SUVA, jeudi 2 décembre 2010 (Flash d'Océanie) – Le 1er décembre a une nouvelle fois été l’occasion, en plusieurs points du Pacifique insulaire, de participer à la journée mondiale de lutte contre le VIH-SIDA, par des manifestations, mais aussi par des annonces en matière de poursuite des efforts afin de réduire la propagation de la pandémie.
Dans plusieurs capitales océaniennes, comme Suva, Port-Vila ou Port-Moresby, des milliers de personnes ont participé à des marches.
À Fidji, le nombre officiel de cas cumulé depuis 1989 a atteint les 354 personnes infectées, a rappelé le ministère de la santé à cette occasion, qui renouvelle ses consignes en matière de fidélité et de protection des rapports sexuels.
« Le message est simple : si vous ne suivez pas ces conseils, vous attraperez le virus », a sobrement déclaré Peni Namotu, porte-parole du ministère fidjien
Neil Sharma, ministre de a santé, a pour sa part estimé qu’en moyenne, chaque année, trente nouveaux cas apparaissaient et que cinq personnes mourraient des suites de cette maladie.
Selon lui, c’est un changement « dans les esprits, dans les attitudes, dans la culture » qui est nécessaire afin de mieux combattre le virus pour que cette question soit « l’affaire de tous ».
Des espoirs en Papouasie-Nouvelle-Guinée
En Papouasie-Nouvelle-Guinée, pays où l’on trouve la grande majorité des cas recensés dans la région océanienne (Australie et Nouvelle-Zélande compris), le gouvernement a saisi l’occasion de cette journée mondiale pour annoncer un nouvel objectif : « stabiliser », au cours des cinq années à venir, le nombre de cas de VIH-SIDA dans ce pays, où les chiffres les plus conservateurs évoque une soixantaine de milliers de cas, mais où des estimations plus pessimistes évoquent plus volontiers la centaine de milliers (pour une population qui avoisine les sept millions d’habitants).
Un accent tout particulier a été placé cette année encore sur la nécessité de lutter contre les effets collatéraux de la maladie : la stigmatisation de la part de leurs communautés, en milieu tribal.
Les cas, ces dernières années, de femmes exécutées sommairement, accusées de sorcellerie lors qu’elles étaient porteuses de la maladie, se sont multipliés ces dernières années.
Sir Paulias Matane, Gouverneur Général de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, qui participait à une de ces cérémonies, a pour sa part estimé que ce pays « ne peut plus vivre dans le déni » tout en reconnaissant qu’au cours des cinq dernières années, le taux de progression de la maladie avait significativement ralenti et donc fait redescendre les craintes longtemps évoquées d’une épidémie « à l’Africaine »..
Au plan régional, les dernières statistiques officielles publiées fin novembre par ONUSIDA, depuis son siège genevois, semblaient confirmer ce ralentissement ces dernières années, avec 4.500 nouveaux cas recensés en 2009, contre 4.700 en 2001.
Toutefois, vus sous un autre angle, ces chiffres montrent aussi qu’en Océanie, le nombre d cas est passé, dans le même intervalle, de 28.000 à 57.000.
Dans la région, la principale agence intergouvernementale technique, le Secrétariat Général de la Communauté du Pacifique (CPS, basé à Nouméa) a aussi rappelé jeudi, à l’occasion de la journée mondiale, que le Pacifique insulaire était caractérisé par un taux particulièrement élevé d’infections sexuellement transmissibles (IST, y compris aussi, avec un très fort taux d’infections des populations océaniennes, la gonorrhée, la syphilis ou le chlamydia), ce qui constituait forcément un terrain extrêmement favorable à la propagation de maladies comme le VIH-SIDA.
Le message-clé a une nouvelle fois été d’appeler les gouvernements des pays et territoires membres de la CPS à mettre un accent tout particulier sur l’information, la sensibilisation et l’éducation de leurs populations respectives en matière de protection.
