Paris, France | AFP | mercredi 11/07/2018 - Plus d'une espèce d'éphémère sur cinq, ces petits insectes évoluant autour des cours d'eau, est menacée de disparition en France métropolitaine, montre une évaluation publiée mercredi par l'UICN et le Muséum national d'histoire naturelle.
Quelque 22% des 142 espèces recensées sont concernées, un bilan révélateur des pressions subies par les milieux d'eau douce en France.
Les larves, du fait de leur respiration aquatique assurée par des branchies, sont particulièrement sensibles à la pollution et à l'élévation de la température, faisant de ces insectes de bons indicateurs de l'état de ces zones, soulignent l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et le Muséum dans un communiqué.
Les éphémères, dont les adultes vivent quelques heures à quelques semaines, sont aussi à la base de la chaîne alimentaire, servant de nourriture aux poissons (larves) comme aux oiseaux, chauve-souris, libellules etc.
Ce bilan est plus négatif que ce à quoi les spécialistes s'attendaient, relève-t-on à l'UICN. En comparaison, environ 12% des libellules sont classées dans cette catégorie, et 6% des papillons de jour.
A l'origine de cette situation, les modifications et dégradations subies par les cours d'eau (digues, aménagement des berges, dragage des fonds, irrigation agricole, mise en culture de zones humides, polluants urbains, effluents agricoles et industriels dont ceux des eaux de refroidissement des centrales nucléaires), notent l'UICN et le Muséum.
"A plus large échelle, ces espèces subissent l'impact du lessivage des sols dû à l'agriculture intensive, le drainage des terres cultivées et l'extension des surfaces urbaines imperméabilisées", ajoutent les deux institutions, pointant aussi du doigt l'impact de la pollution lumineuse.
"Les résultats de cet état des lieux appellent à améliorer la qualité des cours d'eau et à restaurer leur naturalité, pour préserver ces espèces au rôle clé dans les écosystèmes", soulignent-elles.
Ce tout premier recensement des éphémères a été réalisé par les entomologistes de l'Office pour les insectes et leur environnement (Opie).
Quelque 22% des 142 espèces recensées sont concernées, un bilan révélateur des pressions subies par les milieux d'eau douce en France.
Les larves, du fait de leur respiration aquatique assurée par des branchies, sont particulièrement sensibles à la pollution et à l'élévation de la température, faisant de ces insectes de bons indicateurs de l'état de ces zones, soulignent l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et le Muséum dans un communiqué.
Les éphémères, dont les adultes vivent quelques heures à quelques semaines, sont aussi à la base de la chaîne alimentaire, servant de nourriture aux poissons (larves) comme aux oiseaux, chauve-souris, libellules etc.
Ce bilan est plus négatif que ce à quoi les spécialistes s'attendaient, relève-t-on à l'UICN. En comparaison, environ 12% des libellules sont classées dans cette catégorie, et 6% des papillons de jour.
A l'origine de cette situation, les modifications et dégradations subies par les cours d'eau (digues, aménagement des berges, dragage des fonds, irrigation agricole, mise en culture de zones humides, polluants urbains, effluents agricoles et industriels dont ceux des eaux de refroidissement des centrales nucléaires), notent l'UICN et le Muséum.
"A plus large échelle, ces espèces subissent l'impact du lessivage des sols dû à l'agriculture intensive, le drainage des terres cultivées et l'extension des surfaces urbaines imperméabilisées", ajoutent les deux institutions, pointant aussi du doigt l'impact de la pollution lumineuse.
"Les résultats de cet état des lieux appellent à améliorer la qualité des cours d'eau et à restaurer leur naturalité, pour préserver ces espèces au rôle clé dans les écosystèmes", soulignent-elles.
Ce tout premier recensement des éphémères a été réalisé par les entomologistes de l'Office pour les insectes et leur environnement (Opie).