Le vent capricieux a forcé l'annulation de la démonstration de parapente, alors que la veille il menaçait d'emporter le village !
PIRAE, le 1er juillet 2017 - Petit coup d’œil derrière la scène de ces premiers championnats du monde de va'a marathon. De belles histoires, des petites polémiques, des détails surprenants… Petit florilège des insolites de l’événement.
Derrière les courses que nous avons suivies en direct il y avait toute une machine, dont il faut saluer le beau fonctionnement, mais qui a eu ses petits ratés. Première édition et météo capricieuse obligent... Entre le village qui menace de s'envoler, les 200 bénévoles obligés de porter des vêtements sales et des médias étrangers qui mettent la pagaille, ces quatre jours de courses non-stop n'ont pas manqué de sel. Ci-dessous quelques exemples, en partie tirés du Live de Tahiti Infos.
Les (petites) polémiques
On soulignera d'abord la qualité de l'organisation pendant les quatre jours d'épreuves pour sa capacité à trouver rapidement des solutions à toutes les crises qui ont pu se présenter et à s'adapter efficacement.
Ainsi les fameux 200 bénévoles mobilisés, dont une majorité venait des quartiers de Pirae, ont souffert de quelques problèmes avec les fournisseurs. Il manquait en particulier des vêtements aux couleurs de la compétition destinés aux bénévoles, qui ont donc dû porter les mêmes tenues plusieurs jours de suite... Ou faire une lessive le soir. Autre problème d'approvisionnement : les vêtements distribués ont souvent été aux tailles chinoises ! Mais tout le monde a au moins eu un ensemble officiel, en attendant les prochaines livraisons qui serviront de souvenirs collectors...
De leur côté les délégations et les médias étrangers ont passé les trois premiers jours de la compétition à se plaindre que les images télévisées étaient presque entièrement consacrées aux équipes tahitiennes… Le problème selon TNTV étant que même avec 2 bateaux et plusieurs drones sur l'eau, quand il y avait plusieurs courses en même temps les cameramen étaient obligés de rester avec les équipes de tête (donc les Tahitiens…) !
En parlant de drones, les médias étrangers ont souvent ignoré toutes les consignes du COL en déployant leurs propres drones et en interviewant leurs compatriotes directement sur la plage des arrivées. "Lost in translation" ou résistance passive ? A les entendre, un peu des deux...
Les retards de près d'une heure dans le lancement de certaines courses ont une explication plus amusante : le COL avait fait ses plannings avec son expérience des chronos tahitiens. Mais parmi les équipes étrangères, certaines étaient très loin de ce niveau… Et il fallait attendre les dernières équipes pour lancer la suite !
Les insolites
Derrière les courses que nous avons suivies en direct il y avait toute une machine, dont il faut saluer le beau fonctionnement, mais qui a eu ses petits ratés. Première édition et météo capricieuse obligent... Entre le village qui menace de s'envoler, les 200 bénévoles obligés de porter des vêtements sales et des médias étrangers qui mettent la pagaille, ces quatre jours de courses non-stop n'ont pas manqué de sel. Ci-dessous quelques exemples, en partie tirés du Live de Tahiti Infos.
Les (petites) polémiques
On soulignera d'abord la qualité de l'organisation pendant les quatre jours d'épreuves pour sa capacité à trouver rapidement des solutions à toutes les crises qui ont pu se présenter et à s'adapter efficacement.
Ainsi les fameux 200 bénévoles mobilisés, dont une majorité venait des quartiers de Pirae, ont souffert de quelques problèmes avec les fournisseurs. Il manquait en particulier des vêtements aux couleurs de la compétition destinés aux bénévoles, qui ont donc dû porter les mêmes tenues plusieurs jours de suite... Ou faire une lessive le soir. Autre problème d'approvisionnement : les vêtements distribués ont souvent été aux tailles chinoises ! Mais tout le monde a au moins eu un ensemble officiel, en attendant les prochaines livraisons qui serviront de souvenirs collectors...
De leur côté les délégations et les médias étrangers ont passé les trois premiers jours de la compétition à se plaindre que les images télévisées étaient presque entièrement consacrées aux équipes tahitiennes… Le problème selon TNTV étant que même avec 2 bateaux et plusieurs drones sur l'eau, quand il y avait plusieurs courses en même temps les cameramen étaient obligés de rester avec les équipes de tête (donc les Tahitiens…) !
En parlant de drones, les médias étrangers ont souvent ignoré toutes les consignes du COL en déployant leurs propres drones et en interviewant leurs compatriotes directement sur la plage des arrivées. "Lost in translation" ou résistance passive ? A les entendre, un peu des deux...
