PAPEETE, le 7 janvier 2019. Selon l'Institut de la statistique de la Polynésie française, le coût de l'électricité, du gaz et du carburant représentent une charge financière trop importante pour 10 000 foyers.
Dans le cadre de son travail sur le budget des ménages, l'Institut de la statistique de la Polynésie française a étudié les dépenses des Polynésiens en matière d'énergie. Ils ont regardé combien les ménages dépensent chaque mois en énergie domestique (électricité, gaz) et carburants.
"En 2015, les dépenses des ménages en énergie domestique se sont élevées à 11,7 milliards de francs, soit en moyenne 163 000 Fcfp par an et par ménage", relève l'ISPF. "La part de budget est légèrement moindre que celle (4,7 %) observée en 2000 (5,3 %). L’électricité constitue 84 % des dépenses en énergie domestique.
L’âge du chef de ménage est un facteur déterminant dans la facture énergétique : la part des dépenses en énergie pour le logement augmente avec l’âge. Les ménages plus âgés ont des logements mieux équipés et sont aussi plus présents dans leur logement. Le niveau de revenu des ménages discrimine fortement les ménages sur leur taux d’effort énergétique. Plus la catégorie sociale du chef de ménage est élevée, moins l’effort énergétique est important.
Des dépenses importantes
Pour certains ménages polynésiens, l'électricité et le gaz pèsent lourd dans leurs portefeuilles. Un ménage est considéré comme étant en situation de précarité énergétique si la dépense d’énergie liée au logement dépasse 10 % de ses ressources. Cette précarité concerne 13 % des ménages polynésiens, soit 9 000 ménages et 32 000 habitants. Ces ménages ont en moyenne un taux d’effort énergétique important (15 %). "Chez les ménages vivant sous le seuil de pauvreté relative et en situation de précarité énergétique, la facture énergétique moyenne est du même montant que la facture moyenne des ménages polynésiens. Cela traduit la difficulté d’ajuster sa consommation électrique à ses revenus, le besoin énergétique est donc faiblement compressible", explique l'ISPF.
"À ces ménages précaires qui dépensent plus de 10 % de leurs ressources dans les énergies domestiques, il faut rajouter les 1 000 ménages polynésiens qui ne déclarent aucune source d’énergie pour leur foyer (RP 2017). Cela représente 1,5 % des ménages polynésiens. Au total, dix mille foyers ont un taux d’effort énergétique important donc un accès à l’énergie problématique pour leur vie quotidienne."
En 2015, les dépenses en carburant se sont élevées à 8,9 milliards de Fcfp, soit en moyenne 124 000 Fcfp par an et par ménage. La part de budget qui y est consacrée (3,6 %) est légèrement supérieure à celle observée en 2000 (3 %). Les dépenses en carburant dépendent fortement de l’ampleur des déplacements pendulaires et des revenus du ménage.
Dans le cadre de son travail sur le budget des ménages, l'Institut de la statistique de la Polynésie française a étudié les dépenses des Polynésiens en matière d'énergie. Ils ont regardé combien les ménages dépensent chaque mois en énergie domestique (électricité, gaz) et carburants.
"En 2015, les dépenses des ménages en énergie domestique se sont élevées à 11,7 milliards de francs, soit en moyenne 163 000 Fcfp par an et par ménage", relève l'ISPF. "La part de budget est légèrement moindre que celle (4,7 %) observée en 2000 (5,3 %). L’électricité constitue 84 % des dépenses en énergie domestique.
L’âge du chef de ménage est un facteur déterminant dans la facture énergétique : la part des dépenses en énergie pour le logement augmente avec l’âge. Les ménages plus âgés ont des logements mieux équipés et sont aussi plus présents dans leur logement. Le niveau de revenu des ménages discrimine fortement les ménages sur leur taux d’effort énergétique. Plus la catégorie sociale du chef de ménage est élevée, moins l’effort énergétique est important.
Des dépenses importantes
Pour certains ménages polynésiens, l'électricité et le gaz pèsent lourd dans leurs portefeuilles. Un ménage est considéré comme étant en situation de précarité énergétique si la dépense d’énergie liée au logement dépasse 10 % de ses ressources. Cette précarité concerne 13 % des ménages polynésiens, soit 9 000 ménages et 32 000 habitants. Ces ménages ont en moyenne un taux d’effort énergétique important (15 %). "Chez les ménages vivant sous le seuil de pauvreté relative et en situation de précarité énergétique, la facture énergétique moyenne est du même montant que la facture moyenne des ménages polynésiens. Cela traduit la difficulté d’ajuster sa consommation électrique à ses revenus, le besoin énergétique est donc faiblement compressible", explique l'ISPF.
"À ces ménages précaires qui dépensent plus de 10 % de leurs ressources dans les énergies domestiques, il faut rajouter les 1 000 ménages polynésiens qui ne déclarent aucune source d’énergie pour leur foyer (RP 2017). Cela représente 1,5 % des ménages polynésiens. Au total, dix mille foyers ont un taux d’effort énergétique important donc un accès à l’énergie problématique pour leur vie quotidienne."
En 2015, les dépenses en carburant se sont élevées à 8,9 milliards de Fcfp, soit en moyenne 124 000 Fcfp par an et par ménage. La part de budget qui y est consacrée (3,6 %) est légèrement supérieure à celle observée en 2000 (3 %). Les dépenses en carburant dépendent fortement de l’ampleur des déplacements pendulaires et des revenus du ménage.
Electricité : 150 000 Fcfp en moyenne par an
Les dépenses d’électricité représentent la part la plus importante en dépense énergétique domestique, quel que soit l’archipel. Elles sont de 85 % aux Îles Du Vent contre 70 % aux Australes et 78 % pour les autres archipels. En valeur, la facture électrique annuelle moyenne varie entre 80 000 Fcfp et 100 000 Fcfp pour les archipels alors qu’elle est de 150 000 Fcfp dans les Îles du Vent.