Tahiti, le 10 mars 2024 - L'association Cousins Cousines de Tahiti qui milite pour une meilleure reconnaissance de l’homosexualité a organisé samedi sa première marche des parapluies arc-en-ciel à Papeete.
Plus d’une cinquantaine de personnes ont participé samedi matin à la marche arc-en-ciel organisée par l’association Cousins Cousines de Tahiti qui milite depuis 2007 pour une meilleure reconnaissance de l’homosexualité et la liberté de genre, en Polynésie française. Le cortège s’est mis en mouvement au départ du Cesec, vers 11 heures sur un itinéraire qui s’est achevé au pied de la statue érigée en hommage à Bobby Holcomb, dans les jardins de Paofai. L’objectif de cet événement est de sensibiliser le grand public à la lutte contre les discriminations envers les personnes LGBTQI+, tout en mettant à l'honneur la culture et la diversité des identités.
“La Marche des parapluies arc-en-ciel vient rappeler l’impératif de solidarité, de respect, d'acceptation et de protection des personnes victimes de discriminations, de violences ou d'agressions homophobes ou transphobes”, explique Karel Luciani, le président de l’association Cousins Cousines. “L’on pourrait penser qu’à Tahiti, la tolérance et le respect font partie intégrante de la culture polynésienne. On pourrait dire oui mais c’est une tolérance à géométrie variable, à la carte suivant son humeur. Il y a encore et toujours de la discrimination et cela concerne aussi bien le milieu scolaire et son harcèlement sous toutes ses formes, que le milieu de l’emploi et de la formation où la différence n’est tout simplement pas tolérée. En premier lieu, citions bien sûr, le milieu familial, la première forme de rejet lorsqu’une famille n’accepte pas la différence de son enfant sous couvert, bien souvent, d’un aspect religieux. Il faut préciser que nous demandons simplement le respect de cette petite différence et c’est tout. Il s’agit du respect des droits humains tout simplement. Vous savez, des gens se suicident encore aujourd’hui et à Tahiti aussi du fait de ce rejet”, a-t-il déploré. Des mots forts qui rappellent effectivement le devoir du “Fa'atura” de toutes et tous comme aime à le rappeler Karel Luciani.
Si le parapluie symbolise l’abri et la protection, il doit être aussi synonyme de respect. “Un respect qui doit être accordé à toutes et tous quelle que soit son orientation sexuelle, son identité ou son expression de genre et de caractères sexuels”, plaide le président de l’association Cousins Cousines de Tahiti. Il y a encore du chemin à parcourir.
Plus d’une cinquantaine de personnes ont participé samedi matin à la marche arc-en-ciel organisée par l’association Cousins Cousines de Tahiti qui milite depuis 2007 pour une meilleure reconnaissance de l’homosexualité et la liberté de genre, en Polynésie française. Le cortège s’est mis en mouvement au départ du Cesec, vers 11 heures sur un itinéraire qui s’est achevé au pied de la statue érigée en hommage à Bobby Holcomb, dans les jardins de Paofai. L’objectif de cet événement est de sensibiliser le grand public à la lutte contre les discriminations envers les personnes LGBTQI+, tout en mettant à l'honneur la culture et la diversité des identités.
“La Marche des parapluies arc-en-ciel vient rappeler l’impératif de solidarité, de respect, d'acceptation et de protection des personnes victimes de discriminations, de violences ou d'agressions homophobes ou transphobes”, explique Karel Luciani, le président de l’association Cousins Cousines. “L’on pourrait penser qu’à Tahiti, la tolérance et le respect font partie intégrante de la culture polynésienne. On pourrait dire oui mais c’est une tolérance à géométrie variable, à la carte suivant son humeur. Il y a encore et toujours de la discrimination et cela concerne aussi bien le milieu scolaire et son harcèlement sous toutes ses formes, que le milieu de l’emploi et de la formation où la différence n’est tout simplement pas tolérée. En premier lieu, citions bien sûr, le milieu familial, la première forme de rejet lorsqu’une famille n’accepte pas la différence de son enfant sous couvert, bien souvent, d’un aspect religieux. Il faut préciser que nous demandons simplement le respect de cette petite différence et c’est tout. Il s’agit du respect des droits humains tout simplement. Vous savez, des gens se suicident encore aujourd’hui et à Tahiti aussi du fait de ce rejet”, a-t-il déploré. Des mots forts qui rappellent effectivement le devoir du “Fa'atura” de toutes et tous comme aime à le rappeler Karel Luciani.
Si le parapluie symbolise l’abri et la protection, il doit être aussi synonyme de respect. “Un respect qui doit être accordé à toutes et tous quelle que soit son orientation sexuelle, son identité ou son expression de genre et de caractères sexuels”, plaide le président de l’association Cousins Cousines de Tahiti. Il y a encore du chemin à parcourir.