****** Ressources :
Rapport ONUSIDA sur l'épidémie mondiale de sida 2010
Élaboré à partir des données les plus récentes provenant de 182 pays, cet ouvrage de référence mondial propose une analyse exhaustive de l’épidémie de sida et de la riposte.
L’édition 2010 du Rapport ONUSIDA sur l'épidémie mondiale de sida est assortie de feuilles de résultats contenant des informations classées par pays sur les questions clés qui touchent la riposte au sida.
Élaboré à partir des données les plus récentes provenant de 182 pays, cet ouvrage de référence mondial propose une analyse exhaustive de l’épidémie de sida et de la riposte.
Pour la première fois, le rapport comprend des données de tendance sur l’incidence fournies par plus de 60 pays.
http://www.unaids.org/globalreport/Global_report_fr.htm
Base de données AIDSInfo
http://www.unaids.org/globalreport/AIDSinfo_fr.htm
AIDSInfo est un outil de consultation et de diffusion d’informations visant à faciliter l’exploitation de données relatives au sida dans les pays et à l’échelle mondiale.
AIDSInfo est un outil de consultation et de diffusion d’informations visant à faciliter l’exploitation de données relatives au sida dans les pays et à l’échelle mondiale.
Alimenté par des données multisectorielles sur le VIH, AIDSInfo contient des renseignements sur les dépenses relatives au sida, des estimations épidémiologiques, des informations fournies par les pays sur les programmes, et les réponses des gouvernements et de la société civile à l’Indice composite des politiques nationales.
AIDSInfo contient également une sélection des données les plus récentes sur l’accès universel et la tuberculose, fournies par l’OMS.
Les possibilités d’AIDSInfo en matière de consultation de données permettent d’élaborer rapidement des graphiques, des cartes et des tableaux et d’exporter des données et des illustrations dans de nombreux formats pour des exposés et des travaux d’analyse.
Carte de la prévalence du VIH à l’échelle mondiale
http://www.unaids.org/globalreport/HIV_prevalence_map_fr.htm
Une carte de la dimension d’une affiche accompagnée d’un tableau présente la prévalence du VIH à l’échelle mondiale en 2009.
Une carte de la dimension d’une affiche accompagnée d’un tableau présente la prévalence du VIH à l’échelle mondiale en 2009.
Y figurent également les tendances régionales de la prévalence.
Dans plusieurs capitales océaniennes, comme Suva, Port-Vila ou Port-Moresby, des milliers de personnes ont participé à des marches.
À Fidji, le nombre officiel de cas cumulé depuis 1989 a atteint les 354 personnes infectées, a rappelé le ministère de la santé à cette occasion, qui renouvelle ses consignes en matière de fidélité et de protection des rapports sexuels.
« Le message est simple : si vous ne suivez pas ces conseils, vous attraperez le virus », a sobrement déclaré Peni Namotu, porte-parole du ministère fidjien
Neil Sharma, ministre de a santé, a pour sa part estimé qu’en moyenne, chaque année, trente nouveaux cas apparaissaient et que cinq personnes mourraient des suites de cette maladie.
Selon lui, c’est un changement « dans les esprits, dans les attitudes, dans la culture » qui est nécessaire afin de mieux combattre le virus pour que cette question soit « l’affaire de tous ».
Des espoirs en Papouasie-Nouvelle-Guinée
En Papouasie-Nouvelle-Guinée, pays où l’on trouve la grande majorité des cas recensés dans la région océanienne (Australie et Nouvelle-Zélande compris), le gouvernement a saisi l’occasion de cette journée mondiale pour annoncer un nouvel objectif : « stabiliser », au cours des cinq années à venir, le nombre de cas de VIH-SIDA dans ce pays, où les chiffres les plus conservateurs évoque une soixantaine de milliers de cas, mais où des estimations plus pessimistes évoquent plus volontiers la centaine de milliers (pour une population qui avoisine les sept millions d’habitants).
Un accent tout particulier a été placé cette année encore sur la nécessité de lutter contre les effets collatéraux de la maladie : la stigmatisation de la part de leurs communautés, en milieu tribal.
