PAPEETE, le 30 mai 2015 - L’association Te mana o te moana veut relancer et renforcer le réseau Reef Check Polynésie, avoir pour but de surveiller l'évolution de nos récifs. L'association note que depuis le départ du précédent coordinateur, il y a trois ans, les efforts des volontaires ont diminué, et elle a demandé à être mandatée par Reef Check International pour devenir coordinatrice du réseau en Polynésie française.
L'association explique dans un communiqué qu'il ne resterait plus que des suivis effectués à Bora Bora. C'est qu'elle oublie l'association Pa'e Pa'e no te Ora qui continue, tant bien que mal, à surveiller les récifs aux PK 15 et 18 comme nous vous en parlions en février.
Mathieu Petit, biologiste marin et Coordinateur des projets recherche et conservation à l'association Te mana o te moana, reconnait qu'il reste sans doute des initiatives qui ne l'ont pas encore contacté. Il explique que "l'objectif maintenant va être de recontacter tous les anciens bénévoles, regrouper ceux qui participent encore au reef check, et de trouver de nouveaux bénévoles dans toutes les îles pour avoir un maximum de données. Ensuite il y aura des rapports réguliers pour les observateurs locaux, des newsletters, etc. Ça servira surtout à avoir des données dans un maximum d'îles, où les scientifiques n'ont pas accès."
Il insiste surtout sur l'intérêt de l'opération : "Ça n'a rien d'un gadget. C'est le réseau reef check qui le premier a donné l'alerte sur la dégradation du corail mondial, au début les scientifiques n'y croyaient pas. Et les données géographiques collectées ont conduit à la création de réserves, avec des zones définies grâce aux études de Reef Check."
En Polynésie, les récifs sont considérés comme en bonne santé par rapport au reste du monde, ils seraient même dans les 25% en meilleure santé. A l'exception des îles industrialisées, Tahiti, Moorea, Raiatea, Bora Bora... "C'est l'action de l'homme, les taramea et les cyclones qui endommagent ces récifs."
Une organisation de volontaires
Dans un communiqué de presse, Te Mana o te Moana présente ainsi le programme : "Reef check est une organisation internationale à but non lucratif qui a été fondée en 1996 par Dr. Gregor Hodgson. C’est le plus grand programme de surveillance volontaire des récifs coralliens. Il regroupe des scientifiques et bénévoles dans plus de 90 pays et sur plus de 1 700 récifs. Le principe du réseau est simple : impliquer les résidents dans le suivi des récifs et ainsi aider à leur protection."
"Afin d’aider à la protection des récifs, le réseau se base sur l’aide d’observateurs bénévoles selon une méthode très simple. En participant au comptage de certaines espèces et après avoir suivi une formation théorique et pratique, les observateurs ReefCheck deviennent des sentinelles du récif en permettant de détecter des perturbations anormales et de mieux connaître leur état de santé. Les données collectées alimentent une base de données internationale et servent d’appui aux scientifiques dans les zones où aucun programme de recherche n’est mené. La superficie de la Polynésie française et le faible pourcentage de zones actuellement suivies par les scientifiques rendent encore plus intéressants le développement local d’un réseau de bénévoles pour suivre les récifs."
"Les suivis menés par les volontaires demandent très peu de connaissances du milieu marin et sont très simples à réaliser. Effectués en snorkeling ou en plongée bouteille, ils apportent des informa-tions précieuses permettant de mettre en place des mesures pour préserver les récifs et agir en cas de perturbation de leur environnement."
Pour devenir observateur (Reef Check Ecodiver) ou obtenir plus d’informations, vous pouvez contacter le 87 715 344 ou écrire à l’adresse mail suivante : matthieu.temana@gmail.com
L'association explique dans un communiqué qu'il ne resterait plus que des suivis effectués à Bora Bora. C'est qu'elle oublie l'association Pa'e Pa'e no te Ora qui continue, tant bien que mal, à surveiller les récifs aux PK 15 et 18 comme nous vous en parlions en février.
Mathieu Petit, biologiste marin et Coordinateur des projets recherche et conservation à l'association Te mana o te moana, reconnait qu'il reste sans doute des initiatives qui ne l'ont pas encore contacté. Il explique que "l'objectif maintenant va être de recontacter tous les anciens bénévoles, regrouper ceux qui participent encore au reef check, et de trouver de nouveaux bénévoles dans toutes les îles pour avoir un maximum de données. Ensuite il y aura des rapports réguliers pour les observateurs locaux, des newsletters, etc. Ça servira surtout à avoir des données dans un maximum d'îles, où les scientifiques n'ont pas accès."
Il insiste surtout sur l'intérêt de l'opération : "Ça n'a rien d'un gadget. C'est le réseau reef check qui le premier a donné l'alerte sur la dégradation du corail mondial, au début les scientifiques n'y croyaient pas. Et les données géographiques collectées ont conduit à la création de réserves, avec des zones définies grâce aux études de Reef Check."
En Polynésie, les récifs sont considérés comme en bonne santé par rapport au reste du monde, ils seraient même dans les 25% en meilleure santé. A l'exception des îles industrialisées, Tahiti, Moorea, Raiatea, Bora Bora... "C'est l'action de l'homme, les taramea et les cyclones qui endommagent ces récifs."
Une organisation de volontaires
Dans un communiqué de presse, Te Mana o te Moana présente ainsi le programme : "Reef check est une organisation internationale à but non lucratif qui a été fondée en 1996 par Dr. Gregor Hodgson. C’est le plus grand programme de surveillance volontaire des récifs coralliens. Il regroupe des scientifiques et bénévoles dans plus de 90 pays et sur plus de 1 700 récifs. Le principe du réseau est simple : impliquer les résidents dans le suivi des récifs et ainsi aider à leur protection."
"Afin d’aider à la protection des récifs, le réseau se base sur l’aide d’observateurs bénévoles selon une méthode très simple. En participant au comptage de certaines espèces et après avoir suivi une formation théorique et pratique, les observateurs ReefCheck deviennent des sentinelles du récif en permettant de détecter des perturbations anormales et de mieux connaître leur état de santé. Les données collectées alimentent une base de données internationale et servent d’appui aux scientifiques dans les zones où aucun programme de recherche n’est mené. La superficie de la Polynésie française et le faible pourcentage de zones actuellement suivies par les scientifiques rendent encore plus intéressants le développement local d’un réseau de bénévoles pour suivre les récifs."
"Les suivis menés par les volontaires demandent très peu de connaissances du milieu marin et sont très simples à réaliser. Effectués en snorkeling ou en plongée bouteille, ils apportent des informa-tions précieuses permettant de mettre en place des mesures pour préserver les récifs et agir en cas de perturbation de leur environnement."
Pour devenir observateur (Reef Check Ecodiver) ou obtenir plus d’informations, vous pouvez contacter le 87 715 344 ou écrire à l’adresse mail suivante : matthieu.temana@gmail.com