TAHITI, le 10 août 2023 - L’association Tous CAApables organise un nouvel événement : deux nuits du conte et des légendes. Une occasion de parler des troubles du spectre autistique ou autres handicaps comportant des troubles spécifiques du langage, mais aussi de l’offre et des projets de l’association qui suit désormais 55 enfants et 25 adultes. Ses fondateurs espèrent l’ouverture d’une maison de l’autisme début 2024.
En un peu plus d’une année, l’association Tous CAApables a pris de l’ampleur. Elle a vu le jour en avril 2022. Ses projets, ambitieux, se mettent en place doucement mais sûrement. Le nombre de personnes suivies ne cesse de grimper, des ateliers pour les adultes viennent d’ailleurs d’ouvrir. Dans cette dynamique et pour toucher toujours plus de monde, l’association organise deux soirées contes et légendes les 18 et 19 août à Pirae. À cette occasion, Sébastien Rougé, cofondateur de l’association avec sa femme Nathalie, annonce vouloir monter un Centre ressource autisme (CRA) sur le territoire et, dans l’attente, ouvrir une maison de l’autisme.
Un spectre, des troubles
L’autisme est un trouble du neurodéveloppement qui apparaît très tôt dans la vie et qui évolue au fil du temps. Ses caractéristiques variant d’une personne à l’autre, de même que leur intensité, il est donc plus adapté de parler de troubles du spectre autistique et non d’autisme. Il existe deux manifestations de ces troubles : des difficultés de communication et d’interactions sociales d’une part et des comportements répétitifs et intérêts restreints d’autre part. Souvent, en plus, ces manifestations sont associées à une hyper ou une hyporéactivité sensorielle. C’est pourquoi l’accompagnement des personnes souffrant de troubles autistiques est particulier et individuel.
L’association Tous CAApables, située dans un local de Taunoa, à Papeete, compte aujourd’hui une équipe de cinq professionnels. Ils seront bientôt huit : pédiatre, éducateurs spécialisés formés, psychomotricien, sexologue et spécialiste du diagnostic. Les enfants (55), une fois le diagnostic posé, peuvent intégrer des groupes d’habilité sociale et bénéficier d’ateliers en communication améliorée et alternative (ou CAA, d’où le nom de l’association). La CAA est un ensemble de techniques et outils permettant de s’exprimer ou de comprendre les autres. Elle permet aux individus en situation de handicap de s’intégrer au mieux dans le monde qui les entoure. Les adultes (25) peuvent, depuis juillet, se réunir en partageant un dîner pour évoquer leurs difficultés, parcours et réussites.
Au-delà de cette offre, Sébastien Rougé s’est lancé dans une démarche de création de Centre ressource autisme (CRA) en Polynésie. “Un tel centre répond à un cahier des charges si contraignant qu’il faudra au moins cinq ans pour y parvenir.” Il a pu s’entretenir, en France, avec des représentants de ces CRA.
Les rencontres du Papotin au fenua ?
Les CRA n’assurent pas directement des soins, mais ils interviennent avec les dispositifs de soins existants. Ils accueillent, orientent, conseillent les familles, rendent accessibles les dernières avancées scientifiques, animent un réseau, sensibilisent et forment les professionnels et aidants familiaux, apportent un appui technique… Ils sont aujourd’hui au nombre de 26 dans toute la France métropolitaine et DOM-TOM et sont fédérés par le Groupement national des centres ressources autisme (GNCRA) depuis 2017.
Dans l’attente, Sébastien Rougé veut que la Polynésie française soit considérée dans l’élaboration de la stratégie nationale de l’autisme pour la période 2023-2027 et multiplie les rencontres, réflexions et actions pour ouvrir une maison de l’autisme d’ici à début 2024. Il affirme que ses efforts payent. Il ne peut rien détailler pour l’heure, ni s’engager en termes de planning, personnalités sollicitées ou d’inauguration, si ce n’est qu’il a pu échanger avec des journalistes du Papotin. Ces derniers accepteraient de venir à Tahiti.
Les rencontres du Papotin, diffusées sur France Télévisions, correspondent à un magazine d’interviews atypiques dans l’esprit du Papotin. Ce dernier est un journal créé en 1990 par Driss El Kesri, éducateur à l'hôpital de jour d'Antony. Il compte aujourd’hui 53 journalistes atteints de troubles du spectre autistique.
En un peu plus d’une année, l’association Tous CAApables a pris de l’ampleur. Elle a vu le jour en avril 2022. Ses projets, ambitieux, se mettent en place doucement mais sûrement. Le nombre de personnes suivies ne cesse de grimper, des ateliers pour les adultes viennent d’ailleurs d’ouvrir. Dans cette dynamique et pour toucher toujours plus de monde, l’association organise deux soirées contes et légendes les 18 et 19 août à Pirae. À cette occasion, Sébastien Rougé, cofondateur de l’association avec sa femme Nathalie, annonce vouloir monter un Centre ressource autisme (CRA) sur le territoire et, dans l’attente, ouvrir une maison de l’autisme.
