coude à coude au niveau de la bouée située à l’entrée de la passe du Taaone, à mi-parcours. Roland Teahi était en embuscade pas loin derrière. C’est dans cet ordre qu’ils sont finalement arrivés, après la remontée contre le vent jusqu’à la pointe Vénus.
Chez les femmes, Hinatea Bernadino partait grande favorite. Après avoir pris un excellent départ, qui a été donné à 8H40 juste après celui des vétérans, elle a pris la tête de la course qu’elle n’a plus lâchée. Elle remporte sa 8e victoire au Te Aito, après avoir terminé la boucle de 14 km devant Marguerite Temaiana, suivie de la Néozélandaise Rosie King qui fait une belle course également. La Néozélandaise devance Tenaturanui Maono de Huahine et la championne du monde Vaimiti Maoni, qui termine 5e.
Du côté des vétérans, grosse participation et grosse concurrence. Les vétérans avaient une boucle de 14 km à faire. Après la descente en « downwind », c’est à dire avec le vent dans le dos, les deux premiers, Rauhiri Varuahi et Teriimana Mapuhi sont arrivés au coude à coude au niveau de la bouée située à l’entrée de la passe du Taaone, à mi-parcours. Roland Teahi était en embuscade pas loin derrière. C’est dans cet ordre qu’ils sont finalement arrivés, après la remontée contre le vent jusqu’à la pointe Vénus.
Un spectacle magnifique lors de chaque départ
Gros suspense pour la course sénior
Comme la veille pour les juniors, le départ de la course des hommes a été compliqué. Ils devaient attendre la fin de la musique « toere » puis le « go » du speaker, mais dès la fin de la musique les premiers se sont élancés, et quelques secondes plus tard le « go » a été lancé. Les hommes ont dû faire deux boucles de 14 km, soit 28 km au total, avec deux descentes « downwind » au large et deux remontées dans le lagon puis le long de la côte.
Lors de la première descente, Kévin Céran Jérusalemy est dans le « paquet ». Steeve Teihotaata, son rival, est bien placé et profite de ses qualités dans le surf pour bien se positionner. C’est pourtant Damas Ami, le jeune rameur de Rangiroa qui a intégré Shell Va’a, qui a pris la tête de la course lors de la première remontée. Les deux rameurs d’Edt Va’a Rete Ebb et Steeve Teihotaata sont à l’affût.
C’est pourtant Kévin Céran Jérusalemy qui va faire forte impression lors de cette première remontée car il va réussir à revenir aux avant-postes en l’espace d’une dizaine de kilomètres de remontée contre le vent. Son coéquipier de Shell Va’a Joann Cronsteadt revient également en force dans cette première remontée. Malgré tout, à l’approche du Tahara’a, c’est à dire presque à la fin de la première boucle, une dizaine de rameurs sont au contact dans le groupe de tête, le suspense à ce stade est total.
Au moment du passage devant le public, avant le début de la seconde boucle, on se rend compte que le poste de ravitaillement n’est pas sur la trajectoire des rameurs, les rameurs de tête ne vont pas s’y arrêter, les voici repartis directement pour 14 km d’efforts. Damas Ami, Rete Ebb et Kévin Céran Jérusalemy passent en tête.
Comme la veille pour les juniors, le départ de la course des hommes a été compliqué. Ils devaient attendre la fin de la musique « toere » puis le « go » du speaker, mais dès la fin de la musique les premiers se sont élancés, et quelques secondes plus tard le « go » a été lancé. Les hommes ont dû faire deux boucles de 14 km, soit 28 km au total, avec deux descentes « downwind » au large et deux remontées dans le lagon puis le long de la côte.
Lors de la première descente, Kévin Céran Jérusalemy est dans le « paquet ». Steeve Teihotaata, son rival, est bien placé et profite de ses qualités dans le surf pour bien se positionner. C’est pourtant Damas Ami, le jeune rameur de Rangiroa qui a intégré Shell Va’a, qui a pris la tête de la course lors de la première remontée. Les deux rameurs d’Edt Va’a Rete Ebb et Steeve Teihotaata sont à l’affût.
C’est pourtant Kévin Céran Jérusalemy qui va faire forte impression lors de cette première remontée car il va réussir à revenir aux avant-postes en l’espace d’une dizaine de kilomètres de remontée contre le vent. Son coéquipier de Shell Va’a Joann Cronsteadt revient également en force dans cette première remontée. Malgré tout, à l’approche du Tahara’a, c’est à dire presque à la fin de la première boucle, une dizaine de rameurs sont au contact dans le groupe de tête, le suspense à ce stade est total.
Au moment du passage devant le public, avant le début de la seconde boucle, on se rend compte que le poste de ravitaillement n’est pas sur la trajectoire des rameurs, les rameurs de tête ne vont pas s’y arrêter, les voici repartis directement pour 14 km d’efforts. Damas Ami, Rete Ebb et Kévin Céran Jérusalemy passent en tête.
Les rameurs en tête de course ne se sont pas arrêtés pour ravitailler
Pas de ravitaillement pour les hommes de tête
Lors de la deuxième descente en « downwind », surprise, le gagnant de la course junior de la veille Revi Thon Sing s’empare de la première place, alors que Steeve Teihotaata est à la lutte avec Kévin Céran Jérusalemy. Revi passe le premier à la bouée de la passe du Taaone, suivi de Steeve Teihotaata, puis Kévin Céran Jérusalemy et Rete Ebb, Rete qui, rappelons-le, avait fait le doublé Te Aito-Super Aito en 2013 puis avait remporté le Super Aito en 2014, un sérieux candidat donc.
