PAPEETE, le 24 avril 2017 - Depuis lundi, et jusqu'à jeudi, la présidence héberge la Semaine polynésienne du handicap ainsi que les premières Assises du handicap. Des stands et ateliers tenus par des associations permettront aussi au public de découvrir le quotidien et la vie des personnes handicapées. Vendredi sera une journée portes ouvertes au sein des centres associatifs du monde du handicap à Tahiti, Moorea, Raiatea et Bora Bora.
La Semaine polynésienne du handicap s'est ouverte hier à la présidence. Les premières assises qui s'y tiennent ont pour objectif de médiatiser le handicap en Polynésie, mais également de dresser un diagnostic sur la question des transports, de l'éducation, de la réglementation et de l'insertion professionnelle, mais aussi d'aborder un thème transversal : l'accessibilité. Ces thématiques sont reprises dans le schéma directeur 2015-2019 de la fédération Te Niu o te Huma et l’ensemble des associations qui y siègent.
Des représentants des ministères et différentes institutions administratives ainsi que les représentants d'associations ou de fédérations concernées par le handicap sont présents. "Nous aimerions qu'il y ait un observatoire du handicap. Aujourd'hui, il existe en Polynésie plus d'une trentaine d'associations qui œuvrent sur la question du handicap. Le problème est que tout le monde travaille dans son coin, les informations ne circulent pas. Je pense qu'en les réunissant toutes, en regroupant tous les partenaires pour coordonner nos actions et en faisant en sorte que les actions soient mieux communiquées, mieux organisées, les choses avanceront plus vite. Le but est qu'en travaillant ensemble nous puissions supprimer toutes les difficultés et tous les problèmes que nous rencontrons tout au long de notre vie quotidienne", explique Henriette Kamia présidente de la Te Niu o te Huma.
La Polynésie compte environ 9 000 personnes en situation de handicap. L'administration recense 30 associations et 18 centres d’accueil sur l’ensemble du fenua, parmi lesquels huit associations et trois centres d’accueil se trouvent dans les îles. "Être comme les autres tout en vivant son handicap, c’est un défi quotidien. C’est le défi de l’insertion, c’est le défi du travail, c’est le défi des transports, c’est le défi du logement. Alors, cette semaine, ce sera une occasion formidable pour votre fédération, Te Niu o te Huma, de faire connaître ses actions et ses projets, que ce soit dans les domaines de l’éducation, de l’accessibilité, de l’emploi et la formation, de l’accompagnement des usagers ou d’une meilleure information de la population polynésienne sur les différents types de handicaps existants dans notre Pays" déclarait hier Édouard Fritch, le président du Pays lors de la cérémonie d'ouverture. Il a par ailleurs indiqué que le fenua consacre 8,2 milliards de francs par an au secteur du handicap, avant de donner le nom de la nouvelle déléguée interministérielle en charge du handicap : Sylvia Berteil.
La Semaine polynésienne du handicap s'est ouverte hier à la présidence. Les premières assises qui s'y tiennent ont pour objectif de médiatiser le handicap en Polynésie, mais également de dresser un diagnostic sur la question des transports, de l'éducation, de la réglementation et de l'insertion professionnelle, mais aussi d'aborder un thème transversal : l'accessibilité. Ces thématiques sont reprises dans le schéma directeur 2015-2019 de la fédération Te Niu o te Huma et l’ensemble des associations qui y siègent.
Des représentants des ministères et différentes institutions administratives ainsi que les représentants d'associations ou de fédérations concernées par le handicap sont présents. "Nous aimerions qu'il y ait un observatoire du handicap. Aujourd'hui, il existe en Polynésie plus d'une trentaine d'associations qui œuvrent sur la question du handicap. Le problème est que tout le monde travaille dans son coin, les informations ne circulent pas. Je pense qu'en les réunissant toutes, en regroupant tous les partenaires pour coordonner nos actions et en faisant en sorte que les actions soient mieux communiquées, mieux organisées, les choses avanceront plus vite. Le but est qu'en travaillant ensemble nous puissions supprimer toutes les difficultés et tous les problèmes que nous rencontrons tout au long de notre vie quotidienne", explique Henriette Kamia présidente de la Te Niu o te Huma.
La Polynésie compte environ 9 000 personnes en situation de handicap. L'administration recense 30 associations et 18 centres d’accueil sur l’ensemble du fenua, parmi lesquels huit associations et trois centres d’accueil se trouvent dans les îles. "Être comme les autres tout en vivant son handicap, c’est un défi quotidien. C’est le défi de l’insertion, c’est le défi du travail, c’est le défi des transports, c’est le défi du logement. Alors, cette semaine, ce sera une occasion formidable pour votre fédération, Te Niu o te Huma, de faire connaître ses actions et ses projets, que ce soit dans les domaines de l’éducation, de l’accessibilité, de l’emploi et la formation, de l’accompagnement des usagers ou d’une meilleure information de la population polynésienne sur les différents types de handicaps existants dans notre Pays" déclarait hier Édouard Fritch, le président du Pays lors de la cérémonie d'ouverture. Il a par ailleurs indiqué que le fenua consacre 8,2 milliards de francs par an au secteur du handicap, avant de donner le nom de la nouvelle déléguée interministérielle en charge du handicap : Sylvia Berteil.
"Beaucoup reste à faire"
Et Édouard Fritch de conclure : "Nous devons accentuer notre politique globale en faveur du handicap afin que chacun puisse avoir une vie à l’égal des valides. Je pense notamment à l’accès aux lieux et bâtiments publics ou aux cheminements dans nos villes. Nous avons des textes réglementaires, mais ils ne sont pas toujours appliqués. Nos espaces urbains relèvent encore trop souvent du parcours d’obstacles, même si des efforts, pas encore suffisants, ont été effectués en certains endroits pour faciliter la circulation. Bien des choses ont été réalisées, mais c’est vrai que beaucoup reste à faire."