Le cortège a marché avec ses pancartes de la mairie de Papeete jusqu'au parc Paofai où une prière a été faite.
PAPEETE, le 24 août 2019 - Une centaine de fidèles des églises adventistes de Tipaerui, Fataua et Titioro ont marché samedi dans les rues de Papeete pour dire "non à la violence". "Il est important d'en parler le plus tôt possible et il faut bien évidemment sensibiliser notre jeunesse à ce fléau", insiste Sylvie Falchetto, responsable du ministère des femmes adventistes de Polynésie française.
"Aimons notre famille", "aimons nos enfants", "aimons notre prochain" voici les quelques messages affichés sur les pancartes samedi par les fidèles des églises adventistes de Tipaerui, Fataua et Titioro. Ces derniers ont en effet organisé une marche dans les rues de Papeete pour "dire non à la violence." "On parle évidemment de violence physique, verbale, psychologique, sexuelle mais aussi théologique. C'est à dire qu'il y a des personnes qui utilisent les versets de la Bible pour contrôler, manipuler les personnes de leur entourage", explique Syvlie Falchetto, responsable du ministère des femmes adventistes de Polynésie française.
Au fenua en 2018, 2 564 atteintes volontaires à l'intégrité physique ont été constatés par la gendarmerie. Et 294 faits de violences sexuelles ont été constatés par les forces de l'ordre. Soit le total le plus élevé sur les cinq dernières années. "Il est important d'en parler le plus tôt possible et il faut bien évidemment sensibiliser la jeunesse à ce fléau. Il faut en parler dans les familles et organiser des activités pour renforcer les liens d'amour", insiste Sylvie Falchetto.
"Aimons notre famille", "aimons nos enfants", "aimons notre prochain" voici les quelques messages affichés sur les pancartes samedi par les fidèles des églises adventistes de Tipaerui, Fataua et Titioro. Ces derniers ont en effet organisé une marche dans les rues de Papeete pour "dire non à la violence." "On parle évidemment de violence physique, verbale, psychologique, sexuelle mais aussi théologique. C'est à dire qu'il y a des personnes qui utilisent les versets de la Bible pour contrôler, manipuler les personnes de leur entourage", explique Syvlie Falchetto, responsable du ministère des femmes adventistes de Polynésie française.
Au fenua en 2018, 2 564 atteintes volontaires à l'intégrité physique ont été constatés par la gendarmerie. Et 294 faits de violences sexuelles ont été constatés par les forces de l'ordre. Soit le total le plus élevé sur les cinq dernières années. "Il est important d'en parler le plus tôt possible et il faut bien évidemment sensibiliser la jeunesse à ce fléau. Il faut en parler dans les familles et organiser des activités pour renforcer les liens d'amour", insiste Sylvie Falchetto.
"La réponse est dans la bible"
Dans le cortège qui a marché de la mairie de Papeete jusqu'au parc Paofai se trouve Alexis. Pour rien au monde il n'aurait manqué cette manifestation. "On ne peut pas rester sans rien fait quand on voit tout ce qui se passe dans notre pays", s'exclame l'intéressé. "Avec tout ce que relatent les médias on voit bien que la violence est très présent que ce soit sur la place publique ou dans les familles. Pour moi la réponse à la violence vient de Dieu et de la Bible."
Hana participe elle aussi à cette marche. Elle est la directrice de la société de jeunesse de Fataua. "Les violences au sein des familles, notamment envers les femmes et les enfants, sont de plus en plus présentes. Il y a eu beaucoup de campagnes de sensibilisation qui ont été faites au cours des dernières années mais ça ne semble pas résoudre le problème. Mais il faut continuer à sensibiliser la jeunesse au respect et à l'amour pour pouvoir éradiquer ce fléau", confie la jeune femme.
Hana participe elle aussi à cette marche. Elle est la directrice de la société de jeunesse de Fataua. "Les violences au sein des familles, notamment envers les femmes et les enfants, sont de plus en plus présentes. Il y a eu beaucoup de campagnes de sensibilisation qui ont été faites au cours des dernières années mais ça ne semble pas résoudre le problème. Mais il faut continuer à sensibiliser la jeunesse au respect et à l'amour pour pouvoir éradiquer ce fléau", confie la jeune femme.
Certains ont entonné des chants lors de cette marche.
PAROLE À
Sylvie Falchetto, responsable du ministère des femmes adventistes de Polynésie française
"Le remède à la violence c'est l'amour"
Pourquoi organiser cette marche ?
Ce n'est pas la première fois que l'on organise ce genre de manifestation. C'est une campagne en fait qui a été lancée en 2009 au sein de notre organisation mère qui se trouve aux États-Unis. Le thème qui a été retenu à l'époque était "les adventistes disent non à la violence contre la femme". Et depuis 2015 on a élargi ce thème avec le "non à la violence" qu'elle soit physique, verbale, psychologique, sexuelle. On parle aussi de violence théologique. C'est à dire qu'il y a des personnes qui utilisent les versets de la Bible pour contrôler, manipuler les personnes de leur entourage.
Comment faire pour lutter contre la montée de la violence ?
Il est important d'en parler le plus tôt possible et il faut bien évidemment sensibiliser la jeunesse à ce fléau. Il faut en parler dans les familles et organiser des activités pour renforcer les liens d'amour. Par exemple lorsque toute la famille est réunie, on peut se mettre 2 par 2 et chacun dit à l'autre pourquoi il l'apprécie en lui faisant une pluie de compliments. Le remède à la violence c'est beaucoup d'amour.
"Le remède à la violence c'est l'amour"
Pourquoi organiser cette marche ?
Ce n'est pas la première fois que l'on organise ce genre de manifestation. C'est une campagne en fait qui a été lancée en 2009 au sein de notre organisation mère qui se trouve aux États-Unis. Le thème qui a été retenu à l'époque était "les adventistes disent non à la violence contre la femme". Et depuis 2015 on a élargi ce thème avec le "non à la violence" qu'elle soit physique, verbale, psychologique, sexuelle. On parle aussi de violence théologique. C'est à dire qu'il y a des personnes qui utilisent les versets de la Bible pour contrôler, manipuler les personnes de leur entourage.
Comment faire pour lutter contre la montée de la violence ?
Il est important d'en parler le plus tôt possible et il faut bien évidemment sensibiliser la jeunesse à ce fléau. Il faut en parler dans les familles et organiser des activités pour renforcer les liens d'amour. Par exemple lorsque toute la famille est réunie, on peut se mettre 2 par 2 et chacun dit à l'autre pourquoi il l'apprécie en lui faisant une pluie de compliments. Le remède à la violence c'est beaucoup d'amour.