Tahiti, le 26 juillet 2023 – Alors que le ministre de l'Économie a proposé cette semaine que de nouvelles élections soient organisées à la CCISM, Kelly Asin-Moux, donné vainqueur des récentes élections, évoque sa “déception” et dénonce une situation “abracadabrantesque”.
Un mois après les élections bancales au sein de la Chambre de commerce, d'industrie des services et des métiers (CCISM) à l'issue desquelles Kelly Asin-Moux l'avait largement emporté sur le président sortant Stéphane Chin-Loy, le ministère de l'Économie a indiqué mardi par voie de communiqué qu'il proposait l’organisation de nouvelles élections afin que ces dernières se déroulent de “manière régulière”.
Dans un entretien avec la presse mercredi, Kelly Asin-Moux fait part de sa “déception” quant à la proposition ministérielle : “Nous pensons que la sagesse aurait voulu que les élections soient proclamées et que l'on laisse la possibilité aux personnes et la responsabilité à chacun, s'il le veut, de faire un recours devant le tribunal administratif qui est le tribunal des élections. Ce dernier peut décider s'il y a lieu ou pas de retourner aux urnes. Que les personnes qui veulent faire un recours le fassent au vu et au su de tous les patentés.”Alors qu'il a été donné vainqueur au terme des élections, il estime que “cette situation est un peu difficile à encaisser”.
“Scénario de série B”
Même s'il concède que le ministre a “malheureusement hérité de cette situation” et qu'il a “à cœur de relancer une nouvelle élection avec quelque chose de beaucoup plus propre et organisé”, Kelly Asin-Moux estime qu'il n'en “demeure pas moins que l'élection a eu lieu”. Il affirme que la situation donne “l'impression d'assister à un mauvais scénario de série B où l'on a le président de la chambre – Stéphane Chin-Loy – qui est en même temps candidat et qui est sensé organiser et encadrer les élections, qui les perd et qui pointe du doigt la mauvaise organisation de ces élections”.
Pour Kelly Asin-Moux, Stéphane Chin-Loy aurait “dû se retirer et laisser l'équipe gagnante prendre la suite de la chambre” : “C'est quelqu'un qui s'agrippe à son fauteuil envers et contre tout. L'argument qui consiste à dire que ce n'était pas à lui d'organiser les élections mais aux mairies de s'en occuper n'est pas valable. Il faut tirer les leçons de cet échec. Heureusement que le ridicule ne tue pas car depuis six mois, nous assistons à une situation vraiment abracadabrantesque.”
Kelly Asin-Moux, qui doit rencontrer ses colistiers dans les semaines à venir, n'a pas encore de “réponse ferme et définitive” mais il évoque trois possibilités : demander à la justice de statuer sur les élections, retourner aux urnes ou “tout arrêter” car ni le vote des urnes ni les patentés n'ont, selon lui, été respectés.
Un mois après les élections bancales au sein de la Chambre de commerce, d'industrie des services et des métiers (CCISM) à l'issue desquelles Kelly Asin-Moux l'avait largement emporté sur le président sortant Stéphane Chin-Loy, le ministère de l'Économie a indiqué mardi par voie de communiqué qu'il proposait l’organisation de nouvelles élections afin que ces dernières se déroulent de “manière régulière”.
Dans un entretien avec la presse mercredi, Kelly Asin-Moux fait part de sa “déception” quant à la proposition ministérielle : “Nous pensons que la sagesse aurait voulu que les élections soient proclamées et que l'on laisse la possibilité aux personnes et la responsabilité à chacun, s'il le veut, de faire un recours devant le tribunal administratif qui est le tribunal des élections. Ce dernier peut décider s'il y a lieu ou pas de retourner aux urnes. Que les personnes qui veulent faire un recours le fassent au vu et au su de tous les patentés.”Alors qu'il a été donné vainqueur au terme des élections, il estime que “cette situation est un peu difficile à encaisser”.
“Scénario de série B”
Même s'il concède que le ministre a “malheureusement hérité de cette situation” et qu'il a “à cœur de relancer une nouvelle élection avec quelque chose de beaucoup plus propre et organisé”, Kelly Asin-Moux estime qu'il n'en “demeure pas moins que l'élection a eu lieu”. Il affirme que la situation donne “l'impression d'assister à un mauvais scénario de série B où l'on a le président de la chambre – Stéphane Chin-Loy – qui est en même temps candidat et qui est sensé organiser et encadrer les élections, qui les perd et qui pointe du doigt la mauvaise organisation de ces élections”.
Pour Kelly Asin-Moux, Stéphane Chin-Loy aurait “dû se retirer et laisser l'équipe gagnante prendre la suite de la chambre” : “C'est quelqu'un qui s'agrippe à son fauteuil envers et contre tout. L'argument qui consiste à dire que ce n'était pas à lui d'organiser les élections mais aux mairies de s'en occuper n'est pas valable. Il faut tirer les leçons de cet échec. Heureusement que le ridicule ne tue pas car depuis six mois, nous assistons à une situation vraiment abracadabrantesque.”
Kelly Asin-Moux, qui doit rencontrer ses colistiers dans les semaines à venir, n'a pas encore de “réponse ferme et définitive” mais il évoque trois possibilités : demander à la justice de statuer sur les élections, retourner aux urnes ou “tout arrêter” car ni le vote des urnes ni les patentés n'ont, selon lui, été respectés.