Tahiti, le 6 août 2021 - Après la mission d’évacuation de l’équipage du palangrier chinois échoué le 23 juillet sur l’atoll d’Anuanurunga, une nouvelle mission d’expertise de l’épave a été réalisée mercredi dernier. L’opération a pu permettre une analyse de la structure du navire, afin d’avancer sur les scénarios de retrait et dépollution possibles.
Le 4 août dernier, l'avion Casa et le patrouilleur Arago se sont rendus une nouvelle fois sur l’atoll de Anuanurunga aux Tuamotu. Cette seconde mission sur place, organisée conjointement par l’Etat, le Pays et l’armateur du palangrier échoué, a permis une "expertise complémentaire de la structure du navire" afin de proposer les "scénarios de retrait et de dépollution possibles", indique le Haut-Commissariat dans un communiqué diffusé vendredi. Dans le cadre de cette opération, les marins du patrouilleur Arago ont posé du matériel d’absorption d’huile et d’hydrocarbures, et ont renforcé la sécurisation de l’outillage et des fûts encore à bord. Plus de 60% des matériels de pêche encore présents sur le palangrier ont également pu être rapatriés sur Tahiti, afin d’éviter un risque supplémentaire d’atteinte à la biodiversité de l’atoll et de l’océan.
Le commandant de la zone maritime Asie-Pacifique, le contre-amiral Rey, s’est rendu à cette occasion sur l’île de Nukutepipi, propriété du milliardaire Guy Laliberté. Il a tenu à remercier les acteurs ayant mis à disposition sur place un hébergement pour les naufragés, et des installations ayant servi d’arrière base à la Marine nationale pour étudier et sécuriser l’épave.
Un barrage absorbant déjà posé
Une première mission s’était déroulée le soir-même et le lendemain de l’échouement de ce palangrier chinois, le 23 juillet dernier. L’hélicoptère Dauphin avait effectué de nombreux allers/retours avec l’île voisine de Nukutepipi afin de rapatrier les quinze naufragés. Et une équipe d’évaluation avait, à partir de ce moment, pu réaliser une première expertise sur la situation de l’épave. Notamment en posant un barrage absorbant pour limiter la pollution et réalisé les perquisitions nécessaires à l’enquête en présence du capitaine du navire.
Ce dernier, ainsi que le second qui était de quart au moment de l’échouement, ont depuis été placés sous contrôle judiciaire et seront jugés en comparution immédiate à délai différé le 13 septembre prochain, pour infraction aux règles de navigation et dommage à l’environnement. Par ailleurs, en coordination avec la Direction Polynésienne des Affaires Maritimes (DPAM), l’armateur a été mis en demeure de procéder à la dépollution et au retrait du palangrier.
Le 4 août dernier, l'avion Casa et le patrouilleur Arago se sont rendus une nouvelle fois sur l’atoll de Anuanurunga aux Tuamotu. Cette seconde mission sur place, organisée conjointement par l’Etat, le Pays et l’armateur du palangrier échoué, a permis une "expertise complémentaire de la structure du navire" afin de proposer les "scénarios de retrait et de dépollution possibles", indique le Haut-Commissariat dans un communiqué diffusé vendredi. Dans le cadre de cette opération, les marins du patrouilleur Arago ont posé du matériel d’absorption d’huile et d’hydrocarbures, et ont renforcé la sécurisation de l’outillage et des fûts encore à bord. Plus de 60% des matériels de pêche encore présents sur le palangrier ont également pu être rapatriés sur Tahiti, afin d’éviter un risque supplémentaire d’atteinte à la biodiversité de l’atoll et de l’océan.
Le commandant de la zone maritime Asie-Pacifique, le contre-amiral Rey, s’est rendu à cette occasion sur l’île de Nukutepipi, propriété du milliardaire Guy Laliberté. Il a tenu à remercier les acteurs ayant mis à disposition sur place un hébergement pour les naufragés, et des installations ayant servi d’arrière base à la Marine nationale pour étudier et sécuriser l’épave.
Un barrage absorbant déjà posé
Une première mission s’était déroulée le soir-même et le lendemain de l’échouement de ce palangrier chinois, le 23 juillet dernier. L’hélicoptère Dauphin avait effectué de nombreux allers/retours avec l’île voisine de Nukutepipi afin de rapatrier les quinze naufragés. Et une équipe d’évaluation avait, à partir de ce moment, pu réaliser une première expertise sur la situation de l’épave. Notamment en posant un barrage absorbant pour limiter la pollution et réalisé les perquisitions nécessaires à l’enquête en présence du capitaine du navire.
Ce dernier, ainsi que le second qui était de quart au moment de l’échouement, ont depuis été placés sous contrôle judiciaire et seront jugés en comparution immédiate à délai différé le 13 septembre prochain, pour infraction aux règles de navigation et dommage à l’environnement. Par ailleurs, en coordination avec la Direction Polynésienne des Affaires Maritimes (DPAM), l’armateur a été mis en demeure de procéder à la dépollution et au retrait du palangrier.