Lors de la deuxième remontée, Kévin Céran Jérusalemy va se montrer à nouveau magistral mais il faudra attendre l’approche du Tahara’a pour voir le junior Revi Thon Sing faiblir. Kévin, Steeve et Joann le dépassent quasiment en même temps. Joann continue son effort et dépasse également « l’extraterrestre » Steeve Teihotaata. Les trois hommes franchissent l’arrivée dans cet ordre : Kévin Céran Jérusalemy, Joann Cronsteadt, Steeve Teihotaata, puis Hititua Taerea, le jeune rameur de Tautira qui fait une course remarquable, et enfin Rete Ebb qui complète ce Top 5.
Les 100 premiers du Te Aito s’affronteront lors du Super Aito, prévu le 20 août prochain, pour tenter d’obtenir le titre ultime, celui du Super Aito. Kévin réalisera-t-il le doublé comme en 2015 ? Rien n’est moins sûr, tant chaque course réserve son lot de surprises.
Lors de la deuxième descente en « downwind », surprise, le gagnant de la course junior de la veille Revi Thon Sing s’empare de la première place, alors que Steeve Teihotaata est à la lutte avec Kévin Céran Jérusalemy. Revi passe le premier à la bouée de la passe du Taaone, suivi de Steeve Teihotaata, puis Kévin Céran Jérusalemy et Rete Ebb, Rete qui, rappelons-le, avait fait le doublé Te Aito-Super Aito en 2013 puis avait remporté le Super Aito en 2014, un sérieux candidat donc.
Lors de la deuxième remontée, Kévin Céran Jérusalemy va se montrer à nouveau magistral mais il faudra attendre l’approche du Tahara’a pour voir le junior Revi Thon Sing faiblir. Kévin, Steeve et Joann le dépassent quasiment en même temps. Joann continue son effort et dépasse également « l’extraterrestre » Steeve Teihotaata. Les trois hommes franchissent l’arrivée dans cet ordre : Kévin Céran Jérusalemy, Joann Cronsteadt, Steeve Teihotaata, puis Hititua Taerea, le jeune rameur de Tautira qui fait une course remarquable, et enfin Rete Ebb qui complète ce Top 5.
Les 100 premiers du Te Aito s’affronteront lors du Super Aito, prévu le 20 août prochain, pour tenter d’obtenir le titre ultime, celui du Super Aito. Kévin réalisera-t-il le doublé comme en 2015 ? Rien n’est moins sûr, tant chaque course réserve son lot de surprises.
Moins de bateaux sur l'eau mais toujours autant d'ambiance
Le te Aito 2016 a tenu toutes ses promesses
Les organisateurs, Charley Maitere du club Ruahatu, Jean Chicou président du comité organisateur des championnats du monde, Reynald Temarii le coordinateur, Rodolphe Apuarii, le président de la fédé de va’a, l’avaient annoncé : la 29e édition du Te Aito était un « test-event » en prévision des championnats du monde de 2017 et 2018. Les départs ont été quelque peu confus, la zone de ravitaillement apparemment peu fonctionnelle pour l’élite, les parkings encore surchargés mais le « plus » apporté par la collaboration COL-Fédé-Ruahatu est indéniable.
La coordination des moyens médiatiques a fait un bond en avant qualitatif, avec une première au niveau de la collaboration Tntv-Tahiti Infos-Radio 1. Les animations autour de l’écran géant ont su créer une belle ambiance. Le public de la pointe vénus était au rendez-vous pour cette grande fête de la pirogue, une fête où l’on a pu se rendre compte que les rameurs ont pu mettre de coté les rivalités entre clubs pour s’affronter entre champions qui se respectent.
Et les autres ? Eux aussi ont accompli un exploit en bouclant les 14 ou 28 km de leur parcours à la force des bras, faisant ainsi revivre en 2016 la version moderne d’une culture ancestrale : Le va’a, qui passionne tant la Polynésie, une passion contagieuse. SB
Les organisateurs, Charley Maitere du club Ruahatu, Jean Chicou président du comité organisateur des championnats du monde, Reynald Temarii le coordinateur, Rodolphe Apuarii, le président de la fédé de va’a, l’avaient annoncé : la 29e édition du Te Aito était un « test-event » en prévision des championnats du monde de 2017 et 2018. Les départs ont été quelque peu confus, la zone de ravitaillement apparemment peu fonctionnelle pour l’élite, les parkings encore surchargés mais le « plus » apporté par la collaboration COL-Fédé-Ruahatu est indéniable.
La coordination des moyens médiatiques a fait un bond en avant qualitatif, avec une première au niveau de la collaboration Tntv-Tahiti Infos-Radio 1. Les animations autour de l’écran géant ont su créer une belle ambiance. Le public de la pointe vénus était au rendez-vous pour cette grande fête de la pirogue, une fête où l’on a pu se rendre compte que les rameurs ont pu mettre de coté les rivalités entre clubs pour s’affronter entre champions qui se respectent.
Et les autres ? Eux aussi ont accompli un exploit en bouclant les 14 ou 28 km de leur parcours à la force des bras, faisant ainsi revivre en 2016 la version moderne d’une culture ancestrale : Le va’a, qui passionne tant la Polynésie, une passion contagieuse. SB
Rauhiri Varuahi et Teriimana Mapuhi à la lutte, c'est le premier qui remporte la course chez les vétérans
Damas Ami a mené pendant la première boucle mais il n'a pas pu tenir jusqu'au bout
Grosse ambiance pour le passage des pirogues
Revi Thon Sing est resté en tête avant de craquer dans la dernière remontée
Kévin Céran Jérusalemy entre dans l'histoire en remportant le Te Aito pour la 3e fois d'affilée