Un spectre, des troubles
L’autisme est un trouble du neurodéveloppement qui apparaît très tôt dans la vie et qui évolue au fil du temps. Ses caractéristiques variant d’une personne à l’autre, de même que leur intensité, il est donc plus adapté de parler de troubles du spectre autistique et non d’autisme. Il existe deux manifestations de ces troubles : des difficultés de communication et d’interactions sociales d’une part et des comportements répétitifs et intérêts restreints d’autre part. Souvent, en plus, ces manifestations sont associées à une hyper ou une hyporéactivité sensorielle. C’est pourquoi l’accompagnement des personnes souffrant de troubles autistiques est particulier et individuel.
L’association Tous CAApables, située dans un local de Taunoa, à Papeete, compte aujourd’hui une équipe de cinq professionnels. Ils seront bientôt huit : pédiatre, éducateurs spécialisés formés, psychomotricien, sexologue et spécialiste du diagnostic. Les enfants (55), une fois le diagnostic posé, peuvent intégrer des groupes d’habilité sociale et bénéficier d’ateliers en communication améliorée et alternative (ou CAA, d’où le nom de l’association). La CAA est un ensemble de techniques et outils permettant de s’exprimer ou de comprendre les autres. Elle permet aux individus en situation de handicap de s’intégrer au mieux dans le monde qui les entoure. Les adultes (25) peuvent, depuis juillet, se réunir en partageant un dîner pour évoquer leurs difficultés, parcours et réussites.
Au-delà de cette offre, Sébastien Rougé s’est lancé dans une démarche de création de Centre ressource autisme (CRA) en Polynésie. “Un tel centre répond à un cahier des charges si contraignant qu’il faudra au moins cinq ans pour y parvenir.” Il a pu s’entretenir, en France, avec des représentants de ces CRA.
Les rencontres du Papotin au fenua ?
Les CRA n’assurent pas directement des soins, mais ils interviennent avec les dispositifs de soins existants. Ils accueillent, orientent, conseillent les familles, rendent accessibles les dernières avancées scientifiques, animent un réseau, sensibilisent et forment les professionnels et aidants familiaux, apportent un appui technique… Ils sont aujourd’hui au nombre de 26 dans toute la France métropolitaine et DOM-TOM et sont fédérés par le Groupement national des centres ressources autisme (GNCRA) depuis 2017.
Dans l’attente, Sébastien Rougé veut que la Polynésie française soit considérée dans l’élaboration de la stratégie nationale de l’autisme pour la période 2023-2027 et multiplie les rencontres, réflexions et actions pour ouvrir une maison de l’autisme d’ici à début 2024. Il affirme que ses efforts payent. Il ne peut rien détailler pour l’heure, ni s’engager en termes de planning, personnalités sollicitées ou d’inauguration, si ce n’est qu’il a pu échanger avec des journalistes du Papotin. Ces derniers accepteraient de venir à Tahiti.
Les rencontres du Papotin, diffusées sur France Télévisions, correspondent à un magazine d’interviews atypiques dans l’esprit du Papotin. Ce dernier est un journal créé en 1990 par Driss El Kesri, éducateur à l'hôpital de jour d'Antony. Il compte aujourd’hui 53 journalistes atteints de troubles du spectre autistique.
Pratique
L'association Tous CAApables organise deux soirées “Les nuits du conte et des légendes”, vendredi 18 et samedi 19 août, de 18 à 21 heures, à la mairie de Pirae (salle polyvalente).
Cet événement sera animé par des personnes publiques comme Michèle de Chazeau, qui annonce à cette occasion sa dernière apparition sur une scène, ou bien encore Benny et son perroquet.
Pour écouter ces conteurs, vous serez allongés, au sol, sur vos pē’ue avec oreillers et couvertures.
Tarif : 400 francs entre 3 et 12 ans et 600 francs pour les plus de 12 ans.
Inscriptions ouvertes, places limitées.
Billets disponibles au local à Taunoa (au-dessus du restaurant Le Cheval d'or) à Papeete.
L'association Tous CAApables organise deux soirées “Les nuits du conte et des légendes”, vendredi 18 et samedi 19 août, de 18 à 21 heures, à la mairie de Pirae (salle polyvalente).
Cet événement sera animé par des personnes publiques comme Michèle de Chazeau, qui annonce à cette occasion sa dernière apparition sur une scène, ou bien encore Benny et son perroquet.
Pour écouter ces conteurs, vous serez allongés, au sol, sur vos pē’ue avec oreillers et couvertures.
Tarif : 400 francs entre 3 et 12 ans et 600 francs pour les plus de 12 ans.
Inscriptions ouvertes, places limitées.
Billets disponibles au local à Taunoa (au-dessus du restaurant Le Cheval d'or) à Papeete.