Tahiti, le 28 novembre 2024 – Un collectif de résidents de la Presqu’île vient de lancer une pétition en ligne pour interpeller à nouveau les autorités sur l’état des routes intérieures de Taravao, tout en se projetant plus largement sur les enjeux en matière de circulation.
Un collectif d’administrés se positionnant en faveur du “bien-être à la Presqu’île”, entre “développement et protection”, vient de publier une pétition en ligne au sujet du réseau routier à Taravao. Intitulée “Réaménager et améliorer les infrastructures routières”, elle a enregistré un peu plus de 130 signatures en quelques jours. Deux grands points sont mentionnés : l’état “déplorable” des routes intérieures et la congestion routière aux heures de pointe. “Ces problèmes ont des impacts quotidiens sur nos vies et celles de nombreux résidents”, est-il souligné.
Laiza Pautehea, représentante du mouvement Citoyens pour le climat à Tahiti impliquée dans plusieurs actions ces dernières années, fait partie des riverains mobilisés. “C’est de pire en pire avec des cratères énormes, qui sont rebouchés de temps en temps, alors que ces routes intérieures méritent vraiment d’être refaites. On évite de les emprunter et ça n’arrange pas la circulation. Tous les matins, c’est bouché ! On en a marre”, confie-t-elle.
Un collectif d’administrés se positionnant en faveur du “bien-être à la Presqu’île”, entre “développement et protection”, vient de publier une pétition en ligne au sujet du réseau routier à Taravao. Intitulée “Réaménager et améliorer les infrastructures routières”, elle a enregistré un peu plus de 130 signatures en quelques jours. Deux grands points sont mentionnés : l’état “déplorable” des routes intérieures et la congestion routière aux heures de pointe. “Ces problèmes ont des impacts quotidiens sur nos vies et celles de nombreux résidents”, est-il souligné.
Laiza Pautehea, représentante du mouvement Citoyens pour le climat à Tahiti impliquée dans plusieurs actions ces dernières années, fait partie des riverains mobilisés. “C’est de pire en pire avec des cratères énormes, qui sont rebouchés de temps en temps, alors que ces routes intérieures méritent vraiment d’être refaites. On évite de les emprunter et ça n’arrange pas la circulation. Tous les matins, c’est bouché ! On en a marre”, confie-t-elle.
Des suggestions d’usagers
Pour éviter d’atteindre le niveau d’engorgement de la zone urbaine, plusieurs suggestions sont formulées, comme l’ouverture d’une nouvelle route de contournement en lien avec la création de la zone bio-marine de Faratea, ou encore des aménagements aux croisements problématiques. Une démarche qui fait écho aux réflexions engagées par le Pays, la communauté de communes de Terehēamanu et la municipalité de Taiarapu-Est, en pleine élaboration d’un schéma d’agglomération et d’un projet de territoire. Le collectif envisage ainsi de remettre un cahier de doléances au gouvernement à l’occasion du conseil des ministres délocalisé à la mairie de Taravao, la semaine prochaine.
S’agissant de la réfection des voiries les plus abimées, en août dernier, le ministre des Grands travaux, Jordy Chan, avait annoncé dans nos colonnes que 350 millions de francs avaient été budgétisés dans cette optique. Il tablait alors sur un lancement des travaux entre fin 2024 et début 2025, en commençant par la route de “Mama Choux”, tandis que le statut – non-communal – des autres axes était à l’étude.