Les retards de près d'une heure dans le lancement de certaines courses ont une explication plus amusante : le COL avait fait ses plannings avec son expérience des chronos tahitiens. Mais parmi les équipes étrangères, certaines étaient très loin de ce niveau… Et il fallait attendre les dernières équipes pour lancer la suite !
Les insolites
C'est tout un clan de puhi qui a tenu compagnie aux athlètes pendant la compétition.
Tous les gagnants et des rameurs tirés au sort ont passé les tests anti-dopages. Derrière la tente réservée à cette procédure, la rivière était peuplée d'une vingtaine d'anguilles qui ont passé toutes les courses à tenir compagnie aux athlètes, qui leur ont bien rendu en petites offrandes culinaires !
La pirogue de Hawaii se démonte en pleine course : ça a fait les gorges chaudes des commentateurs pendant la (déjà) légendaire Open V6 Men de vendredi matin. Pendant que Tahiti et la Californie réglaient leur duel en tête, le troisième, Hawaii, a vu son balancier se détacher. 10 places de perdues le temps de le rattacher ! C'est l'organisation qui fourni les pirogues mais le règlement est clair : c'était bien à Hawaii de vérifier toutes les attaches avant le départ… Ils ont tout donné pour remonter leur course, mais finiront 4èmes.
Le vent menace d'emporter les tentes du village : jeudi matin quand le vent s'est levé, il a rendu les courses très difficiles mais a aussi provoqué un début de panique dans le village. Déjà la tente de la presse a pris l'eau, exposant les caméras, ordinateurs et appareils photos aux éléments… La logistique est vite arrivée pour poser des murs de toile. Pire, un "exercice d'évacuation" a failli être déclenché pour vider le village de ses spectateurs, la fan zone étant entièrement constituée de tentes. Heureusement les rafales n'ont pas dépassé les critiques 70hm/h qui auraient déclenché ce fameux "exercice"…
Le lendemain, le vent a été toujours aussi capricieux pour la démonstration de parapente. Le parapentiste a frôlé la foule suite à une mauvaise rafale, puis n'a pas réussi à prendre de la hauteur. La démonstration est finalement annulée.
Deux courses sans médailles : Sur les 17 courses, seules 15 médailles d'or ont été attribuées. Le mardi, la course de para-va'a "exhibition" permettait pour la première fois à des équipages d'handicapés mentaux de ramer dans une compétition internationale. Mais ils étaient presque tous Tahitiens, donc pas de médailles officielles. Ensuite le vendredi, en para-va'a femmes, une seule participante était engagée : la Néo-zélandaise Jo Pikia. Mais il fallait quatre participants pour qu'il y ait des médailles...
La pirogue de Hawaii se démonte en pleine course : ça a fait les gorges chaudes des commentateurs pendant la (déjà) légendaire Open V6 Men de vendredi matin. Pendant que Tahiti et la Californie réglaient leur duel en tête, le troisième, Hawaii, a vu son balancier se détacher. 10 places de perdues le temps de le rattacher ! C'est l'organisation qui fourni les pirogues mais le règlement est clair : c'était bien à Hawaii de vérifier toutes les attaches avant le départ… Ils ont tout donné pour remonter leur course, mais finiront 4èmes.
Le vent menace d'emporter les tentes du village : jeudi matin quand le vent s'est levé, il a rendu les courses très difficiles mais a aussi provoqué un début de panique dans le village. Déjà la tente de la presse a pris l'eau, exposant les caméras, ordinateurs et appareils photos aux éléments… La logistique est vite arrivée pour poser des murs de toile. Pire, un "exercice d'évacuation" a failli être déclenché pour vider le village de ses spectateurs, la fan zone étant entièrement constituée de tentes. Heureusement les rafales n'ont pas dépassé les critiques 70hm/h qui auraient déclenché ce fameux "exercice"…
Le lendemain, le vent a été toujours aussi capricieux pour la démonstration de parapente. Le parapentiste a frôlé la foule suite à une mauvaise rafale, puis n'a pas réussi à prendre de la hauteur. La démonstration est finalement annulée.
Deux courses sans médailles : Sur les 17 courses, seules 15 médailles d'or ont été attribuées. Le mardi, la course de para-va'a "exhibition" permettait pour la première fois à des équipages d'handicapés mentaux de ramer dans une compétition internationale. Mais ils étaient presque tous Tahitiens, donc pas de médailles officielles. Ensuite le vendredi, en para-va'a femmes, une seule participante était engagée : la Néo-zélandaise Jo Pikia. Mais il fallait quatre participants pour qu'il y ait des médailles...
Jo Pikia, seule compétitrice en Para-va'a Women V1