Les cas, ces dernières années, de femmes exécutées sommairement, accusées de sorcellerie lors qu’elles étaient porteuses de la maladie, se sont multipliés ces dernières années.
Sir Paulias Matane, Gouverneur Général de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, qui participait à une de ces cérémonies, a pour sa part estimé que ce pays « ne peut plus vivre dans le déni » tout en reconnaissant qu’au cours des cinq dernières années, le taux de progression de la maladie avait significativement ralenti et donc fait redescendre les craintes longtemps évoquées d’une épidémie « à l’Africaine »..
Au plan régional, les dernières statistiques officielles publiées fin novembre par ONUSIDA, depuis son siège genevois, semblaient confirmer ce ralentissement ces dernières années, avec 4.500 nouveaux cas recensés en 2009, contre 4.700 en 2001.
Toutefois, vus sous un autre angle, ces chiffres montrent aussi qu’en Océanie, le nombre d cas est passé, dans le même intervalle, de 28.000 à 57.000.
Dans la région, la principale agence intergouvernementale technique, le Secrétariat Général de la Communauté du Pacifique (CPS, basé à Nouméa) a aussi rappelé jeudi, à l’occasion de la journée mondiale, que le Pacifique insulaire était caractérisé par un taux particulièrement élevé d’infections sexuellement transmissibles (IST, y compris aussi, avec un très fort taux d’infections des populations océaniennes, la gonorrhée, la syphilis ou le chlamydia), ce qui constituait forcément un terrain extrêmement favorable à la propagation de maladies comme le VIH-SIDA.
Le message-clé a une nouvelle fois été d’appeler les gouvernements des pays et territoires membres de la CPS à mettre un accent tout particulier sur l’information, la sensibilisation et l’éducation de leurs populations respectives en matière de protection.
****** Ressources :
Rapport ONUSIDA sur l'épidémie mondiale de sida 2010
Élaboré à partir des données les plus récentes provenant de 182 pays, cet ouvrage de référence mondial propose une analyse exhaustive de l’épidémie de sida et de la riposte.
L’édition 2010 du Rapport ONUSIDA sur l'épidémie mondiale de sida est assortie de feuilles de résultats contenant des informations classées par pays sur les questions clés qui touchent la riposte au sida.
Élaboré à partir des données les plus récentes provenant de 182 pays, cet ouvrage de référence mondial propose une analyse exhaustive de l’épidémie de sida et de la riposte.
Pour la première fois, le rapport comprend des données de tendance sur l’incidence fournies par plus de 60 pays.
http://www.unaids.org/globalreport/Global_report_fr.htm
Base de données AIDSInfo
http://www.unaids.org/globalreport/AIDSinfo_fr.htm
AIDSInfo est un outil de consultation et de diffusion d’informations visant à faciliter l’exploitation de données relatives au sida dans les pays et à l’échelle mondiale.
AIDSInfo est un outil de consultation et de diffusion d’informations visant à faciliter l’exploitation de données relatives au sida dans les pays et à l’échelle mondiale.
Alimenté par des données multisectorielles sur le VIH, AIDSInfo contient des renseignements sur les dépenses relatives au sida, des estimations épidémiologiques, des informations fournies par les pays sur les programmes, et les réponses des gouvernements et de la société civile à l’Indice composite des politiques nationales.
AIDSInfo contient également une sélection des données les plus récentes sur l’accès universel et la tuberculose, fournies par l’OMS.
Les possibilités d’AIDSInfo en matière de consultation de données permettent d’élaborer rapidement des graphiques, des cartes et des tableaux et d’exporter des données et des illustrations dans de nombreux formats pour des exposés et des travaux d’analyse.
Carte de la prévalence du VIH à l’échelle mondiale
http://www.unaids.org/globalreport/HIV_prevalence_map_fr.htm
Une carte de la dimension d’une affiche accompagnée d’un tableau présente la prévalence du VIH à l’échelle mondiale en 2009.
Une carte de la dimension d’une affiche accompagnée d’un tableau présente la prévalence du VIH à l’échelle mondiale en 2009.
Y figurent également les tendances régionales de la prévalence.