Vol à la roulotte (photo d'illustration)
PAPEETE, le 7 avril 2015 - Un jeune de 18 ans comparaissait devant les juges pour une série de vols et de violences commis à Papeete au cours d'une soirée bien trop arrosée. Encouragé par ses amis et le courage de l'alcool, il aura cassé des vitres de voiture puis volé et agressé un collégien…
L'affaire s'est passée il y a quelques mois à Papeete. Le jeune C.A., enrôlé dans un bac pro en carrosserie à Faa'a, est venu "balade" en ville avec des amis à lui. Comme deux à trois fois par mois, ils vont s'alcooliser. À lui seul, selon ce qu'il admettra à la juge, il a bu deux bouteilles d'alcool artisanal (komo), et partagé une bouteille de "rhum bonbon chinois" et une autre de punch avec ses comparses.
La fine équipe part alors en vélo de la gare maritime pour aller vers la gare routière, et sème le chao sur sa route. En plus de crier et de tambouriner aux portails ou aux portes, le groupe assiste enthousiaste au spectacle de C.A. qui explose les vitres d'une voiture pour y voler un skateboard, puis arrache le sac d'un jeune qui attendait que sa petite amie finisse son cours de danse, et enfin vole le sac à dos d'un collégien qui attendait le bus à la gare. Ce dernier se met immédiatement à courser son agresseur, et pour l'arrêter C.A. lui colle un gros coup de poing entre la bouche et le nez qui le laissera complètement sonné.
L'accusé est arrivé menottes aux poignets
Si l'avocat de la défense soulignera le casier peu chargé de son clients, ce dernier admettra à l'audience voler régulièrement de l'argent. Il vole pour participer aux jeux d'argent, l'alcool, et parfois juste pour manger quand ses parents refusent de le nourrir parce qu'il rentre trop tard le soir. Il est surtout arrivé au tribunal menotté puisqu'il il purge une peine de deux ans fermes à Nuutania pour des violences ayant causé 30 jours d'ITT, commises à l'époque où il était encore mineur. Là encore son avocat vole efficacement à sa défense : il souligne la sévérité de cette condamnation par un juge unique, alors même que le procureur ne demandait que 6 mois dont 4 fermes, et confirme qu'un appel est en cours.
Dans cette nouvelle affaire, les faits sont survenus 3 mois après la première condamnation. "Une même unité de temps, un dérapage d'enfant" martèle la défense.
Après un long délibéré, les trois juges condamnent finalement C.A. à 8 mois d'emprisonnement et deux ans de mise à l'épreuve et obligation de soin. "Vous n'irez pas en prison si vous payez ce que vous devez aux victimes, vous soignez et vous comportez bien" expliquera la présidente du tribunal. Le jeune devra 125 000 Fcfp au propriétaire de la voiture abimée, et 30 000 Fcfp plus ses frais médicaux au collégien qui s'est pris un coup de poing.
L'affaire s'est passée il y a quelques mois à Papeete. Le jeune C.A., enrôlé dans un bac pro en carrosserie à Faa'a, est venu "balade" en ville avec des amis à lui. Comme deux à trois fois par mois, ils vont s'alcooliser. À lui seul, selon ce qu'il admettra à la juge, il a bu deux bouteilles d'alcool artisanal (komo), et partagé une bouteille de "rhum bonbon chinois" et une autre de punch avec ses comparses.
La fine équipe part alors en vélo de la gare maritime pour aller vers la gare routière, et sème le chao sur sa route. En plus de crier et de tambouriner aux portails ou aux portes, le groupe assiste enthousiaste au spectacle de C.A. qui explose les vitres d'une voiture pour y voler un skateboard, puis arrache le sac d'un jeune qui attendait que sa petite amie finisse son cours de danse, et enfin vole le sac à dos d'un collégien qui attendait le bus à la gare. Ce dernier se met immédiatement à courser son agresseur, et pour l'arrêter C.A. lui colle un gros coup de poing entre la bouche et le nez qui le laissera complètement sonné.
L'accusé est arrivé menottes aux poignets
Si l'avocat de la défense soulignera le casier peu chargé de son clients, ce dernier admettra à l'audience voler régulièrement de l'argent. Il vole pour participer aux jeux d'argent, l'alcool, et parfois juste pour manger quand ses parents refusent de le nourrir parce qu'il rentre trop tard le soir. Il est surtout arrivé au tribunal menotté puisqu'il il purge une peine de deux ans fermes à Nuutania pour des violences ayant causé 30 jours d'ITT, commises à l'époque où il était encore mineur. Là encore son avocat vole efficacement à sa défense : il souligne la sévérité de cette condamnation par un juge unique, alors même que le procureur ne demandait que 6 mois dont 4 fermes, et confirme qu'un appel est en cours.
Dans cette nouvelle affaire, les faits sont survenus 3 mois après la première condamnation. "Une même unité de temps, un dérapage d'enfant" martèle la défense.
Après un long délibéré, les trois juges condamnent finalement C.A. à 8 mois d'emprisonnement et deux ans de mise à l'épreuve et obligation de soin. "Vous n'irez pas en prison si vous payez ce que vous devez aux victimes, vous soignez et vous comportez bien" expliquera la présidente du tribunal. Le jeune devra 125 000 Fcfp au propriétaire de la voiture abimée, et 30 000 Fcfp plus ses frais médicaux au collégien qui s'est pris un coup de poing.