New York, Etats-Unis | AFP | jeudi 12/05/2016 - Une nouvelle carte extrêmement détaillée, présentée jeudi à New York, souligne le rôle crucial des populations indigènes d'Amérique centrale dans la protection des fragiles écosystèmes de la région.
Cette carte établie par l'ONG Union internationale pour la conservation de la Nature (UICN), avec la participation des communautés locales, "est la plus complète de cette région qui héberge 80 peuples indigènes dans les sept pays d'Amérique centrale, occupant presque 40% de la superficie terrestre et aquatique de l'isthme", précise un communiqué.
"Le secteur occupé par les peuples indigènes de la région, environ 282.000 km2, est plus de cinq fois la taille du Costa Rica. Plus d'un tiers des terres occupées par les peuples indigènes couvrent la terre et les eaux que les gouvernements de la région ont déclaré protégées", poursuit le texte.
Il précise que ces populations occupent notamment plus de la moitié de ses forêts et nombre de ses cours d'eau.
"On ne peut pas parler de conservation, sans parler des peuples indigènes et de leur rôle de gardiens des terres et eaux les plus délicates", a déclaré Grethel Aguilar, directrice régionale de l'UICN pour le Mexique, l'Amérique centrale et les Caraïbes. L'UICN se présente comme la principale ONG mondiale consacrée à la conservation de la nature.
"La carte montre que là où vivent les peuples indigènes, vous trouverez les ressources naturelles les mieux préservées", a-t-elle ajouté.
La publication de la carte, financée par le gouvernement danois, la Fondation Ford et National Geographic, coïncide avec la célébration du Forum sur les questions indigènes organisé au siège de l'ONU à New York jusqu'au 20 mai.
Résultat de plusieurs années d'efforts, cette carte recense 948 zones terrestres et maritimes protégées en Amérique centrale, et localise toutes les communautés indigènes.
Pour l'établir, ses auteurs sont entrés en contact avec 3.500 membres de ces communautés, qui ont participé à plus de 130 ateliers dans toute la région.
Le but de la carte est de "servir de base à un nouveau et meilleur dialogue" entre ces populations, les gouvernements, les groupes de défense de l'environnement et les intérêts privés face aux "défis extraordinaires dans les années qui viennent pour équilibrer développement économique et conservation des ressources naturelles", précise le communiqué.
Cette carte établie par l'ONG Union internationale pour la conservation de la Nature (UICN), avec la participation des communautés locales, "est la plus complète de cette région qui héberge 80 peuples indigènes dans les sept pays d'Amérique centrale, occupant presque 40% de la superficie terrestre et aquatique de l'isthme", précise un communiqué.
"Le secteur occupé par les peuples indigènes de la région, environ 282.000 km2, est plus de cinq fois la taille du Costa Rica. Plus d'un tiers des terres occupées par les peuples indigènes couvrent la terre et les eaux que les gouvernements de la région ont déclaré protégées", poursuit le texte.
Il précise que ces populations occupent notamment plus de la moitié de ses forêts et nombre de ses cours d'eau.
"On ne peut pas parler de conservation, sans parler des peuples indigènes et de leur rôle de gardiens des terres et eaux les plus délicates", a déclaré Grethel Aguilar, directrice régionale de l'UICN pour le Mexique, l'Amérique centrale et les Caraïbes. L'UICN se présente comme la principale ONG mondiale consacrée à la conservation de la nature.
"La carte montre que là où vivent les peuples indigènes, vous trouverez les ressources naturelles les mieux préservées", a-t-elle ajouté.
La publication de la carte, financée par le gouvernement danois, la Fondation Ford et National Geographic, coïncide avec la célébration du Forum sur les questions indigènes organisé au siège de l'ONU à New York jusqu'au 20 mai.
Résultat de plusieurs années d'efforts, cette carte recense 948 zones terrestres et maritimes protégées en Amérique centrale, et localise toutes les communautés indigènes.
Pour l'établir, ses auteurs sont entrés en contact avec 3.500 membres de ces communautés, qui ont participé à plus de 130 ateliers dans toute la région.
Le but de la carte est de "servir de base à un nouveau et meilleur dialogue" entre ces populations, les gouvernements, les groupes de défense de l'environnement et les intérêts privés face aux "défis extraordinaires dans les années qui viennent pour équilibrer développement économique et conservation des ressources naturelles", précise le communiqué.