Washington, Etats-Unis | AFP | lundi 13/08/2018 - Une ancienne conseillère de la Maison Blanche a diffusé lundi l'enregistrement d'une conversation privée avec Donald Trump, nouvel épisode dans une série de révélations orchestrées avant la sortie de ses mémoires qui lui a valu une avalanche de tweets cinglants du président américain.
Dans ce court enregistrement, diffusé par la chaîne NBC, Donald Trump affirme n'avoir rien su du licenciement de son ex-protégée, Omarosa Manigault Newman, signifié par son propre chef de cabinet, John Kelly.
C'est la deuxième fois en deux jours que l'ancienne haute conseillère et ex-fidèle supportrice de Donald Trump, âgée de 44 ans, diffuse l'enregistrement d'une conversation saisie au sommet du pouvoir américain. Dans son livre, à paraître mardi, elle accuse en outre le président américain d'être "raciste, intolérant et misogyne".
Chargée du "Bureau des relations publiques", elle était l'une des conseillères les mieux rémunérées de la Maison Blanche et l'une des rares femmes noires jusqu'à son départ en janvier.
"Omarosa? Omarosa qu'est-ce qu'il se passe?", peut-on entendre Donald Trump dire à l'ancienne candidate de l'émission de télé-réalité "The Apprentice", animée pendant des années par Donald Trump.
"Personne ne m'a rien dit", poursuit-il. "Tu sais ils gèrent une grosse machine, mais je ne le savais pas (...) Mince, je ne le savais pas. Je n'aime pas du tout l'idée que tu partes".
Dimanche, l'ex-conseillère avait rendu public son entretien avec le général John Kelly dans la salle de crise de la Maison Blanche, ou "Situation room", où les appareils électroniques sont interdits.
Donald Trump a riposté lundi sur Twitter.
"Omarosa la folle-dingue, qui a été virée 3 fois de The Apprentice, a maintenant été virée pour la dernière fois. Elle n'est jamais arrivée à rien, n'y arrivera jamais. Elle m'a supplié que je lui donne un boulot, les larmes aux yeux, j'ai dit OK. Les gens de la Maison Blanche la détestaient. Elle était féroce mais pas intelligente", a-t-il écrit.
"Je la voyais rarement mais j'entendais des choses vraiment mauvaises", a-t-il poursuivi.
"Méchante avec les gens & ratait constamment les réunions & le travail. Quand le Gen. Kelly nous a rejoints, il m'a dit que c'était une nulle et qu'elle n'apportait que des problèmes. Je lui ai dit de tenter d'arranger les choses, si possibles, parce qu'elle ne disait que des choses EXCELLENTES sur moi - jusqu'à ce qu'elle soit virée!", raconte Donald Trump.
Depuis la diffusion d'extraits embarrassants de son livre, vendredi, la Maison Blanche martèle que cette "ex-employée mécontente" ment pour tirer de l'argent de fausses allégations, tout en accusant les médias de donner la parole à une personnalité qu'ils n'avaient "jamais prise au sérieux" lorsqu'elle travaillait pour Donald Trump.
Un argument repris lundi par le président américain, qui cible au passage les grands médias --ou "Fake News Media"-- en répondant à leurs critiques sur le manque de solennité de ses tweets.
"Même si je sais que ce n'est +pas présidentiel+ de m'en prendre à des crapules comme Omarosa, et que je préférerais ne pas le faire, c'est une forme de communication moderne et je sais que les Fake News Media vont faire des heures supplémentaires pour rendre même la folle dingue Omarosa aussi légitime que possible. Désolé!"
Dans ce court enregistrement, diffusé par la chaîne NBC, Donald Trump affirme n'avoir rien su du licenciement de son ex-protégée, Omarosa Manigault Newman, signifié par son propre chef de cabinet, John Kelly.
C'est la deuxième fois en deux jours que l'ancienne haute conseillère et ex-fidèle supportrice de Donald Trump, âgée de 44 ans, diffuse l'enregistrement d'une conversation saisie au sommet du pouvoir américain. Dans son livre, à paraître mardi, elle accuse en outre le président américain d'être "raciste, intolérant et misogyne".
Chargée du "Bureau des relations publiques", elle était l'une des conseillères les mieux rémunérées de la Maison Blanche et l'une des rares femmes noires jusqu'à son départ en janvier.
"Omarosa? Omarosa qu'est-ce qu'il se passe?", peut-on entendre Donald Trump dire à l'ancienne candidate de l'émission de télé-réalité "The Apprentice", animée pendant des années par Donald Trump.
"Personne ne m'a rien dit", poursuit-il. "Tu sais ils gèrent une grosse machine, mais je ne le savais pas (...) Mince, je ne le savais pas. Je n'aime pas du tout l'idée que tu partes".
Dimanche, l'ex-conseillère avait rendu public son entretien avec le général John Kelly dans la salle de crise de la Maison Blanche, ou "Situation room", où les appareils électroniques sont interdits.
Donald Trump a riposté lundi sur Twitter.
"Omarosa la folle-dingue, qui a été virée 3 fois de The Apprentice, a maintenant été virée pour la dernière fois. Elle n'est jamais arrivée à rien, n'y arrivera jamais. Elle m'a supplié que je lui donne un boulot, les larmes aux yeux, j'ai dit OK. Les gens de la Maison Blanche la détestaient. Elle était féroce mais pas intelligente", a-t-il écrit.
"Je la voyais rarement mais j'entendais des choses vraiment mauvaises", a-t-il poursuivi.
"Méchante avec les gens & ratait constamment les réunions & le travail. Quand le Gen. Kelly nous a rejoints, il m'a dit que c'était une nulle et qu'elle n'apportait que des problèmes. Je lui ai dit de tenter d'arranger les choses, si possibles, parce qu'elle ne disait que des choses EXCELLENTES sur moi - jusqu'à ce qu'elle soit virée!", raconte Donald Trump.
Depuis la diffusion d'extraits embarrassants de son livre, vendredi, la Maison Blanche martèle que cette "ex-employée mécontente" ment pour tirer de l'argent de fausses allégations, tout en accusant les médias de donner la parole à une personnalité qu'ils n'avaient "jamais prise au sérieux" lorsqu'elle travaillait pour Donald Trump.
Un argument repris lundi par le président américain, qui cible au passage les grands médias --ou "Fake News Media"-- en répondant à leurs critiques sur le manque de solennité de ses tweets.
"Même si je sais que ce n'est +pas présidentiel+ de m'en prendre à des crapules comme Omarosa, et que je préférerais ne pas le faire, c'est une forme de communication moderne et je sais que les Fake News Media vont faire des heures supplémentaires pour rendre même la folle dingue Omarosa aussi légitime que possible. Désolé!"