Tahiti, le 25 août 2023 - Ces derniers mois, deux collectifs de sports de glisse ont été créés par des femmes et pour les femmes. L'idée est de rassembler les adeptes locales du surf et du foil pour leur offrir les conditions d’une pratique décomplexée de leur sport dans un environnement créé par des femmes pour les femmes.
Au parc Vaipoopoo, le soleil tape fort à 14 heures. Pendant que certains finissent leur repas tranquillement à l'ombre, Kohotu Ariitai regarde les conditions sur le plan d'eau du lagon de Punaauia. Son foil est soigneusement rangé dans le coffre de sa voiture et ses amies ne vont plus tarder à arriver pour une session. Ce que la jeune femme préfère, c'est ‘rider’ en groupe. “C'est pour cela que j'ai créé l'association, pour connecter les filles qui sont passionnées par cette discipline, comme moi”, explique-t-elle.
Inciter à se jeter à l'eau
Cette coach de sport a essayé plusieurs activités avant de se passionner pour la pratique du surf foil. “Au début, je trouvais ça dangereux, mais je voyais tous les garçons s'éclater jusqu'à la tombée de la nuit. Donc j'ai voulu capter cette sensation. Dès que j'ai essayé, j'ai ressenti une sensation que je ne connaissais pas. C'était magique”, se souvient Kohotu. Même si les débuts ont été compliqués, la jeune femme a persévéré.
Après un an et demi de pratique, elle a créé l'association “ElleFoil” pour promouvoir la pratique de ce sport chez les femmes. “Il y a deux objectifs : Je veux que certaines filles franchissent le pas et se lancent dans ce sport ; et j'espère aussi attirer des marques pour que les filles qui ont déjà un certain niveau soient sponsorisées et s'éclatent”. Derrière l'engouement espéré, il y a aussi une volonté de donner confiance aux femmes, jeunes comme plus âgées. La plus jeune ‘rideuse’ de l'association a 13 ans tandis que la plus âgée en a 49.
À travers son activité de coach sportif et sur le plan d'eau de Vaipoopoo, Kohotu a remarqué que souvent les femmes “se trouvent des excuses” et “n'osent pas” faire du sport en public, par honte ou manque de confiance en elles. “Il y a ce cliché des filles qui font des choses plus faciles. Mais non ! Je veux qu'elles se sentent fortes, qu'elles aient confiance en elles, qu'elles découvrent des choses et qu'elles sortent de leur zone de confort. Pour nous, la philosophie c'est ‘Mets ton maillot et saute à l'eau’”, explique-t-elle. À terme, la jeune femme espère monétiser sa marque et “mettre le plus possible de filles sur un foil en 2024”.
L’alchimie du groupe
Sur la plage de Taharuu, à Papara, les planches sont plus longues et plus traditionnelles. Un groupe de surfeuses va se mettre à l'eau pour une session de longboard dans des vagues de tailles moyennes. Vaimiti Teiefitu est de la partie. Longboardeuse depuis six ans, elle a aussi éprouvé le besoin de créer une communauté autour de sa pratique. “J'ai beaucoup voyagé un peu partout dans le monde et je me suis rendu compte que c'était facile de trouver des amies avec qui surfer. Mais ici à Tahiti, ça me manquait”, explique la Miss Tahiti 2015.
Des retraites de surf et de bien-être
Elle a donc créé le collectif “Wavehine” pour rassembler le plus de surfeuses et faire des sessions collectives. “On n’est pas du tout dans l'esprit de compétition mais dans le partage. On se donne des conseils et on passe un bon moment ensemble”, souligne la jeune femme pour qui “une énergie magique se dégage” lorsque les femmes surfent ensemble. Au programme : une session de surf le matin avec un repas puis une après-midi détente sur la plage.
Face aux nombreuses demandes d'adolescentes, mais aussi de mères de famille et même de quelques grands-mères, Vaimiti souhaite également faire découvrir le surf et le longboard à toutes celles qui veulent apprendre mais n'osent pas. “Le surf, c'est un monde masculin. Quand tu te présentes au pic, on t'encourage mais il faut que tu fasses tes preuves. Avec le collectif, j'espère que les filles se sentiront plus à l'aise”, précise la fondatrice. Le collectif Wavehine propose aussi des retraites de surf, culture et bien-être d'une semaine pour les femmes, qu’elles soient locales ou simplement de passage en Polynésie. Si le bonheur se trouve dans les choses simples, il peut aussi se trouver dans le challenge, celui d'une vague à prendre en surf ou en foil. Et si vous n'êtes pas à l'aise en maillot de bain, Kohotu a la solution, “mettez un lycra !”.
