Une nouvelle convention signée entre le lycée du Taaone et la CPS


La signature de la convention.
Ce n’est pas la première fois que la CPS (Caisse de prévoyance sociale) et le lycée polyvalent du Taaone signent une convention. Mais cette fois, elle profite à la première promotion du BTS (brevet de technicien supérieur) SP3S (service et prestations des secteurs sanitaire et social). Mis en place l’an dernier, les premiers diplômés de ce BTS devraient sortir du lycée en juin 2013. Direction le monde du travail pour certains ou études supérieures plus poussées pour d’autres.

En tout cas, les 26 étudiants de 2e année auront déjà été utiles, puisque une mission vient de leur être confiée par leurs enseignants. En effet, à compter de janvier 2014, la législation territoriale va évoluer et contraindre les établissements accueillant un public de jeunes enfants à diagnostiquer leurs risques professionnels. Or, ce travail aura déjà été réalisé, au cours de cette année scolaire, par ces élèves de 2e année de BTS du lycée du Taaone auprès des 11 établissements, crèches et halte garderies, répertoriés sur le secteur de Pirae/Papeete. La brochure méthodologique que ces élèves vont éditer, avec le soutien de la CPS, listera les principaux risques professionnels identifiés dans ces établissements et donnera conseils et expertise professionnelle aux structures visitées. De quoi mettre le pied à l’étrier de ces étudiants et de rencontrer sur la base de cette enquête des établissements dans lesquels ils sont susceptibles de trouver des débouchés professionnels pour eux-mêmes.

Lors de la signature officielle de la convention, ce mardi 2 octobre Edwin Faaruia, chef de l’unité prestation santé et prévention de la CPS
a rappelé que cette mission des étudiants en BTS était au cœur des préoccupations de la Caisse de prévoyance, d’autant que «les jeunes sont les futurs acteurs du monde du travail et futurs promoteurs de la prévention des risques». La CPS apporte son concours financier à ce projet pédagogique à hauteur de 200 000 Fcfp. Le ministre de l’éducation, Tahauti Nena insistait sur la lourdeur des dépenses de santé, 50 milliards de Fcfp et sur la nécessité absolue de la prévention pour réduire, justement, le poids de ces dépenses. Quant à Nicole Savin-Limol, la proviseur du lycée du Taaone, elle mettait son établissement et ses élèves en avant, signalant qu’un magazine québécois vient de publier dans une revue spécialisée de la santé au travail, un reportage sur le lycée du Taaone, sur de précédentes actions de prévention sur la santé et la sécurité au travail mises en place dans son établissement avec la CPS.

L'équipe pédagogique du BTS SP3S et quelques-uns des étudiants.

Rédigé par Mireille Loubet le Mardi 2 Octobre 2012 à 12:57 | Lu 1215 fois