ANCHORAGE, 23 mai 2012 (AFP) - Une quantité "sans précédent" de débris dérivant depuis le tsunami qui a frappé le Japon en mars 2011 s'est échouée sur les côtes de l'Alaska, ont indiqué mardi des écologistes sur le point de lancer une vaste opération de nettoyage.
De nombreux objets flottants, comme des morceaux de polystyrène ou des bouées, ont été découverts à Montague Island, à quelque 190 km au sud-est d'Anchorage.
Des objets venant d'Asie échouent depuis des années sur les côtes de l'Alaska mais la quantité enregistrée récemment est "sans précédent", a affirmé Patrick Chandler, un responsable de l'organisation écologique Center for Alaskan Coastal Studies.
"Nous n'avons jamais constaté un tel nombre", a-t-il ajouté. "Avant, nous trouvions quelques dizaines de grosses bouées noires, utilisées dans l'aquaculture japonaise (...). Aujourd'hui, on en trouve par centaines".
"Il n'y a pas d'autre cause possible à cette augmentation que le tsunami", a-t-il assuré à l'AFP.
Une vaste opération de nettoyage, prévue sur 12 jours, doit commencer jeudi.
Le tsunami aurait rejeté dans l'océan 5 à 20 millions de tonnes de débris, qui depuis dérivent vers l'Est.
Le 11 mars, un tremblement de terre de magnitude 9 a provoqué un gigantesque raz de marée au nord-est du Japon. En déferlant sur les côtes, il a tout détruit sur son passage, déclenchant une série d'avaries à la centrale atomique Fukushima Daiichi, provoquant le plus grave accident nucléaire depuis celui de Tchernobyl (Ukraine) en 1986.
Quelque 20.000 personnes sont mortes ont ou été portées disparues dans la catastrophe.
str-mt/eg/dm
De nombreux objets flottants, comme des morceaux de polystyrène ou des bouées, ont été découverts à Montague Island, à quelque 190 km au sud-est d'Anchorage.
Des objets venant d'Asie échouent depuis des années sur les côtes de l'Alaska mais la quantité enregistrée récemment est "sans précédent", a affirmé Patrick Chandler, un responsable de l'organisation écologique Center for Alaskan Coastal Studies.
"Nous n'avons jamais constaté un tel nombre", a-t-il ajouté. "Avant, nous trouvions quelques dizaines de grosses bouées noires, utilisées dans l'aquaculture japonaise (...). Aujourd'hui, on en trouve par centaines".
"Il n'y a pas d'autre cause possible à cette augmentation que le tsunami", a-t-il assuré à l'AFP.
Une vaste opération de nettoyage, prévue sur 12 jours, doit commencer jeudi.
Le tsunami aurait rejeté dans l'océan 5 à 20 millions de tonnes de débris, qui depuis dérivent vers l'Est.
Le 11 mars, un tremblement de terre de magnitude 9 a provoqué un gigantesque raz de marée au nord-est du Japon. En déferlant sur les côtes, il a tout détruit sur son passage, déclenchant une série d'avaries à la centrale atomique Fukushima Daiichi, provoquant le plus grave accident nucléaire depuis celui de Tchernobyl (Ukraine) en 1986.
Quelque 20.000 personnes sont mortes ont ou été portées disparues dans la catastrophe.
str-mt/eg/dm