Vendredi matin, une nouvelle confédération devrait voir le jour.
PAPEETE, le 14 août 2018 - Elle regroupera plusieurs organisations syndicales et elle portera le nom de Rassemblement des travailleurs polynésiens (RTP). Vendredi matin, les représentants syndicaux se retrouveront pour élire leur leader. Leur cheval de bataille se portera sur la PSG, les conventions collectives et le code du travail.
La valse continue dans le monde syndical, avec la création vendredi d'une confédération qui devrait répondre au nom de Rassemblement des travailleurs polynésiens (RTP) ou 'Āmuitahira'a nō te mau rave 'ohipa mā'ohi ou nō Pōrīnetia (AROM ou AROP), en tahitien.
Cette confédération réunira en son sein, plusieurs organisations syndicales, telle que la fédération de la manutention portuaire, de Mahinui Temarii, la Cosac de Faa'a de Vatea Heller, O Oe To Oe Rima d'Atonia Teriinohorai ou encore des fonctionnaires du Pays et de l'Etat.
"Il y a deux semaines, nous nous sommes rencontrés et tous étaient unanimes sur les projets que nous voulons défendre. Lundi, nous avons préparé les statuts et nous avons discuté également avec Théodore Peni, le secrétaire général de la Cosac Polynésie. Mais nous n'avons pas réussi à nous mettre d'accord", explique Mahinui Temarii, secrétaire général de la Fédération de la manutention portuaire.
Cependant, le leader syndical assure que cette future confédération aura un poids important sur le plan local. Selon lui, ces organisations représenteraient aujourd'hui, plus de 5 000 salariés. Et à la veille de la création de leur confédération, les leaders syndicaux discutent du montant des cotisations, par exemple, ou bien des statuts de leur organisation. Il faut être prêt avant la rencontre prévue ce vendredi à partir de 8h30, dans l'amphithéâtre de l'Institut de la Jeunesse et des Sports, à Pirae.
Les priorités se porteront notamment sur la Protection sociale généralisée (PSG), les conventions collectives et le code du travail.
Pour Mahinui Temarii, les syndicalistes ont "le même combat, celui de défendre les salariés, et si nous nous battons entre nous, cela ne sert à rien. C'est la raison pour laquelle, nous avons décidé de nous regrouper."
Aujourd'hui, le secrétaire général de la Fédération de la manutention portuaire veut tirer un trait sur ses pe'ape'a avec son adversaire, l'actuel secrétaire général de la CSTP-FO, Patrick Galenon. Pour lui, le plus important est de porter la voix des salariés, et non d'obtenir, par tous les moyens, "des sièges au sein des institutions du pays, comme la CPS ou le CESC."
D'ailleurs, Mahinui Temarii assure que deux autres syndicats pourraient rejoindre leur mouvement. La CSIP a également été approchée.
Qu'en sera-t-il réellement ? Est-ce que cette confédération réussira-t-elle à fédérer tout le monde ? On aura un premier aperçu, vendredi matin.
La valse continue dans le monde syndical, avec la création vendredi d'une confédération qui devrait répondre au nom de Rassemblement des travailleurs polynésiens (RTP) ou 'Āmuitahira'a nō te mau rave 'ohipa mā'ohi ou nō Pōrīnetia (AROM ou AROP), en tahitien.
Cette confédération réunira en son sein, plusieurs organisations syndicales, telle que la fédération de la manutention portuaire, de Mahinui Temarii, la Cosac de Faa'a de Vatea Heller, O Oe To Oe Rima d'Atonia Teriinohorai ou encore des fonctionnaires du Pays et de l'Etat.
"Il y a deux semaines, nous nous sommes rencontrés et tous étaient unanimes sur les projets que nous voulons défendre. Lundi, nous avons préparé les statuts et nous avons discuté également avec Théodore Peni, le secrétaire général de la Cosac Polynésie. Mais nous n'avons pas réussi à nous mettre d'accord", explique Mahinui Temarii, secrétaire général de la Fédération de la manutention portuaire.
Cependant, le leader syndical assure que cette future confédération aura un poids important sur le plan local. Selon lui, ces organisations représenteraient aujourd'hui, plus de 5 000 salariés. Et à la veille de la création de leur confédération, les leaders syndicaux discutent du montant des cotisations, par exemple, ou bien des statuts de leur organisation. Il faut être prêt avant la rencontre prévue ce vendredi à partir de 8h30, dans l'amphithéâtre de l'Institut de la Jeunesse et des Sports, à Pirae.
Les priorités se porteront notamment sur la Protection sociale généralisée (PSG), les conventions collectives et le code du travail.
Pour Mahinui Temarii, les syndicalistes ont "le même combat, celui de défendre les salariés, et si nous nous battons entre nous, cela ne sert à rien. C'est la raison pour laquelle, nous avons décidé de nous regrouper."
Aujourd'hui, le secrétaire général de la Fédération de la manutention portuaire veut tirer un trait sur ses pe'ape'a avec son adversaire, l'actuel secrétaire général de la CSTP-FO, Patrick Galenon. Pour lui, le plus important est de porter la voix des salariés, et non d'obtenir, par tous les moyens, "des sièges au sein des institutions du pays, comme la CPS ou le CESC."
D'ailleurs, Mahinui Temarii assure que deux autres syndicats pourraient rejoindre leur mouvement. La CSIP a également été approchée.
Qu'en sera-t-il réellement ? Est-ce que cette confédération réussira-t-elle à fédérer tout le monde ? On aura un premier aperçu, vendredi matin.
Mardi dernier, les adhérents du syndicat des travailleurs pour la manutention portuaire à Cowan ont réélu Mahinui à la tête de leur organisation.