Paris, France | AFP | lundi 11/12/2017 - Une étude scientifique franco-belge a permis d'éclairer le mécanisme par lequel le virus Zika entraîne des microcéphalies chez les foetus, a annoncé l'Institut Pasteur lundi.
L'équipe de chercheurs, réunie au sein d'un réseau européen appelé ZIKAlliance, "a identifié un mécanisme spécifique", alors que le lien entre cette affection principalement transmise par des moustiques et la malformation du cerveau "reste méconnu", a précisé Pasteur dans un communiqué.
Repéré pour la première fois en 1947 en Ouganda sur un singe, le Zika est longtemps resté bénin, avant de muter en 2013 et de devenir une menace pour la santé publique mondiale en 2015. Il avait entraîné cette année-là, surtout au Brésil, une vague de milliers de naissances d'enfants atteints de microcéphalies, qui s'est ensuite atténuée.
D'après les chercheurs de ZIKAlliance, le virus a pour effet à la fois de perturber la formation des neurones et d'en tuer certains.
"Lorsqu'il atteint le cerveau, le virus Zika infecte d’une part les cellules-souches neuronales qui vont ainsi générer moins de neurones, et d'autre part, en induisant un stress chronique du réticulum endoplasmique (structure de la cellule qui synthétise les protéines, ndlr), il favorise l'apoptose, c'est-à-dire la mort précoce de ces cellules neuronales", a expliqué l'Institut Pasteur.
"Ces résultats (...) permettent d'entrevoir des débouchés thérapeutiques", a affirmé l'un des chercheurs, Marc Lecuit.
L'étude est publiée dans la revue Nature Neuroscience.
L'équipe de chercheurs, réunie au sein d'un réseau européen appelé ZIKAlliance, "a identifié un mécanisme spécifique", alors que le lien entre cette affection principalement transmise par des moustiques et la malformation du cerveau "reste méconnu", a précisé Pasteur dans un communiqué.
Repéré pour la première fois en 1947 en Ouganda sur un singe, le Zika est longtemps resté bénin, avant de muter en 2013 et de devenir une menace pour la santé publique mondiale en 2015. Il avait entraîné cette année-là, surtout au Brésil, une vague de milliers de naissances d'enfants atteints de microcéphalies, qui s'est ensuite atténuée.
D'après les chercheurs de ZIKAlliance, le virus a pour effet à la fois de perturber la formation des neurones et d'en tuer certains.
"Lorsqu'il atteint le cerveau, le virus Zika infecte d’une part les cellules-souches neuronales qui vont ainsi générer moins de neurones, et d'autre part, en induisant un stress chronique du réticulum endoplasmique (structure de la cellule qui synthétise les protéines, ndlr), il favorise l'apoptose, c'est-à-dire la mort précoce de ces cellules neuronales", a expliqué l'Institut Pasteur.
"Ces résultats (...) permettent d'entrevoir des débouchés thérapeutiques", a affirmé l'un des chercheurs, Marc Lecuit.
L'étude est publiée dans la revue Nature Neuroscience.