La Rochelle, France | AFP | mercredi 07/02/2018 - Une bouée de signalisation canadienne a été récupérée début février au large de l'île de Ré (Charente-Maritime) par des membres de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM): elle était portée disparue depuis octobre 2016.
L'imposante balise Y16, rouge et ronde à sa base, haute de cinq mètres et pesant plusieurs tonnes, a ainsi franchi en seize mois l'océan Atlantique, après s'être vraisemblablement détachée de son point fixe. Une chaîne d'une trentaine de mètres de long y était toujours attachée.
L'opération pour récupérer l'engin de signalisation, le 2 février, au large d'Ars-en-Ré, s'est avérée délicate. "On fait beaucoup d'interventions, mais aller chercher une balise comme ça, c'est une première", s’esclaffe encore François Chèdebois, le président de l'antenne rochelaise de la SNSM qui a mené à bien le sauvetage.
Cinq heures, dans une mer formée (agitée), ont été nécessaires pour parcourir une dizaine de kilomètres. La balise "se couchait dès qu'on la tractait", a raconté à l'AFP Jean-Louis Brasseur, qui pilotait la vedette d'intervention. La chaîne s'était notamment prise dans les hauts fonds. "On a cassé deux remorques avant de l'échouer au large de Sainte-Marie-de-Ré", a-t-il précisé.
Depuis, la rescapée trône devant les bureaux de la subdivision du service des Phares et balises de La Rochelle chargée de la signalisation en mer.
Les garde-côtes canadiens avaient signalé la disparition de cette bouée de chenal du Saint-Laurent, surnommée "La perle", le 13 octobre 2016.
"Elle a été localisée le 2 février par un premier aéronef, puis une seconde fois par un avion de la base d'aéronautique navale de Lann-Bihoué (Morbihan) à 55 milles (101 km) à l'ouest des Sables-d'Olonne (Vendée)", a indiqué la préfecture maritime de l'Atlantique.
L'imposante balise Y16, rouge et ronde à sa base, haute de cinq mètres et pesant plusieurs tonnes, a ainsi franchi en seize mois l'océan Atlantique, après s'être vraisemblablement détachée de son point fixe. Une chaîne d'une trentaine de mètres de long y était toujours attachée.
L'opération pour récupérer l'engin de signalisation, le 2 février, au large d'Ars-en-Ré, s'est avérée délicate. "On fait beaucoup d'interventions, mais aller chercher une balise comme ça, c'est une première", s’esclaffe encore François Chèdebois, le président de l'antenne rochelaise de la SNSM qui a mené à bien le sauvetage.
Cinq heures, dans une mer formée (agitée), ont été nécessaires pour parcourir une dizaine de kilomètres. La balise "se couchait dès qu'on la tractait", a raconté à l'AFP Jean-Louis Brasseur, qui pilotait la vedette d'intervention. La chaîne s'était notamment prise dans les hauts fonds. "On a cassé deux remorques avant de l'échouer au large de Sainte-Marie-de-Ré", a-t-il précisé.
Depuis, la rescapée trône devant les bureaux de la subdivision du service des Phares et balises de La Rochelle chargée de la signalisation en mer.
Les garde-côtes canadiens avaient signalé la disparition de cette bouée de chenal du Saint-Laurent, surnommée "La perle", le 13 octobre 2016.
"Elle a été localisée le 2 février par un premier aéronef, puis une seconde fois par un avion de la base d'aéronautique navale de Lann-Bihoué (Morbihan) à 55 milles (101 km) à l'ouest des Sables-d'Olonne (Vendée)", a indiqué la préfecture maritime de l'Atlantique.