Au parc Vaipoopoo, le soleil tape fort à 14 heures. Pendant que certains finissent leur repas tranquillement à l'ombre, Kohotu Ariitai regarde les conditions sur le plan d'eau du lagon de Punaauia. Son foil est soigneusement rangé dans le coffre de sa voiture et ses amies ne vont plus tarder à arriver pour une session. Ce que la jeune femme préfère, c'est ‘rider’ en groupe. “C'est pour cela que j'ai créé l'association, pour connecter les filles qui sont passionnées par cette discipline, comme moi”, explique-t-elle.
Inciter à se jeter à l'eau
Cette coach de sport a essayé plusieurs activités avant de se passionner pour la pratique du surf foil. “Au début, je trouvais ça dangereux, mais je voyais tous les garçons s'éclater jusqu'à la tombée de la nuit. Donc j'ai voulu capter cette sensation. Dès que j'ai essayé, j'ai ressenti une sensation que je ne connaissais pas. C'était magique”, se souvient Kohotu. Même si les débuts ont été compliqués, la jeune femme a persévéré.
Après un an et demi de pratique, elle a créé l'association “ElleFoil” pour promouvoir la pratique de ce sport chez les femmes. “Il y a deux objectifs : Je veux que certaines filles franchissent le pas et se lancent dans ce sport ; et j'espère aussi attirer des marques pour que les filles qui ont déjà un certain niveau soient sponsorisées et s'éclatent”. Derrière l'engouement espéré, il y a aussi une volonté de donner confiance aux femmes, jeunes comme plus âgées. La plus jeune ‘rideuse’ de l'association a 13 ans tandis que la plus âgée en a 49.
À travers son activité de coach sportif et sur le plan d'eau de Vaipoopoo, Kohotu a remarqué que souvent les femmes “se trouvent des excuses” et “n'osent pas” faire du sport en public, par honte ou manque de confiance en elles. “Il y a ce cliché des filles qui font des choses plus faciles. Mais non ! Je veux qu'elles se sentent fortes, qu'elles aient confiance en elles, qu'elles découvrent des choses et qu'elles sortent de leur zone de confort. Pour nous, la philosophie c'est ‘Mets ton maillot et saute à l'eau’”, explique-t-elle. À terme, la jeune femme espère monétiser sa marque et “mettre le plus possible de filles sur un foil en 2024”.
L’alchimie du groupe
Sur la plage de Taharuu, à Papara, les planches sont plus longues et plus traditionnelles. Un groupe de surfeuses va se mettre à l'eau pour une session de longboard dans des vagues de tailles moyennes. Vaimiti Teiefitu est de la partie. Longboardeuse depuis six ans, elle a aussi éprouvé le besoin de créer une communauté autour de sa pratique. “J'ai beaucoup voyagé un peu partout dans le monde et je me suis rendu compte que c'était facile de trouver des amies avec qui surfer. Mais ici à Tahiti, ça me manquait”, explique la Miss Tahiti 2015.
Des retraites de surf et de bien-être
Elle a donc créé le collectif “Wavehine” pour rassembler le plus de surfeuses et faire des sessions collectives. “On n’est pas du tout dans l'esprit de compétition mais dans le partage. On se donne des conseils et on passe un bon moment ensemble”, souligne la jeune femme pour qui “une énergie magique se dégage” lorsque les femmes surfent ensemble. Au programme : une session de surf le matin avec un repas puis une après-midi détente sur la plage.
Face aux nombreuses demandes d'adolescentes, mais aussi de mères de famille et même de quelques grands-mères, Vaimiti souhaite également faire découvrir le surf et le longboard à toutes celles qui veulent apprendre mais n'osent pas. “Le surf, c'est un monde masculin. Quand tu te présentes au pic, on t'encourage mais il faut que tu fasses tes preuves. Avec le collectif, j'espère que les filles se sentiront plus à l'aise”, précise la fondatrice. Le collectif Wavehine propose aussi des retraites de surf, culture et bien-être d'une semaine pour les femmes, qu’elles soient locales ou simplement de passage en Polynésie. Si le bonheur se trouve dans les choses simples, il peut aussi se trouver dans le challenge, celui d'une vague à prendre en surf ou en foil. Et si vous n'êtes pas à l'aise en maillot de bain, Kohotu a la solution, “mettez un lycra !”.