MADRID, 25 juillet 2014 (AFP) - Une discothèque de l'île de Majorque, aux Baléares, va devoir fermer pour un an à la suite d'une scène de "fellation collective" diffusée sur une vidéo via les réseaux sociaux, qui avait fait scandale en Espagne et braqué les projecteurs sur les excès du tourisme de masse.
Le propriétaire du "Playhouse", sur la plage de Magaluf, a été sanctionné par "douze mois de fermeture et une amende de 55.000 euros", a annoncé vendredi la mairie de Calvia, la localité où ce trouve cette plage attirant tous les étés des milliers de jeunes Britanniques, Irlandais et Scandinaves pour des vacances rythmées par les fêtes nocturnes et l'alcool.
La sanction vise aussi les responsables de l'entreprise Carnage Magaluf, organisatrice de tournées nocturnes des bars et des discothèques avec alcool à volonté, le "pub crawling".
Cette mesure a été prise après une enquête policière dans la discothèque où "a été pratiquée une fellation collective enregistrée sur une vidéo, diffusée au début du mois de juillet à travers les réseaux sociaux", a expliqué la mairie dans un communiqué.
Visiblement filmée avec un téléphone mobile, la vidéo montrait comment, sur fond de musique à haut volume, une jeune fille blonde portant un t-shirt blanc et un short rose faisant de rapides fellations à un groupe d'hommes, debout autour d'elle.
"Après l'apparition dans les médias de cette vidéo, le maire, Manuel Onieva, en plus d'exprimer son plus ferme rejet de telles pratiques, a annoncé une enquête approfondie", souligne la mairie.
Le journal local Mallorca Diario a dénoncé l'organisation de concours à l'occasion desquels les jeunes filles doivent pratiquer "un certain nombre de fellations à des hommes présents dans le bar en un minimum de temps". La lauréate "gagne un accès illimité au bar pendant tout le temps de ses vacances", ajoutait le journal.
Certaines villes balnéaires d'Espagne luttent pour tenter de contrôler le "tourisme à bas prix" que des agences de voyages de différents pays d'Europe offrent aux jeunes avec des formules "tout compris", incluant la boisson à volonté.
Ces stations balnéaires ont vu aussi se développer la pratique du "balconing", ou saut du balcon d'une chambre d'hôtel ou d'un appartement dans une piscine, qui a coûté la vie ces dernières années à plusieurs jeunes.
Cette semaine, la mairie de Barcelone a annoncé avoir conclu un accord avec trois armateurs pour mettre fin aux "party boats", des bateaux-discothèques où l'alcool coule à flots.
Le propriétaire du "Playhouse", sur la plage de Magaluf, a été sanctionné par "douze mois de fermeture et une amende de 55.000 euros", a annoncé vendredi la mairie de Calvia, la localité où ce trouve cette plage attirant tous les étés des milliers de jeunes Britanniques, Irlandais et Scandinaves pour des vacances rythmées par les fêtes nocturnes et l'alcool.
La sanction vise aussi les responsables de l'entreprise Carnage Magaluf, organisatrice de tournées nocturnes des bars et des discothèques avec alcool à volonté, le "pub crawling".
Cette mesure a été prise après une enquête policière dans la discothèque où "a été pratiquée une fellation collective enregistrée sur une vidéo, diffusée au début du mois de juillet à travers les réseaux sociaux", a expliqué la mairie dans un communiqué.
Visiblement filmée avec un téléphone mobile, la vidéo montrait comment, sur fond de musique à haut volume, une jeune fille blonde portant un t-shirt blanc et un short rose faisant de rapides fellations à un groupe d'hommes, debout autour d'elle.
"Après l'apparition dans les médias de cette vidéo, le maire, Manuel Onieva, en plus d'exprimer son plus ferme rejet de telles pratiques, a annoncé une enquête approfondie", souligne la mairie.
Le journal local Mallorca Diario a dénoncé l'organisation de concours à l'occasion desquels les jeunes filles doivent pratiquer "un certain nombre de fellations à des hommes présents dans le bar en un minimum de temps". La lauréate "gagne un accès illimité au bar pendant tout le temps de ses vacances", ajoutait le journal.
Certaines villes balnéaires d'Espagne luttent pour tenter de contrôler le "tourisme à bas prix" que des agences de voyages de différents pays d'Europe offrent aux jeunes avec des formules "tout compris", incluant la boisson à volonté.
Ces stations balnéaires ont vu aussi se développer la pratique du "balconing", ou saut du balcon d'une chambre d'hôtel ou d'un appartement dans une piscine, qui a coûté la vie ces dernières années à plusieurs jeunes.
Cette semaine, la mairie de Barcelone a annoncé avoir conclu un accord avec trois armateurs pour mettre fin aux "party boats", des bateaux-discothèques où l'alcool coule à flots.