Va'a - Championnat de vitesse : le va'a à l'école, c'est possible.


PIRAE, le 3 décembre 2014. C’était l’effervescence ce mercredi sur la plage de la rade du Taaone qui a été le théâtre des finales du championnat de Polynésie de vitesse inter scolaire, fruit d’une collaboration USSP / FTV. Une belle initiative de collaboration entre certains professeurs de collège et les membres de la fédération tahitienne de va’a, présidée par Doris Hart avec son collaborateur Henri Guilbaut.
 
Le collège Henri Hiro s’est illustré en s’imposant en catégorie minimes garçons et filles, U16 filles et cadettes. Les cadets du LP Taravao s’imposent alors qu’en juniors filles c’est le Lycée Gauguin qui gagne, le LP Taaone termine premier en juniors garçons. En U19 ce sont les filles de Pomaré qui gagnent alors que chez les garçons, c’est à nouveau le Taaone, qui rame à domicile, qui s’illustre.

Tetumanaiva Chaves, professeur d’Eps au Taaone :
 
Quel était l’objet de cette journée va’a ?
 
« Nous venons de finir les championnats de Polynésie de vitesse de va’a scolaire. Plusieurs établissements étaient impliqués, après des phases de sélection qui ont eu lieu sur trois journées, on est arrivés à une sélection de 12 équipages qui ont donc participé aujourd’hui. »
 
Vous avez été à l’initiative de cela ?
 
« Chaque année, plus ou moins, les établissements prennent en charge les finales de va’a. Cette année je suis responsable de la section sportive va’a au collège du Taaone. J’ai donc pris effectivement l’initiative de l’organisation de ces finales de va’a. »
 
Qu’apporte le va’a à l’école ?
 
« Cela inculque des valeurs de persévérance, de goût de l’effort, que les enfants n’ont plus réellement. C’est un effort plutôt bref mais on sait qu’en va’a c’est 80% de mental et 20% de muscles. Je pense qu’au niveau scolaire, c’est intéressant de travailler là dessus. »
 
Est-ce que cela plaît, les enfants accrochent ?
 
« C’est souvent difficile, car quand l’entraînement s’intensifie, ils ont peur de souffrir, du coup ils cherchent des excuses pour ne pas participer à l’entraînement jusqu’au bout. C’est à nous en tant qu’enseignants et en tant qu’éducateurs, puisque Tamatoa Perez m’accompagne dans cette aventure, d’aller au bout de nos missions pour réussir à les motiver. »
 
Vous êtes satisfaits de la journée ?
 
« C’est une belle journée, positive. On va dire qu’il n’y a pas eu de ratés. On a même fini à l’heure. Pas trop de houle, du vent ce matin mais tout s’est bien passé avec le soutien de la fédération tahitienne de va’a grâce à qui on a pu mener à bien ce projet, en partenariat avec le monde scolaire. C’est la preuve que l’on peut allier le monde fédéral avec le monde scolaire. C’est beau, au final les valeurs se rejoignent pour arriver à l’aboutissement d’un projet magnifique. » SB



Rédigé par SB le Jeudi 4 Décembre 2014 à 12:48 | Lu 614 fois