Montevideo, Uruguay | AFP | samedi 09/09/2017 - Le vice-président d'Uruguay, Raul Sendic, a présenté samedi sa démission après plusieurs scandales le visant, concernant l'usage de cartes bancaires d'une entreprise publique pour des achats personnels et un diplôme universitaire qu'il a reconnu ne pas avoir.
"J'ai présenté au Frente Amplio (le parti de gauche au pouvoir, ndlr) ma démission irréversible à la vice-présidence. Je l'ai communiquée aussi au président Tabaré Vazquez", a annoncé M. Sendic sur Twitter.
Agé de 55 ans, Raul Sendic était sous le feu des critiques depuis plusieurs mois après la révélation qu'il avait utilisé, du temps où il était président de la société pétrolière d'Etat Ancap, des cartes bancaires de cette entreprise pour réaliser des achats dans des boutiques de sport et de luxe.
Le Tribunal de conduite politique de son parti, chargé d'évaluer le comportement éthique de ses membres, avait récemment conclu qu'il s'agissait là d'"une façon d'agir inacceptable en ce qui concerne l'utilisation d'argent public".
Les problèmes pour M. Sendic avaient commencé en février 2016 quand il avait reconnu ne pas être diplômé en sciences de la génétique, comme il l'avait toujours prétendu, déclenchant de vives critiques dans le pays.
Fils de Raul Sendic, défunt fondateur de la guérilla d'extrême gauche Tupamaros, active en Uruguay dans les années 1960 et 1970, il était vice-président depuis 2015.
mr/ka/mr
© Agence France-Presse
"J'ai présenté au Frente Amplio (le parti de gauche au pouvoir, ndlr) ma démission irréversible à la vice-présidence. Je l'ai communiquée aussi au président Tabaré Vazquez", a annoncé M. Sendic sur Twitter.
Agé de 55 ans, Raul Sendic était sous le feu des critiques depuis plusieurs mois après la révélation qu'il avait utilisé, du temps où il était président de la société pétrolière d'Etat Ancap, des cartes bancaires de cette entreprise pour réaliser des achats dans des boutiques de sport et de luxe.
Le Tribunal de conduite politique de son parti, chargé d'évaluer le comportement éthique de ses membres, avait récemment conclu qu'il s'agissait là d'"une façon d'agir inacceptable en ce qui concerne l'utilisation d'argent public".
Les problèmes pour M. Sendic avaient commencé en février 2016 quand il avait reconnu ne pas être diplômé en sciences de la génétique, comme il l'avait toujours prétendu, déclenchant de vives critiques dans le pays.
Fils de Raul Sendic, défunt fondateur de la guérilla d'extrême gauche Tupamaros, active en Uruguay dans les années 1960 et 1970, il était vice-président depuis 2015.
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