Communiqué: Le Ministre de l’Agriculture, Thomas MOUTAME, a réuni plusieurs agriculteurs de Papara, mercredi après-midi, pour évoquer la mise en place d’une unité de transformation de salades locales.
Actuellement, en Polynésie française, il est consommé en moyenne 80 tonnes de salades sur pied produites localement et 10 tonnes de salades de 4ème gamme - lesquelles sont importées - par mois. Afin que les agriculteurs polynésiens puissent conquérir le marché de la 4ème gamme, le Ministère de l’Agriculture s’inscrit dans une démarche d’accompagnement de ces professionnels, sachant, par ailleurs, que les salades importées de 4ème gamme représentent un marché d’environ 42 millions Fcfp par an.
Le terme « 4ème gamme » désigne en fait tous les produits végétaux frais, commercialisés « prêts à l’emploi », c’est-à-dire lavés, épluchés et découpés. Il s’agit notamment des salades conditionnées en sachet plastique ou barquette sous atmosphère modifiée ou sous vide. Le but de cette transformation est de proposer un produit prêt à l’emploi dont la durée de conservation a été allongée.
Dans le cadre de la politique agricole visant à améliorer la couverture de nos besoins alimentaires, la filière « salade » a été choisie comme filière prioritaire. Il est donc essentiel de mettre en place en Polynésie une ou plusieurs unités de production de salades découpées prêtes à l’emploi. La qualité du produit est évidemment importante également pour le consommateur. A ce titre, quatre analyses par producteur et par an sont effectuées pour déceler d’éventuels résidus de pesticides sur la production de salades et, depuis un an et demi, toutes les analyses réalisées sont conformes à la réglementation en vigueur.
Concernant la 4ème gamme, et pour s’enrichir d’expériences réussies de nos voisins du Pacifique, des techniciens du SDR (Service du développement rural) ont effectué une mission en Nouvelle-Calédonie, en novembre dernier, à la demande du Ministre de l’Agriculture. Cette mission a permis d’identifier tous les leviers techniques que doivent actionner les porteurs de projets (connaissance et maîtrise du « process » complet, caractéristiques techniques des équipements nécessaires et conditions de travail sanitaires indispensables pour assurer un produit de qualité).
En complément de cette approche technique, des rencontres avec les acteurs économiques concernés ont été organisées, depuis le mois d’octobre, afin de s’assurer de l’adéquation entre l’offre et la demande. Pour sa politique de soutien au monde agricole, Thomas MOUTAME a obtenu, avec le dispositif ARA (aide à la relance de l’agriculture), en matière d’investissement, une dotation 2014 de 100 millions Fcfp, cette dotation pouvant tout à fait servir à accompagner les porteurs de projets pour les salades de 4ème gamme.
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Actuellement, en Polynésie française, il est consommé en moyenne 80 tonnes de salades sur pied produites localement et 10 tonnes de salades de 4ème gamme - lesquelles sont importées - par mois. Afin que les agriculteurs polynésiens puissent conquérir le marché de la 4ème gamme, le Ministère de l’Agriculture s’inscrit dans une démarche d’accompagnement de ces professionnels, sachant, par ailleurs, que les salades importées de 4ème gamme représentent un marché d’environ 42 millions Fcfp par an.
Le terme « 4ème gamme » désigne en fait tous les produits végétaux frais, commercialisés « prêts à l’emploi », c’est-à-dire lavés, épluchés et découpés. Il s’agit notamment des salades conditionnées en sachet plastique ou barquette sous atmosphère modifiée ou sous vide. Le but de cette transformation est de proposer un produit prêt à l’emploi dont la durée de conservation a été allongée.
Dans le cadre de la politique agricole visant à améliorer la couverture de nos besoins alimentaires, la filière « salade » a été choisie comme filière prioritaire. Il est donc essentiel de mettre en place en Polynésie une ou plusieurs unités de production de salades découpées prêtes à l’emploi. La qualité du produit est évidemment importante également pour le consommateur. A ce titre, quatre analyses par producteur et par an sont effectuées pour déceler d’éventuels résidus de pesticides sur la production de salades et, depuis un an et demi, toutes les analyses réalisées sont conformes à la réglementation en vigueur.
Concernant la 4ème gamme, et pour s’enrichir d’expériences réussies de nos voisins du Pacifique, des techniciens du SDR (Service du développement rural) ont effectué une mission en Nouvelle-Calédonie, en novembre dernier, à la demande du Ministre de l’Agriculture. Cette mission a permis d’identifier tous les leviers techniques que doivent actionner les porteurs de projets (connaissance et maîtrise du « process » complet, caractéristiques techniques des équipements nécessaires et conditions de travail sanitaires indispensables pour assurer un produit de qualité).
En complément de cette approche technique, des rencontres avec les acteurs économiques concernés ont été organisées, depuis le mois d’octobre, afin de s’assurer de l’adéquation entre l’offre et la demande. Pour sa politique de soutien au monde agricole, Thomas MOUTAME a obtenu, avec le dispositif ARA (aide à la relance de l’agriculture), en matière d’investissement, une dotation 2014 de 100 millions Fcfp, cette dotation pouvant tout à fait servir à accompagner les porteurs de projets pour les salades de 4ème gamme.
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