"Les violences conjugales s’aggravent", a regretté Lucie Tiaahu, présidente de l’association Vahine Orama de Moorea. "Il faut que l’on retrouve les valeurs réelles dans les familles telles que le respect et l’amour. Ce sont des thèmes que l’on va développer dans nos prochaines opérations de sensibilisation."
MOOREA, le 13 mars 2017. Une marche blanche a été organisée samedi, à Maharepa, par l’association Vahine Orama de Moorea. Près de 300 personnes y ont participé pour dénoncer les violences commises au fenua.
Dans le cadre de la Journée internationale des droits de la femme, l’Association Vahine Orama de Moorea a organisé une marche blanche, à Maharepa, samedi dernier.
Parmi les 300 personnes présentes, on trouvait des membres de confessions religieuses, d’associations de l’ile sœur, des représentants d’écoles et quelques élus venus protester contre les violences commises au fenua, en particulier celles commises à l'encontre des femmes.
Le drame survenu à la fin de l’année 2016 avec la mort du jeune Maui ainsi que l’agression d’une femme à son domicile de Maharepa en ce début d’année sont toujours aussi présents dans les esprits.
Le cortège de la marche a débuté à 8 heures 30, au stade de Maharepa, pour s'est dirigé vers le supermarché U avant de revenir au stade vers 9 heures 30, soit près de 4 kilomètres de distance à pied.
Apres la marche, des échanges sur le thème de la violence ont eu lieu. « L’objectif de cette marche est de dire aux familles d’arrêter de maltraiter les femmes. Car, aujourd’hui, les violences conjugales s’aggravent. Il faut que l’on retrouve les valeurs réelles dans les familles telles que le respect et l’amour. Ce sont des thèmes que l’on va développer dans nos prochaines opérations de sensibilisation » explique Lucie Tiaahu, présidente de l’association Vahine Orama de Moorea.
Dans le cadre de la Journée internationale des droits de la femme, l’Association Vahine Orama de Moorea a organisé une marche blanche, à Maharepa, samedi dernier.
Parmi les 300 personnes présentes, on trouvait des membres de confessions religieuses, d’associations de l’ile sœur, des représentants d’écoles et quelques élus venus protester contre les violences commises au fenua, en particulier celles commises à l'encontre des femmes.
Le drame survenu à la fin de l’année 2016 avec la mort du jeune Maui ainsi que l’agression d’une femme à son domicile de Maharepa en ce début d’année sont toujours aussi présents dans les esprits.
Le cortège de la marche a débuté à 8 heures 30, au stade de Maharepa, pour s'est dirigé vers le supermarché U avant de revenir au stade vers 9 heures 30, soit près de 4 kilomètres de distance à pied.
Apres la marche, des échanges sur le thème de la violence ont eu lieu. « L’objectif de cette marche est de dire aux familles d’arrêter de maltraiter les femmes. Car, aujourd’hui, les violences conjugales s’aggravent. Il faut que l’on retrouve les valeurs réelles dans les familles telles que le respect et l’amour. Ce sont des thèmes que l’on va développer dans nos prochaines opérations de sensibilisation » explique Lucie Tiaahu, présidente de l’association Vahine Orama de Moorea.
Près de 300 personnes ont participé à la marche organisée samedi à Moorea.
Le haut-commissaire a fait le point samedi, dans un communiqué, sur les violences commises en Polynésie française. " Le nombre de faits constatés de violences s’élève à 2 600 en Polynésie française sur l’année 2016. Parmi ces 2 600 faits, le volume des violences commises dans la sphère familiale ou de connaissance, qu’elles soient physiques ou sexuelles, est en augmentation", a indiqué le représentant de l'Etat. "Ces violences intrafamiliales sont une priorité du plan de prévention et elles doivent être sévèrement réprimées. De nombreuses actions ont été déployées, comme la mise en place du « Téléphone Grave Danger » ou le développement de l'ordonnance de protection pour les femmes victimes de violences conjugales."
Concernant la délinquance des mineurs, le haut-commissaire précisé : "je n’observe pas une augmentation non maîtrisée du nombre de mineurs mis en cause comme j’ai pu le lire ou l’entendre mais la vigilance doit être maintenue, car il apparaît que la problématique se situe aussi autour des devoirs parentaux, car malgré la forte implication des relais associatifs et sportifs, de jeunes mineurs, parfois en rupture scolaire, s’engagent sur le chemin de l’alcool et des stupéfiants."
L’association Vahine Orama prévoit d'aller prochainement à la rencontre des adolescents dans les établissements scolaires de l’ile sœur pour les sensibiliser aux valeurs familiales ainsi qu’à la cause des femmes.
Concernant la délinquance des mineurs, le haut-commissaire précisé : "je n’observe pas une augmentation non maîtrisée du nombre de mineurs mis en cause comme j’ai pu le lire ou l’entendre mais la vigilance doit être maintenue, car il apparaît que la problématique se situe aussi autour des devoirs parentaux, car malgré la forte implication des relais associatifs et sportifs, de jeunes mineurs, parfois en rupture scolaire, s’engagent sur le chemin de l’alcool et des stupéfiants."
L’association Vahine Orama prévoit d'aller prochainement à la rencontre des adolescents dans les établissements scolaires de l’ile sœur pour les sensibiliser aux valeurs familiales ainsi qu’à la cause des femmes.