Une quinzaine d’exposants ont installé leurs stands au PK 31 (Crédit : Anne-Charlotte Lehartel).
Tahiti, le 14 novembre 2024 – Une quinzaine d’artisans sont réunis à la plage de Anapu, à Mahaena, jusqu’au samedi 30 novembre. Une façon de dynamiser cette petite commune associée de Hitia’a o te Ra, où d’autres échéances se profilent.
Le ruban de pandanus tressé a été coupé ce jeudi matin, à l’embouchure de Anapu, à Mahaena. Sous le chapiteau de la mairie, une quinzaine d’artisans ont répondu à l’invitation lancée par Célina Paari, présidente de l’association Manahere.
À 53 ans, la couturière autodidacte a multiplié les initiatives sur les réseaux sociaux et en porte-à-porte pour organiser cette exposition. “Je fais ça pour nos jeunes, et pour tous ceux qui n’ont pas de travail. Certains n’osent pas montrer leurs créations, donc c’est l’occasion de se lancer ! Il faut bien commencer quelque part avant d’aller exposer en ville”, remarque-t-elle, alternant elle-même entre des expositions à Mahaena et à Mama’o. “Habituellement, on expose à la mairie à chaque période de fête, mais cette fois-ci, j’ai eu envie de changer. C’est agréable en pleine nature !”
Pē’ue, paniers, linge de maison, bijoux, couronnes, plantes et de quoi se restaurer, voici un aperçu des stands, qui devraient profiter de l’affluence du week-end, cet accès à la mer et à la rivière étant prisé des baigneurs et des pêcheurs. C’est ce qu’espère Gwendolina Tihoni, parmi les plus jeunes exposantes, à 26 ans. “J’ai commencé avec ma sœur, en 2017. Créer des bijoux de mes propres mains, c’est ce qui me plaît. C’est du travail, il n’y a pas de secret, mais ça permet d’avoir un revenu”, assure-t-elle.
Le ruban de pandanus tressé a été coupé ce jeudi matin, à l’embouchure de Anapu, à Mahaena. Sous le chapiteau de la mairie, une quinzaine d’artisans ont répondu à l’invitation lancée par Célina Paari, présidente de l’association Manahere.
À 53 ans, la couturière autodidacte a multiplié les initiatives sur les réseaux sociaux et en porte-à-porte pour organiser cette exposition. “Je fais ça pour nos jeunes, et pour tous ceux qui n’ont pas de travail. Certains n’osent pas montrer leurs créations, donc c’est l’occasion de se lancer ! Il faut bien commencer quelque part avant d’aller exposer en ville”, remarque-t-elle, alternant elle-même entre des expositions à Mahaena et à Mama’o. “Habituellement, on expose à la mairie à chaque période de fête, mais cette fois-ci, j’ai eu envie de changer. C’est agréable en pleine nature !”
Pē’ue, paniers, linge de maison, bijoux, couronnes, plantes et de quoi se restaurer, voici un aperçu des stands, qui devraient profiter de l’affluence du week-end, cet accès à la mer et à la rivière étant prisé des baigneurs et des pêcheurs. C’est ce qu’espère Gwendolina Tihoni, parmi les plus jeunes exposantes, à 26 ans. “J’ai commencé avec ma sœur, en 2017. Créer des bijoux de mes propres mains, c’est ce qui me plaît. C’est du travail, il n’y a pas de secret, mais ça permet d’avoir un revenu”, assure-t-elle.
Prochaines échéances
Dans cette petite commune de 1 200 âmes, les opportunités en matière de développement économique sont rares. Ce type d’initiative est donc largement soutenu par la municipalité. “C’est positif pour ces familles, qui vont pouvoir avoir des rentrées d’argent, et ça permet aussi d’animer la commune. Ce n’est pas fini : avant la fin de cette année, notre dispensaire devrait ouvrir, et il y aura aussi la réouverture de l’unique magasin de Mahaena, fermé depuis deux ans. L’année prochaine, on va inaugurer notre nouvelle salle omnisports. Et on a pour projet de construire un petit marché ici, à Anapu, au niveau de l’ancienne route”, annonce Abel Teihotu, élu en charge de Mahaena.
D’ici là, les exposants donnent rendez-vous au public de 9 à 16 heures, jusqu’au samedi 30 novembre. Dans une démarche de “transmission des savoirs”, des ateliers d’initiation seront également proposés aux jeunes, et plus largement aux personnes intéressées.