PAPEETE, le 4 juin 2014 – Une conférence internationale est organisée à Tahiti du 10 au 13 juin 2014 sur le thème de la prévention du suicide. 30 intervenants locaux et internationaux, des pointures mondiales du domaine, vont présenter les dernières recherches et former aux méthodes permettant de lutter contre cette épidémie qui prend la vie de 30 polynésiens chaque année.
Dans le monde, 10% des gens en moyenne ont des idées de suicide. On ne connait pas les proportions en Polynésie, faute d’études sur le sujet, mais selon l’association SOS Suicide il n’y a aucune raison pour que la proportion soit différente.
A Tahiti il y a une tentative de suicide tous les jours et une trentaine de passages à l’acte à l’issue fatale chaque année. Le suicide est la principale cause de décès chez les adolescents avec les accidents de la route, et malheureusement « si vous le croisez dans la rue, il n’y a aucun moyen de reconnaître que quelqu’un est suicidaire » explique un des 6 volontaires de l’association, rencontré ce mercredi 4 juin au matin lors d’une conférence de presse. Alors qu’il explique à la presse la difficile équation du suicide en Polynésie, il garde toujours à portée de main le téléphone de la ligne d’urgence de l’association (444 767 ou 20 25 23), où une personne en détresse trouvera un interlocuteur 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.
La seule façon d’éviter les tragédies c’est de savoir reconnaître les signes annonciateurs, et surtout de savoir réagir si on est confronté à un passage à l’acte. C’est pourquoi l’organisation en Polynésie de la 6ème Conférence Régionale Asie Pacifique de l’A.I.P.S. est une vraie opportunité pour tous les volontaires intéressés, les professionnels confrontés au suicide à l’école ou en entreprise, et bien sûr les forces de l’ordre et les soignants qui sont souvent en première ligne lorsqu’un cas se présente.
Des experts internationaux du suicide en Polynésie la semaine prochaine
Organisé tous les deux ans, cet événement est hébergé pour la première fois à Tahiti : « c’est un défi mais surtout une grande opportunité de recevoir des experts internationaux. Ce qui nous manque ici c’est d’avoir assez de personnes pour valider nos programmes. Ces scientifiques internationaux vont pouvoir nous dire dans ce qu’on fait "ça ça ne marche pas, attention à ça c’est dangereux, essayez ça, ça pourrait beaucoup aider" » explique le docteur Stéphane Amadéo, psychiatre et président de SOS Suicide.
Des conférences plénières alterneront avec des formations spécifiques, destinées à la prévention au travail ou dans les écoles, à la presse, aux psychologues, aux forces de l’ordre… Tout le programme se trouve sur le site www.sossuicide.pf, ou il suffit d’appeler la secrétaire de l’association, Germaine (79 07 87 ou au 42 45 34), qui vous orientera vers les conférences et ateliers adaptés à votre profil.
Informations pratiques
Le colloque se déroulera au Méridien et au CHPF, du 10 au 13 juin. Pour assister à tout le colloque, repas inclus, il en coûtera 40 000 Fcfp. Pour un module le prix est de 13 000 Fcfp, et 20 000 Fcfp pour deux modules.
Dans le monde, 10% des gens en moyenne ont des idées de suicide. On ne connait pas les proportions en Polynésie, faute d’études sur le sujet, mais selon l’association SOS Suicide il n’y a aucune raison pour que la proportion soit différente.
A Tahiti il y a une tentative de suicide tous les jours et une trentaine de passages à l’acte à l’issue fatale chaque année. Le suicide est la principale cause de décès chez les adolescents avec les accidents de la route, et malheureusement « si vous le croisez dans la rue, il n’y a aucun moyen de reconnaître que quelqu’un est suicidaire » explique un des 6 volontaires de l’association, rencontré ce mercredi 4 juin au matin lors d’une conférence de presse. Alors qu’il explique à la presse la difficile équation du suicide en Polynésie, il garde toujours à portée de main le téléphone de la ligne d’urgence de l’association (444 767 ou 20 25 23), où une personne en détresse trouvera un interlocuteur 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.
La seule façon d’éviter les tragédies c’est de savoir reconnaître les signes annonciateurs, et surtout de savoir réagir si on est confronté à un passage à l’acte. C’est pourquoi l’organisation en Polynésie de la 6ème Conférence Régionale Asie Pacifique de l’A.I.P.S. est une vraie opportunité pour tous les volontaires intéressés, les professionnels confrontés au suicide à l’école ou en entreprise, et bien sûr les forces de l’ordre et les soignants qui sont souvent en première ligne lorsqu’un cas se présente.
Des experts internationaux du suicide en Polynésie la semaine prochaine
Organisé tous les deux ans, cet événement est hébergé pour la première fois à Tahiti : « c’est un défi mais surtout une grande opportunité de recevoir des experts internationaux. Ce qui nous manque ici c’est d’avoir assez de personnes pour valider nos programmes. Ces scientifiques internationaux vont pouvoir nous dire dans ce qu’on fait "ça ça ne marche pas, attention à ça c’est dangereux, essayez ça, ça pourrait beaucoup aider" » explique le docteur Stéphane Amadéo, psychiatre et président de SOS Suicide.
Des conférences plénières alterneront avec des formations spécifiques, destinées à la prévention au travail ou dans les écoles, à la presse, aux psychologues, aux forces de l’ordre… Tout le programme se trouve sur le site www.sossuicide.pf, ou il suffit d’appeler la secrétaire de l’association, Germaine (79 07 87 ou au 42 45 34), qui vous orientera vers les conférences et ateliers adaptés à votre profil.
Informations pratiques
Le colloque se déroulera au Méridien et au CHPF, du 10 au 13 juin. Pour assister à tout le colloque, repas inclus, il en coûtera 40 000 Fcfp. Pour un module le prix est de 13 000 Fcfp, et 20 000 Fcfp pour deux modules.