La commune de Bora Bora et le Criobe s'unissent pour le bien du lagon de la Perle du Pacifique.
MOOREA, le 5 juin 2019 - Visite guidée, ce mercredi matin, d'une délégation de Bora Bora au Centre de recherches insulaires et observatoire de l’environnement (Criobe) de Moorea. Emmenée par Gaston Tong Sang, la délégation envisage de mettre en place une plateforme environnementale de surveillance du lagon à Bora Bora.
La municipalité de la Perle du Pacifique surveille de près l'état de son lagon, surtout que la commune détient le label du Pavillon Bleu depuis 19 ans.
D'où la nécessité pour elle de mettre en place les dispositifs qui permettront de protéger son environnement. Mais avec les rejets du système d’assainissement collectif et des lixiviats du Centre d’Enfouissement Technique (CET), il est important pour le tāvana et son équipe de voir l'impact que cela procure sur la biodiversité des récifs coralliens à Bora Bora, et c'est là qu'intervient le projet "Biodiv-Bora" qui sera mené par le docteur Daniel Lecchini, directeur d'études du Criobe. "L’objectif est double : celui de faire un bilan exhaustif de l’état de santé du lagon et de mettre en place des moyens de monitoring (plateforme environnementale) nécessaires au suivi sur le long terme et en continu du récif corallien", indique un communiqué.
En mars 2018, une étude avait été menée par Eric Blin, expert environnement et littorale du pôle Mer Suez, à Bora Bora, sur la mise en place "de sondes de surveillance de la qualité l’eau du lagon et de sondes acoustiques pour la surveillance de l’activité biologique animale."
"Pour cela, la pose de points d’écoute acoustiques est à prévoir, destiné aux touristes et aux scolaires. Par la même occasion, des programmes de recherche concernant : la restauration de la biodiversité animale, la lutte contre les déchets plastiques (micro plastiques) et les crèmes solaires, les méthodes de communications avec la population, la compréhension globale du territoire (programme BEEST) et la propreté des plans d’eau ("bateau mer propre") seront présentés", poursuit le communiqué de la commune de Bora Bora.
La municipalité de la Perle du Pacifique surveille de près l'état de son lagon, surtout que la commune détient le label du Pavillon Bleu depuis 19 ans.
D'où la nécessité pour elle de mettre en place les dispositifs qui permettront de protéger son environnement. Mais avec les rejets du système d’assainissement collectif et des lixiviats du Centre d’Enfouissement Technique (CET), il est important pour le tāvana et son équipe de voir l'impact que cela procure sur la biodiversité des récifs coralliens à Bora Bora, et c'est là qu'intervient le projet "Biodiv-Bora" qui sera mené par le docteur Daniel Lecchini, directeur d'études du Criobe. "L’objectif est double : celui de faire un bilan exhaustif de l’état de santé du lagon et de mettre en place des moyens de monitoring (plateforme environnementale) nécessaires au suivi sur le long terme et en continu du récif corallien", indique un communiqué.
En mars 2018, une étude avait été menée par Eric Blin, expert environnement et littorale du pôle Mer Suez, à Bora Bora, sur la mise en place "de sondes de surveillance de la qualité l’eau du lagon et de sondes acoustiques pour la surveillance de l’activité biologique animale."
"Pour cela, la pose de points d’écoute acoustiques est à prévoir, destiné aux touristes et aux scolaires. Par la même occasion, des programmes de recherche concernant : la restauration de la biodiversité animale, la lutte contre les déchets plastiques (micro plastiques) et les crèmes solaires, les méthodes de communications avec la population, la compréhension globale du territoire (programme BEEST) et la propreté des plans d’eau ("bateau mer propre") seront présentés", poursuit le communiqué de la commune de Bora Bora.
Un projet unique au monde, selon la commune
"La commune de Bora-Bora sera le pilote d’un projet unique au monde. En effet, l’objectif est de permettre un suivi sur le long terme et en continu des impacts de l’activité humaine et des eaux pluviales (complément physico-chimique au suivi bactériologique des eaux de baignade) ; des impacts météorologiques et plus particulièrement du réchauffement climatique (température, niveau de la mer, oxygène, acidité) ; des impacts des futurs travaux (marina, constructions hôtelières, etc.) ; des impacts de la circulation des navires à moteur : navettes hôtelières et prestataires touristiques, paquebots... ; de l’activité et la vitalité de la faune et flore lagunaire," précise le communiqué.
Pour mener les différentes phases du projet, une subvention à hauteur de 3 millions de francs a été attribuée par la Polynésienne des eaux au Criobe. Une convention de partenariat a d'ailleurs été signée ce mercredi entre le tāvana de Bora Bora, Gaston Tong Sang et le Criobe. "Cette action se fera avec le partenariat de l’association Ia vai ma noa Bora-Bora, entité impliquée dans la prévention et la préservation de l’environnement."
Pour mener les différentes phases du projet, une subvention à hauteur de 3 millions de francs a été attribuée par la Polynésienne des eaux au Criobe. Une convention de partenariat a d'ailleurs été signée ce mercredi entre le tāvana de Bora Bora, Gaston Tong Sang et le Criobe. "Cette action se fera avec le partenariat de l’association Ia vai ma noa Bora-Bora, entité impliquée dans la prévention et la préservation de l’environnement."