Sydney, Australie | AFP | jeudi 30/03/2022 - Le président des Etats fédérés de Micronésie a lancé un appel au Premier ministre des Iles Salomon, lui demandant de reconsidérer un accord de sécurité controversé et "sans précédent" avec la Chine.
Dans une lettre en date du 30 mars publiée jeudi par son gouvernement, le président David Panuelo a fait part de ses "profondes inquiétudes" en matière de sécurité à la suite de ce projet d'accord, invoquant les vives tensions entre Pékin et Washington.
La semaine dernière, une version préliminaire de cet accord a fuité, suscitant des critiques de la part des États-Unis, de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande, car il autorisait des déploiements sécuritaires et navals chinois dans l'archipel du Pacifique.
"Ma crainte est que nous, les Iles du Pacifique, ne devenions l'épicentre d'un futur conflit entre ces grandes puissances", écrit M. Panuelo, le président de cette nation insulaire du Pacifique.
Le Premier ministre de l'archipel des Iles Salomon, Manasseh Sogavare, a rejeté mardi ces critiques, affirmant qu'il est "très offensant (...) d'être taxé d'inaptitude à gérer nos affaires intérieures ou d'avoir d'autres motivations dans la recherche de notre intérêt national".
Dans sa lettre à M. Sogavare, M. Panuelo lui demande de réfléchir aux conséquences à long terme de la signature de ce pacte de sécurité "pour toute la région du Pacifique, voire pour le monde entier".
Il s'inquiète de voir le Pacifique devenir un "dommage collatéral" dans un conflit potentiel entre les États-Unis et la Chine, affirmant que la région pourrait se transformer en "terrain de jeu pour des enfants qui jouent aux adultes".
M. Panuelo a déploré le schisme régional, entre les nations se rangeant derrière la Chine et celles se rapprochant des États-Unis.
"Ne serait-il pas formidable qu'ils se rendent compte que les problèmes de notre époque, comme le changement climatique, exigent qu'ils travaillent tous de concert et non les uns contre les autres?", a-t-il interrogé.
Le chef des opérations conjointes australiennes, le lieutenant-général Greg Bilton, a déclaré jeudi que cet accord, qui n'a pas encore été signé, entraînerait un changement des interventions de son pays dans le Pacifique.
Dans une lettre en date du 30 mars publiée jeudi par son gouvernement, le président David Panuelo a fait part de ses "profondes inquiétudes" en matière de sécurité à la suite de ce projet d'accord, invoquant les vives tensions entre Pékin et Washington.
La semaine dernière, une version préliminaire de cet accord a fuité, suscitant des critiques de la part des États-Unis, de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande, car il autorisait des déploiements sécuritaires et navals chinois dans l'archipel du Pacifique.
"Ma crainte est que nous, les Iles du Pacifique, ne devenions l'épicentre d'un futur conflit entre ces grandes puissances", écrit M. Panuelo, le président de cette nation insulaire du Pacifique.
Le Premier ministre de l'archipel des Iles Salomon, Manasseh Sogavare, a rejeté mardi ces critiques, affirmant qu'il est "très offensant (...) d'être taxé d'inaptitude à gérer nos affaires intérieures ou d'avoir d'autres motivations dans la recherche de notre intérêt national".
Dans sa lettre à M. Sogavare, M. Panuelo lui demande de réfléchir aux conséquences à long terme de la signature de ce pacte de sécurité "pour toute la région du Pacifique, voire pour le monde entier".
Il s'inquiète de voir le Pacifique devenir un "dommage collatéral" dans un conflit potentiel entre les États-Unis et la Chine, affirmant que la région pourrait se transformer en "terrain de jeu pour des enfants qui jouent aux adultes".
M. Panuelo a déploré le schisme régional, entre les nations se rangeant derrière la Chine et celles se rapprochant des États-Unis.
"Ne serait-il pas formidable qu'ils se rendent compte que les problèmes de notre époque, comme le changement climatique, exigent qu'ils travaillent tous de concert et non les uns contre les autres?", a-t-il interrogé.
Le chef des opérations conjointes australiennes, le lieutenant-général Greg Bilton, a déclaré jeudi que cet accord, qui n'a pas encore été signé, entraînerait un changement des interventions de son pays dans le Pacifique.