Oslo, Norvège | AFP | lundi 27/04/2015 - La police norvégienne va mettre sur pied une petite unité spécialisée dans la lutte contre la cruauté animale, a annoncé lundi le gouvernement, arguant du bien-être des animaux mais aussi d'un lien avec la criminalité humaine.
Dans le cadre d'une initiative ayant peu de précédents dans le monde, la police du comté du Sor-Trondelag (ouest de la Norvège) va engager trois personnes - un enquêteur, un juriste et un coordinateur - au combat contre les violences à l'encontre des animaux.
"D'abord, il est important que l'on s'occupe de nos animaux, qu'ils jouissent des droits dont ils disposent, et qu'il y ait un suivi quand des enfreintes à la loi sont commises à leur encontre, eux qui sont souvent sans défense", a expliqué la ministre de l'Agriculture, Sylvi Listhaug, lors d'une conférence de presse.
Mais "cela peut aussi contribuer à la prévention contre la criminalité et les attaques contre les personnes puisque les études montrent qu'une partie de ceux qui commettent des crimes et délits contre les animaux le font aussi contre d'autres personnes", a-t-elle ajouté.
L'expérimentation durera trois ans.
L'initiative a été saluée par les organisations de défense des animaux. "Le processus consistant à prendre au sérieux les violences contre les animaux est engagé", s'est félicitée Siri Martinsen, responsable de l'ONG Noah.
En 2014, 38 plaintes ayant trait à des violences contre des animaux ont été déposées auprès de la police norvégienne, selon la radiotélévision NRK. Dans la législation nationale, ces violences sont passibles de jusqu'à trois ans de prison.
Ailleurs dans le monde, il y a peu d'exemples de "police pour animaux" mais des initiatives de ce type existent à plus ou moins grande échelle aux Pays-Bas et en Suède, à Stockholm.
Dans le cadre d'une initiative ayant peu de précédents dans le monde, la police du comté du Sor-Trondelag (ouest de la Norvège) va engager trois personnes - un enquêteur, un juriste et un coordinateur - au combat contre les violences à l'encontre des animaux.
"D'abord, il est important que l'on s'occupe de nos animaux, qu'ils jouissent des droits dont ils disposent, et qu'il y ait un suivi quand des enfreintes à la loi sont commises à leur encontre, eux qui sont souvent sans défense", a expliqué la ministre de l'Agriculture, Sylvi Listhaug, lors d'une conférence de presse.
Mais "cela peut aussi contribuer à la prévention contre la criminalité et les attaques contre les personnes puisque les études montrent qu'une partie de ceux qui commettent des crimes et délits contre les animaux le font aussi contre d'autres personnes", a-t-elle ajouté.
L'expérimentation durera trois ans.
L'initiative a été saluée par les organisations de défense des animaux. "Le processus consistant à prendre au sérieux les violences contre les animaux est engagé", s'est félicitée Siri Martinsen, responsable de l'ONG Noah.
En 2014, 38 plaintes ayant trait à des violences contre des animaux ont été déposées auprès de la police norvégienne, selon la radiotélévision NRK. Dans la législation nationale, ces violences sont passibles de jusqu'à trois ans de prison.
Ailleurs dans le monde, il y a peu d'exemples de "police pour animaux" mais des initiatives de ce type existent à plus ou moins grande échelle aux Pays-Bas et en Suède, à Stockholm.